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culture et histoire - Page 72

  • [Une prof en France] Faudra-t-il abolir les examens ?

    Pourquoi reposer la question des examens ? Gabriel Attal, lors de son passage éclair à la tête de l'Éducation nationale, avait fait plusieurs annonces, parmi lesquelles on trouvait une reviviscence du brevet des collèges, qui aurait repris sa place d'examen de fin de cycle et donc de sésame pour le passage dans le cycle supérieur. Dans le cadre de son fameux, mais déjà moribond, « choc des savoirs », il avait en effet déclaré vouloir « donner une véritable exigence au brevet des collèges », estimant qu'il pâtissait d'un « affaiblissement du niveau d'exigence ». Très bien, très bien. Depuis son départ, on n'entend plus parler de tout cela, dont on n'avait d'ailleurs pas vu le début d'une transcription dans quelque note de service ni circulaire que ce soit, alors même que le ministère produit chaque année 3.000 pages de circulaires. Il ne semble pas que Mme Belloubet ait l'intention de donner corps aux déclarations péremptoires de son prédécesseur, malgré l'enthousiasme naïf qu'elles avaient suscité dans une large partie de l'opinion.

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  • Rome et l’Ibérie, la guerre de Numance

    L’Ibérie avant l’arrivée des Romains est un territoire morcelé entre de nombreux peuples et tribus (Tartessiens, Vaccéens, Vettons, Turdetans, Astures, Cantabres, Alergetes, …) dont les deux principaux sont les Lusitaniens et les Celtibères. La péninsule n’est pas unie par une culture commune, à la différence de la Gaule, mais divisée en quatre zones principales que l’on peut délimiter avec les inscriptions retrouvées en quatre langues : la Celtibérie au centre, la Lusitanie au centre-Ouest, l’Ibérie sur la côte méditerranéenne (langue non indo-européenne), la Tartessie au Sud-Ouest (non indo-européen). A cela il faut ajouter des comptoirs carthaginois dans le Sud et grecs à l’Est : ces peuples étrangers viennent s’installer pour exploiter les grandes richesses minières de l’Ibérie (or, argent, fer, plomb, étain), la péninsule étant alors perçue comme l’« eldorado » de la Méditerranée.
    Les Romains arrivent dans la péninsule pendant la seconde guerre punique (218-202 av. J.-C.) pour y chasser les Carthaginois, objectif rempli avec succès dès 208 (chute de Gadès). Mais une fois le conflit terminé, ils ne repartent pas pour autant : ils poursuivent au contraire la guerre en soumettant une à une les tribus locales. Dès 197 av. J.-C, la péninsule est divisée en deux provinces : la Citérieure (Est) et l’Ultérieure (Sud-Ouest), chacune étant dotée d’un préteur (gouverneur) avec une légion de 5000 hommes renforcés d’auxiliaires venant d’Italie. Pour autant, les hostilités sont loin d’être terminées : les autochtones vont par plusieurs fois secouer violemment le joug romain.

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  • Les corporations étudiantes allemandes, introduction à un particularisme méconnu

     
    Les corporations étudiantes allemandes, introduction à un particularisme méconnu

    Les corporations étudiantes, Studentverbindung, en Allemagne existent, sous leurs formes actuelles, depuis le début du XIXe siècle. À l’origine de celles-ci, les formes les plus répandues étaient les Landsmannschaft, regroupant des étudiants venus d’une même région, les Corps, regroupant, quant à eux, des étudiants issus d’une même classe sociale et enfin les Burschenschaft, regroupant des étudiants ayant une vision pangermanique (deutschnational), nationaliste et démocratique de la politique. Le temps passant, de nouvelles formes de corporations étudiantes sont apparues et se sont démocratisées, comme les corporations catholiques.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (IV—1) – Qui a déclenché la Première Guerre Mondiale ?

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    Il y a 103 ans, le monde avait été choqué par les premières explosions de la Première Guerre Mondiale – le bain de sang mondial annonçant les tragédies incroyables du XXe siècle. Pourquoi est-ce arrivé? Quelle puissance inhumaine a froidement poussé le monde à la catastrophe au cours de l’été 1914? ORIENTAL REVIEW publie une traduction exclusive d’une étude révélatrice de l’historien russe Nikolay Starikov, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire russe et l’histoire internationale, et la géopolitique contemporaine. Le texte ci-dessous est le résumé de son premier livre “Qui a mis fin à l’Empire russe?”, Publié en Russie en 2006.
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    Si Princip n’avait pas commis l’attentat contre l’Archiduc autrichien Ferdinand, les partisans de la guerre dans le monde auraient trouvé une autre raison. 

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 6/7

    Huntington

    Les ralliements de civilisation : pays apparentés et diasporas.

    À la différence de la guerre froide, les conflits de civilisation ne s’écoulent pas du haut vers le bas. Ils bouillonnent à partir du bas. Les États et les groupes ont différents niveaux d’engagement dans une guerre de ce genre (cf. fig. n°5 = fig. 11.1 [p. 411]) :

    • Niveau primaire : les parties belligérantes qui s’entre-tuent. Ce sont parfois des États, parfois des États embryonnaires comme en Bosnie ou au Nagorny-Karabakh ou des groupes locaux.
    • Second niveau : Ce sont généralement des États directement apparentés aux belligérants de base. Par ex. l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Caucase. La Serbie et la Croatie en ex-Yougoslavie.
    • Troisième niveau : Ce sont des États éloignés du théâtre des affrontements mais qui ont des liens de civilisation avec les belligérants, tels l’Allemagne, la Russie et les États islamiques dans le conflit yougoslave ou tels la Russie, l’Iran et la Turquie dans le cas du différend arméno-azéri.

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  • La Révolution bolchévique – XXème partie

    Un autre livre intéressant, qui nous parle des objectifs réels de la révolution bolchevique, a été publié en Espagne en 1952: Sinfonia en rojo mayor ( Symphonie en rouge majeur ).

    Ensuite le livre a été publié dans d’autres Pays, en plusieurs langues.

    Ce livre-document a été écrit par le Dr J. Landowsky. Les écrits, qui ont été publiés d’abord en Espagne, ont été trouvés sur le corps de Landowsky par un volontaire espagnol, corps retrouvé gisant dans une cabane sur le front de Pietrograd (Leningrad).

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  • Le « saint » prêtre du XVIIIe siècle

    Enclenchée dès le début du XVIIe siècle, la Réforme tridentine ne parvient à son aboutissement qu’à la toute fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le clergé séculier atteint sa période de maturité et l’idéal du « saint prêtre » du concile de Trente prend véritablement forme. Jamais le clergé ne fut d’aussi bonne qualité et la christianisation aussi forte qu’au XVIIIe siècle.

    I. Le portrait des curés

    Les prêtres sont généralement issus du milieu urbain : 40 à 50 % des prêtres du royaume (sur un échantillon d’une trentaine de diocèses bien connus) sont nés en ville. A Reims en 1773-1774, 50,5 % des curés viennent des villes ; dans le diocèse de Toulouse, 55 % du clergé est issu des villes (alors que la population urbaine représente 41 % de la population du diocèse). Au niveau national, certaines régions sont exportatrices comme la Bretagne et l’Auvergne, d’autres déficitaires comme Bordeaux (en 1772, un tiers des curés sont extra-diocésains, venant de 41 diocèses de France voire d’Irlande) ou Lyon.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (III—2) – L’assassinat de Sarajevo

    Ne jamais faire une alliance avec la Grande Bretagne (et son prolongement, les Etats-Unis), telle devrait être la maxime de tout dirigeant sensé dans le monde. L’Angleterre (ou les Etats-Unis) ne noue pas des alliances pour être plus fort en cas de guerre, mais pour lier l’allié et s’assurer que ce dernier ira jusqu’au bout dans le combat dans lequel il est engagé qui, en fait, poursuit des buts qu’il ne soupçonne même pas et dont il sera une victime au même titre que l’ennemi à abattre. En d’autres termes, l’Angleterre (ou les Etats-Unis) n’a jamais eu d’alliés, encore moins d’amis. Elle a toujours utilisé l’allié et l’ennemi comme des outils. L’Histoire le démontre amplement.  RI  

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    Partie I

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    Pour évaluer correctement qui serait le bénéficiaire de l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand, il suffit de regarder les résultats de la Première Guerre Mondiale. Il a détruit les deux principaux concurrents de la Grande-Bretagne – la Russie et l’Allemagne [NDT : et affaibli la France]. Convaincu que la Russie n’avait pas été écrasée pendant la guerre russo-japonaise et la révolution soigneusement planifiée, Londres a commencé à préparer un nouveau projet, beaucoup plus ambitieux, dont les objectifs étaient impressionnants et grandioses. 

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (III—1) – L’assassinat de Sarajevo

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    “Les empereurs autrichiens et russes ne devraient pas se détrôner l’un l’autre et ouvrir la voie à la révolution.” 
    Archiduc Franz Ferdinand

    C’était une visite ordinaire et banale d’un haut dirigeant de l’Empire à l’une de ses villes centrales. Et pour nous, ce ne serait d’aucun intérêt, s’il n’y avait eu un “mais”. Suite à une série d’accidents suspects et de coïncidences étranges ce jour-là qui a conduit à la mort de l’héritier du trône autrichien, la Première Guerre Mondiale a commencé …

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