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culture et histoire - Page 645

  • Le numéro 1184 (24 février 2020) de Royaliste est paru...

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    SOMMAIRE du numéroPage 1 – Coronavirus.
    Page 2 - Airbnb, l’universelle aragne.
    Page 2 – Face à Airbnb, la riposte s’organise.
    Page 3 – Il n’y a pas d’affaire Griveaux.
    Page 3 – L’Écho du net.
    Page 4 – Fiscalité : ruissellement ou évaporation.
    Page 4 – La quinzaine sociale.
    Page 5 – Haïti, république bananière.
    Pages 6 et 7 – Édouard Husson et la crise allemande (sur son livre “Paris-Berlin. La survie de l'Europe”).
    Page 8 – Vers une nouvelle guerre idéologique ?
    Page 9 – George Steiner – La haute culture pour vivre.
    Page 10 – Le portrait d'une Angleterre déchirée (sur le livre Jonathan Coe “Les Enfants de Longbridge”).
    Page 10 – Règlement de comptes à Lutèce (sur le livre de Benoît Duteurtre “Les dents de la maire. Souffrances d'un piéton de Paris”).
    Page 10 – Le Carnet (André Suarès – Service littéraire).
    Page 11 – Le mouvement royaliste.
    Page 12 – Éditorial : Servir l'État.

  • Terre & Peuple Magazine n°82 - Quel avenir pour les autochtones d'Europe?

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    Communiqué de "Terre & Peuple-Wallonie":

    Terre & Peuple Magazine n°82

    Quel avenir pour les autochtones d'Europe?

    Le numéro 82 de la revue TERRE & PEUPLE Magazine est centré sur le thème ‘Quel avenir pour les autochtones d’Europe ?’.

    Dans son éditorial ‘Le poids du réel’, Pierre Vial pointe la crise de confiance des Français : selon un sondage IPSOS, 75% n’écoutent même plus les ‘ficelles’ des politiciens.  Il cite Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, pour qui le discours de Macron sur l’immigration est « non seulement mensonger, mais incompréhensible » !  Alors que la justice échoue à protéger les victimes des violences : ce n’est que dans 65% des cas que la police a été saisie et dans 18% que les procès-verbaux ont débouché sur des investigations.  Dans le même temps, la ministre Belloubet proclame : « Pour qu’il n’y ait pas de sentiment d’impunité, il doit toujours y avoir une réponse pénale ! »  Dans la foulée, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye admet : « L’ambiance est à la sinistrose, mais il y a des signaux positifs ! »

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  • Négriers à la côte d’Afrique Ces Africains qui vendaient leurs frères

    Négriers à la côte d'Afrique Ces Africains qui venaient leurs frères.jpeg

    Du XVIe au XIXe siècle, les Européens vont chercher des esclaves en Afrique et les amènent aux Amériques pour les échanger contre des produits coloniaux qu'ils revendront en Europe. C'est le commerce triangulaire. Dans cette traite atlantique, les Noirs sont aux deux bouts de la chaîne. Sur les côtes d'Afrique, des esclavagistes noirs vendent leurs congénères au terme d'échanges commerciaux serrés.

    Le 8 janvier 1787 le capitaine Joseph Brugevin part de Bordeaux à bord de la Licorne, un navire « appartenant à Messieurs Cochon-Troplong et Cie négociants de ladite ville ». Dans son journal de bord, il explique : « Le vaisseau a été expédié sous mon commandement pour la côte de Mozambique passant par l’Isle de France(1) et destiné à y traiter cinq cents têtes de Nègres et les transporter dans les colonies françaises de l'Amérique. » À l'époque où écrit ce capitaine négrier, ils sont chaque année une trentaine d'armateurs français à pratiquer le « commerce triangulaire » plutôt que la « droiture », reliant directement l'Europe aux Antilles. Ils alimentent ainsi les plantations du Nouveau Monde en main-d'œuvre servile, au plus grand profit… des esclavagistes noirs de la côte d'Afrique. Car il faut le dire une bonne fois pour toutes sans la complicité active de potentats locaux jouant les intermédiaires, les Européens n'auraient jamais pu se fournir en esclaves.

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  • Aux origines de la question sociale en France. Partie 1 : Le royaume de France et la Monarchie avant 1789, par Jean-Philippe Chauvin.

    Illustration : La saline royale d'Arc et Senans : ce qu'aurait pu être l'usine et la condition ouvrière sans la Révolution, qui a livré les travailleurs au Capital...

    Le Cercle Lutétia a pour vocation de faire connaître les fondements et les raisons du royalisme et de la Monarchie en France, et d’étudier ceux-ci, avec l’aide des travaux et des réflexions menés sur la société française, ses évolutions et ses institutions, selon une perspective historique mais aussi et surtout politique. Le texte ci-dessous est la première partie d’un cercle d’études sur les origines de la question sociale en France, et il doit être l’occasion de discussions, de précisions ultérieures et de critiques constructives : il n’est donc qu’une ébauche, celle qui appelle à la formulation et à la rédaction d’une étude plus vaste et mieux construite sur cette question qui préoccupe tant nos contemporains et à laquelle les royalistes sociaux du Groupe d’Action Royaliste consacrent aussi tant de temps et d’énergie, dans leurs réunions et publications comme sur le terrain, dans la rue ou sur leur lieu de travail…

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  • Vichy au-delà du manichéisme

    Deux historiens juifs, Robert Aron et François-Georges Dreyfus, auront porté sur Vichy un regard d'une grande honnêteté intellectuelle, qui dérange ceux qui font profession d'entretenir un climat de guerre civile. Le livre du second rappelle opportunément que l'antisémitisme n'était pas l'apanage de la droite.

    Pierre Enckell, l'inquisiteur qui a mission de pourfendre, chaque semaine, dans les colonnes de l’Événement du jeudi, les manifestations de pensée non alignée, s'étrangle de fureur en rendant compte du livre de François-Georges Dreyfus, Histoire de Vichy. C'est évidemment bon signe pour cet ouvrage.

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  • Quand un bon Allemand était un Allemand mort….

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    Encore un « point de détail » de la Deuxième Guerre mondiale

    Quand un bon Allemand était un Allemand mort….

    Après la Libération, dans les camps américains et français, on a laissé mourir délibérément environ un million de prisonniers de guerre allemands, au mépris de la Convention de Genève et des plus élémentaires « droits de l'homme ». Telle est la thèse explosive que développe l'écrivain canadien James Bacque dans un livre qui, apparemment, n'a pas l'air de plaire à tout le monde... « pour raisons diverses ».

    Lorsque James Bacque débarque en France avec son assistante il y trois ans, ce n'est nullement pour jeter un pavé dans la mare de l'histoire officielle, mais pour rassembler la documentation nécessaire afin de raconter une bien belle histoire : celle de Raoul Laporterie, héros de la Résistance française qui a sauvé au péril de sa vie quelque mille cinq cent juifs.

    Mais le hasard veut qu'en compulsant les archives de Laporterie, au milieu de centaines de lettres de remerciements de séphardim bordelais, notre auteur tombe sur celle d'un certain Hans Goertz, soldat de la Wehrmacht qui lui aussi remercie Laporterie de l'avoir sauvé en l'extrayant d'un camp de prisonniers de guerre.

    Etonnement de Bacque, qui ne comprend ni la raison pour laquelle  un  résistant  aurait   aidé  un « Boche  », ni de quoi il l'a « sauvé » exactement.

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  • Dominique Jacques Roth : « Néolibéralisme : une colonisation de la pensée »

    Dominique-Jacques-Roth-%C3%A9conomie-et-psychanalyse-le-progr%C3%A8s-en-question.jpgLe livre que je viens de publier – Economie et Psychanalyse. Le progrès en question – porte plainte contre le discours scientifique et technique et marchand, le sigle « stm » étant l’acronyme qui reprend les initiales de chaque terme : scientifique, technique et marchand.

    Le plus difficile lorsqu’on prend la parole, ou la plume, est probablement de compter avec ses ignorances et ses résistances inconscientes. On a beau se plier à la discipline d’essayer de penser ce qu’on dit, on ne peut jamais parler qu’avec ce que cela comporte d’inconscient, puisque nul ne peut prétendre être suffisamment organisé, pour qu’aucune contradiction n’apparaisse en lui. C’est la raison pour laquelle je précise d’emblée que mon propos relève du semblant, comme une fiction s’opposant à d’autres fictions, puisqu’aucun discours, pas même le discours de la science, ne peut échapper aux montages idéologiques. L’important tient au maintien du jeu toujours possible entre montage et démontage d’un objet textuel, qui au fond, n’est pas très éloigné de l’objet sexuel, si tant est que le sexuel apparaît dans ce qui déborde le besoin, comme expression de la pulsion, comme concept situé entre le corps et le psychisme, comme écho dans le corps d’un dire. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir. L’essentiel, me semble-t-il, est de ne jamais abandonner le langage à quiconque cherche à s’en emparer à son seul profit.

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  • L'Irlande que l'on aime Notre plus ancienne mémoire y vivait

    Merci a Guyonvarc'h

    Les touristes qui se pressent en Irlande pour écouter de la musique dans les pubs ignorent le plus souvent le rôle qu'a joué la verte Erin dans la redécouverte de notre plus ancienne mémoire. Or sans les trésors contenus dans ses bibliothèques, nos ancêtres les Gaulois resteraient de grands inconnus.

    En 1946, à peine sorti des geôles de la libération, il ne faisait pas bon d'avoir parlé breton ou joué du biniou quand les Allemands étaient là. Christian Guyonvarc'h, étudiant en langues, n'en décide pas moins de se consacrer à l'étude des Celtes et de leur civilisation, faisant ainsi un élégant pied de nez aux épurateurs de l'Université. Or, la tâche du celtisant n'était pas aisée. Si les archéologues avaient trouvé de très nombreux objets de la vie quotidienne des Celtes, nous ne connaissions pratiquement rien de ce pensaient les habitants de notre pays avant la romanisation.

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