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divers - Page 148

  • Sur le blog de Michel Onfray : le Président de la République, qu’est-ce qu’un chef? (2)*.

    Venant de la banque, du libéralisme et de la haute fonction publique, personne n’a obligé Emmanuel Macron, huitième président de la V° République, à se réclamer du général de Gaulle, qui n’aimait ni la banque, ni le libéralisme, ni la haute fonction publique -qui le lui ont d’ailleurs bien rendu…
    De la même manière, annoncer une présidence jupitérienne, avec une parole rare, ne relevait d’aucune autre obligation chez lui que de pure et simple communication électoraliste. Dans l’image officielle qu’il se fait et veut donner de lui, il choisit de poser négligemment son fessier sur le bord d’un bureau et de placer bien en vue trois volumes de la prestigieuse collection des éditions Gallimard: la Pléiade. On sait depuis que, dans ces trois volumes savamment choisis et mis en scène par son service communication, on trouve les Mémoires du général de Gaulle.

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  • Quand s'élève la parole royale...

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    En un soir de confinement, Elisabeth II, la reine d’Angleterre, souveraine du Royaume-Uni et du Commonwealth, a prononcé un discours qui, par sa simplicité et sa brièveté, a porté au-delà des frontières mêmes du pays sur lequel elle règne sans politiquement gouverner. Evidemment, certains n’ont pu s’empêcher de comparer sa courte intervention télévisée avec celles, plus longues, plus dramatisantes et moins consensuelles de l’actuel locataire du palais de l’Elysée ; les mêmes ont pu évoquer les différences de réactions à l’égard des deux chefs d’Etat, plus crispées et souvent agressives envers le président français quand elles semblaient pour la plupart plus bienveillantes, voire admiratives, envers la monarque d’un pays dont les Malouins chantent encore le rejet à la façon du mot de Cambronne…

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  • Résiste, prouve que tu existes...

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    Ces paroles de "Résiste", une chanson composée par Michel Berger pour France Gall, me sont toujours apparues comme une devise, en tout cas comme une honorable injonction, quand je travaillais, magistrat, au sein de l'espace judiciaire.

    Il est clair que dans l'acte de résistance, au quotidien ou de manière grandiose ou non dans l'Histoire, il y a souvent au départ une envie de s'affirmer, de se distinguer, de sortir du lot, de démontrer qu'on n'est pas dans le troupeau des attentistes ou des frileux et qu'on n'a pas besoin de la victoire pour oser sortir du bois et de la mêlée indistincte, incertaine, des événements.

    En même temps, le savoir et l'expérience font apparaître - c'est souvent une source d'ironie - une tendance à se qualifier de résistant pour tout et n'importe quoi.

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  • Entretien avec Anatoly Livry, docteur ès lettres, critique de l'université française - Vive l'Europe

  • Sur le blog de Michel Onfray : Le professeur. Qu'est-ce qu'un chef ? (1).

    Nous sommes mi-mars. Dans les médias, on parle alors beaucoup du professeur Raoult.

    C’est une grande passion française que, pour beaucoup, d’avoir un avis sur tout, y compris quand on n’a ni compétence ni travail à convoquer ou à mobiliser en la matière.

    J’ai souvenir d’un intellectuel français aujourd’hui académicien qui fut capable en son temps de donner un avis sur un film qu’il n’avait pas vu… Il disait aussi, en mai 68, qu’il fallait "essayer des enfants"; il profère aujourd’hui sa haine de cette époque mais sans pour autant faire son autocritique … Il y eut un temps un avis gastronomique publié par un critique sur un site Web alors que le restaurant n’était pas encore ouvert. C’est sans compter sur les journalistes qui tiennent chronique littéraire depuis des décennies et qui encensent ou démontent un livre juste parce qu’il faut détester ou vénérer son auteur pour de pitoyables raisons mondaines (la plupart du temps parisiennes) dans lesquelles le ressentiment, plus que l’oeuvre, joue un rôle majeur. Quand Bernanos écrit: "les ratés ne vous rateront pas", il affirme un vérité psychologique majeure…

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  • Recension de “Ils ont tué le Tsar” de Nicolas Ross, par Serge Gadal

    Nicolas Ross, Ils ont tué le Tsar. Les bourreaux racontent, préface et postface de Nicolas Ross, traduction des documents par Jean-Christophe Peuch, Éditions des Syrtes, 2018, 320 p., 20 euros

    L’exécution du tsar Nicolas II et de la famille impériale dans le sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses légendes ayant trait notamment à la survie de certaines des grandes-duchesses (Anastasia en particulier).

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