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divers - Page 152

  • César : une feria de l’entre-soi animée par des pantins sinistres

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    Source Eléments cliquez ici
    La 45e cérémonie des César a été marquée par la médiocrité et les vociférations. Mais aussi par la petitesse : le cinéaste Jean-Claude Brisseau a été banni de l’hommage aux disparus de l’année.
    La 45e cérémonie des César a apporté son lot habituel de gamineries vociférantes, teintées d’air du temps. Il y a deux ou trois décennies, on ne pouvait échapper aux couplets larmoyants, aux poings levés de d’artistes concernés, à l’insurrection courageuse de millionnaires-citoyens poussant des « oh ! » et des « ah ! » à chaque saillie vengeresse d’un invité endimanché qui soudain, s’escrimait contre le pouvoir totalitaire en place. Désormais, toujours dans le sens du vent, on fait des listes, on comptabilise ceux qui sont en trop, et ceux qui ne sont pas assez, le tout sur des critères ethniques parfaitement assumés ; on brocarde en toute décontraction le physique des uns et des autres ; et puis surtout, on parle moins des œuvres que de la moralité supposée de ceux qui les font, là encore sans la moindre gène.

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  • Royalistes : Formation et militantisme : Nantes, Toulouse...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/02/formation-et-militantisme-nantes-6216319.html

  • La démocratie est par nature une illusion et une imposture fin

    Le premier facteur, du moins dans le cas de la France, est celui de l’affaiblissement de l’Etat. En France, on le sait, l’Etat a jusqu’ici toujours joué un rôle déterminant, et ce depuis le Moyen-âge : la France s’est construite autour de son Etat et grâce à lui. En apparence la place de l’Etat est toujours essentielle : les impôts et taxes n’ont jamais été aussi élevés, les fonctionnaires jamais aussi nombreux, les organismes et agences étatiques jamais aussi pléthoriques, les présidents et les ministres jamais aussi arrogants. Mais tout cela n’est qu’apparence : l’Etat en France aujourd’hui est obèse, boursouflé et adipeux mais il est devenu un Etat faible (voir cette chroniquecelle-ci et celle-ci).

    Cet affaiblissement résulte d’abord de la place majeure prise aujourd’hui par les contre-pouvoirs. Au 19e siècle Tocqueville avait souligné que la démocratie pouvait conduire à ce que se mette en place une tyrannie de la majorité : c’est pourquoi il considérait que devaient être installés, face au pouvoir de l’Etat, des contre-pouvoirs suffisamment nombreux et puissants, tels que la décentralisation, les juges, la presse ou encore les associations. Il se trouve que la situation s’est aujourd’hui inversée : les différents contre-pouvoirs, à commencer par les médias, ont pris une place de plus en plus importante, réduisant d’autant les marges de manœuvre étatique. L’Etat a été affaibli également par la mise en place de pouvoirs supranationaux, comme celui de l’UE. Dans les domaines de compétence de l’UE, la liberté d’action de l’Etat est désormais soit étroitement encadrée soit même supprimée, comme c’est le cas dans les domaines monétaire, des frontières économiques et de la concurrence. L’affaiblissement de l’Etat est enfin lié à l’installation en France de la logique anglo-saxonne du contrat et du primat du judiciaire : cette évolution vient là encore affaiblir le pouvoir d’un Etat qui doit le plus souvent adopter une posture contractuelle et renoncer à tout comportement régalien. Encore faut-il préciser, nous y reviendrons plus loin, que ces différents mécanismes conduisant à l’abandon ou à la réduction des prérogatives de l’Etat ont été voulus par les élites mêmes qui se trouvent à sa tête.

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  • La démocratie est par nature une illusion et une imposture partie 1

    La démocratie est l’un des principaux dogmes de la Modernité : nous voulons ici montrer qu’à l’instar des autres « valeurs républicaines », elle constitue une illusion et une imposture.

    La révolution de 1789, qui installe au pouvoir les tenants de l’idéologie des Lumières, met en avant dès l’origine la volonté populaire, laquelle doit venir encadrer la monarchie constitutionnelle qui se met en place dans un premier temps. La révolution « communiste » de 1792-1794 se fait également au nom du peuple : c’est en s’accusant mutuellement de trahir sa volonté et ses intérêts que les révolutionnaires s’éliminent les uns les autres. Depuis lors, la démocratie, ou « pouvoir du peuple », est devenue l’une des valeurs majeures de la république. Mieux, puisqu’elle est universaliste, l’idéologie moderne analyse le monde entier au travers de ce prisme : elle trace une ligne de partage absolue entre les pays démocratiques et ceux qui ne le sont pas et considère la démocratie comme un objectif à atteindre dans toutes les régions du monde.

    Dans l’esprit des républicains, la démocratie va de pair avec les autres valeurs de la modernité, en particulier la liberté et l’égalité des individus. Les individus étant libres, ils doivent pouvoir décider eux-mêmes des lois qui s’imposeront à la société et choisir leurs dirigeants. Etant égaux, ils doivent détenir un droit égal de participer au suffrage.

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