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culture et histoire - Page 651

  • Quand la Révolution française s'écrit en noir

    « La Révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire », s'exclame Georges Clemenceau le 29 janvier 1891 à la Chambre des députés face à Joseph Reinach. Après avoir été un bloc, la révolution est désormais un pavé dont on ne peut, une fois encore, rien distraire. Un pavé de 878 pages dû à plusieurs dizaines d'auteurs, qui, sous la direction du père Escande, se sont réunis pour en écrire le livre noir(1).

    Deux ans avant la formule du député du Var et futur président du Conseil Clemenceau lancée au député des Basses-Alpes Reinach (qui deviendra l'un des fondateurs de la ligue de droits de l'homme et l'historiographe de l'affaire Dreyfus), la France célèbre avec faste le centenaire de la Révolution française. Rien ne manque pour fêter l’événement. Dévoilement d’une plaque dans la salle du jeu de Paume à Versailles. Exposition sur le Champs de Mars. Défilés. Banquet national. Inauguration de statues. Inhumation de « grands ancêtres » au Panthéon(2). Et même - on l'a oublié - érection de la tour Eiffel, conçue comme monument éphémère pour la durée de l'Exposition universelle organisée pour célébrer le centenaire.

    Un mythe déjà ébranlé lors du bicentenaire en 1989

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  • Des fouilles auraient mis au jour le tombeau de Romulus, fondateur de Rome

    Une «découverte exceptionnelle», selon les mots d’Alfonsina Russo, directrice du Parc archéologique du Colisée. Lors de fouilles dans le secteur de l’ancien Forum romain, les archéologues ont découvert un sarcophage dans une chambre sous l’ancien Capitole. Un sarcophage qui, selon des textes antiques, pourrait être celui de Romulus, le fondateur mythologique de Rome.

    […]

    Tous ces indices ont conduit à une nouvelle fouille et à la (re)découverte d’une chambre souterraine, sous la colline du Capitole, le centre religieux de la ville antique. Les archéologues y ont trouvé un sarcophage d’un mètre 40 de longueur et une pierre circulaire, «probablement un autel». Tous deux taillé dans la même roche volcanique que celle de la colline du Capitole. Le sarcophage daterait du VIe siècle avant notre ère.

    […]

    Le Figaro

    https://www.fdesouche.com/1340053-des-fouilles-auraient-mis-au-jour-le-tombeau-de-romulus-fondateur-de-rome

  • Une philosophie anti moderne : Ce qu'est l’« écologie profonde »

    L'écologie profonde fait peur. Elle est suspectée de chercher à en finir une bonne fois pour toutes avec la pollution en supprimant l'espèce déviante des pollueurs. Ce n'est pas le cas.

    Le philosophe norvégien Arne Naess (1912) est l'introducteur, dans les années 1980, de la notion d'« écologie profonde ». Pour Naess, le terme « profond » doit qualifier une écologie conséquente, qui aborde le fond des problèmes : l'homme. Il remarque que jusqu'à présent, le rapport à la nature a toujours été pensé à partir des intérêts de l'espèce humaine : c'est l’anthopocentrisrne. Dans ce cadre, l’écologie, par la protection des espèces et des ressources naturelles, a pour seule finalité la survie des sociétés humaines. Pour Naess, il faut rompre avec ce paradigme pour penser la terre comme une communauté d'intérêts égaux. Pour illustrer sa pensée, il cite l'exemple d'une tempête qui avait déraciné les arbres d'une forêt autour d'Oslo, encombrant les sentiers. L'approche anthropocentriste consistait à enlever tous les arbres chutes pour nettoyer la forêt Au contraire, l'écologie profonde suggère de n'enlever que les arbres qui font obstacle aux randonnées et laisser le reste pour favoriser les espèces animales et végétales(1) Nulle négation des intérêts humains, explique Naess, il faut simplement les relativiser.

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  • La nouvelle Bête du Gévaudan s'appelle Identité

    Depuis la fin du XXe siècle, l'idée que la période actuelle marquée par la globalisation économique s'accompagne d'une parallèle et progressive retribalisation du monde est devenue un cliché obligé pour toute réflexion politique. Y compris, c'est un comble, du côté des ex-colonisés. Exemple avec l'Indien Amartya Sen, prix Nobel d'économie, mais pas favori pour une chaire de socio.

    L’écroulement inattendu et soudain de l'universalisme marxiste-léniniste, qui a dominé de sa force mythique et de sa puissance impériale l'ensemble du siècle passé, a laissé au bout du compte comme un vaisseau étrange échoué sur la plage de l'Histoire, un monde radicalement nouveau et très ancien en même temps, au sein duquel l'idéologie à la fois messianique et rationnelle issue de l'Occident des Lumières, lui-même redéfini à partir du moderne imperium américain, s'est retrouvée sans vis-à-vis mondial, ou plus exactement sans rival mimétique, pour emprunter le concept de René Girard

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  • Les quatre vérités de Carl Schmitt

    Les quatre vérités de carl Schmitt.jpegPolitologue, juriste et constitutionnaliste, Carl Schmitt (1888-1985) a appartenu à cette riche et vaste mouvance intellectuelle de la Révolution conservatrice allemande, dans les années 1920-1930. Théoricien de la décision politique et de la désignation géopolitique de l'ami et de l'ennemi, il a éprouvé de la sympathie pour le national-socialisme durant les premières années du régime avant de prendre ses distances avec lui.

    Fustigées de nos jours par quelques livres moralisateurs qui font autorité auprès des bien-pensants - comme en témoigne la biographie inédite et traduite de l’allemand en français, parue tout récemment, Carl Schmitt. Un esprit dangereux, par Jan-Werner Muller (Armand Colin) -, les thèses de Carl Schmitt peuvent captiver également des jeunes chercheurs, universitaires et esprits libres. Bon connaisseur de sa pensée, Alain de Benoist la projette sur l'actualité mondiale dans un essai aussi clair que profond et agréable à lire. Quatre grands thèmes le structurent guerre « juste », terrorisme, état d'urgence, « Nomos de la Terre ». Alain de Benoist fait observer que Carl Schmitt distingue la guerre juridiquement codifiée naguère par le jus publicum europaeum, de la guerre juste qui institue la figure de l'ennemi comme étant celle du Mal à éradiquer. Alors que la « guerre réglée » visait la paix, la guerre « juste » sollicite la morale humanitaire des droits de l’homme) dans une optique dominatrice. D'ailleurs, si le « partisan » était reconnu au sein des conflits classiques, le « terroriste global » apparaît, de nos jours, comme un criminel inhumain qu'il faut placer hors humanité. Les États traditionnels pratiquaient l’ « État d'urgence » lorsqu'ils devaient répondre à une menace conjoncturelle. Les États modernes le prolongent en  « état d'exception permanente » pour légitimer leur emprise sur le monde incertain qu'ils dirigent.

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  • Xavier d'In Memoriam « Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'engagement et le refus de la facilité »

    Xavier d'In Meoriam %22Cequi manque aujourd'hui, c'est l'engagement et le refus de la facilité%22.jpeg

    Entre R&A et In Memoriam, c'est une vieille histoire d'amour (surtout avec Krampon qui a toujours eu quelques tendances homosexuelles inavouées - mais cela ne nous regarde pas !). Nos lecteurs les plus anciens se souviennent du CD en partenariat avec eux (déjà ! bien avant R&A Academy) En Palestine sorti à la fin des années 90.

    On a donc rencontré Xavier, le très scénique chanteur d'In Mémo (comme disent les intimes du groupe) qui nous a donné d'excellentes et réjouissantes nouvelles, ainsi que quelques réflexions qui s'inscrivent parfaitement dans la problématique artistique de notre dossier.

    Votre groupe In Memoriam existe-t-il toujours ?

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  • Les femmes à travers l'histoire..., par Frédéric Winkler.

    "J'entends dire que la religion catholique est misogyne. Ce n'est pas sérieux ! Une religion qui agenouille les hommes devant une femme couronnée manifeste une misogynie suspecte." A.MALRAUX
    Droit de vote
    On retrouve les votes des femmes aux États Généraux de Tours en 1308. « On doit considérer les droits essentiels dont bénéficie la femme au Moyen Age. Dans les assemblées urbaines ou les communes rurales, les femmes, lorsqu'elles sont chefs de famille, possèdent le droit de vote. » (Jean Sévilla) Après la révolution de 1789, censée apporter la Liberté, il faudra attendre 1945 pour voir le droit de vote reconnu à la femme..

    L’amour courtois
    «_les femmes étant l'origine et la cause de tout bien, et Dieu leur ayant donné une si grande prérogative, il faut bien qu'elles se montrent telles que la vertu de ceux qui font le bien incite les autres à en faire autant; si leur lumière n'éclaire personne, elle sera comme la bougie dans les ténèbres (éteinte), qui ne chasse ni n'attire personne. Ainsi il est manifeste que chacun doit s'efforcer de servir les dames afin qu'il puisse être illuminé de leur grâce; et elles doivent faire de leur mieux pour conserver les cœurs des bons dans les bonnes actions et honorer les bons pour leur mérite. Parce que tout le bien que font les êtres vivants est fait par l'amour des femmes, pour être loué par elles, et pouvoir se vanter des dons qu'elles font, sans lesquels rien n'est fait dans cette vie qui soit digne d'éloge ».

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  • Sortie le 1er mars du n°53 (printemps 2020) de la revue Synthèse nationale

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