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divers - Page 204

  • Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne.

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    Franck Timmermans
    Membre du Bureau politique du Parti de la France
    Sitôt tombés les résultats des Européennes, les Médias lancèrent l’hallali, et la stratégie du duo Wauquiez – Bellamy fut vite taillée en pièces. Evidemment, et c’est à cela que se reconnaît la Droite française, ses propres caciques s’étaient rués sur la carcasse pour en découdre avec Sens Commun responsable présumé de l’horrible dérive réactionnaire. Au banquet on pouvait reconnaître le mufle écumant de Raffarin, suivi des incontournables Bachelot, Devedjian, Estrosi, tous pour la plupart déjà acquis à Macron. Mais la curée fut aussi couronnée par le revirement empressé des scélérats de la Droite forte, l’ancien fronto-mégrétiste Peltier et Geoffroy Didier. Enfin, le coup de grâce à l’aventure droitière des LR fut apporté par sa Majesté Sarkozy, qui avait pourtant oint l’initiative d’une tape dans le dos encourageante. Cet incroyable règlement de compte entre seconds couteaux d’une famille enfin agonisante illustre assez bien la veulerie de ces gens, même au sortir d’une élection sans grand enjeu pour le Pays. La peur, la haine, la trahison des idées, oui c’est à cela que se reconnaît la Droite française que l’on peut qualifier de « chiraquienne » pour ces 45 dernières années. En juin 1984, Chirac avait en effet prévenu : « J’exclus toute négociation avec M. Le Pen, tant son idéologie diffère de la nôtre ! ».
    De quelle idéologie s’agissait-il ? Philippe Tesson répondait d’ailleurs à Chirac dans le Quotidien de Paris du 9 juin : « si Le Pen réalise de bons scores c’est parce qu’il voit venir vers lui de la gauche comme de la droite des électeurs frustrés dont le dépit confine à la rage (...) des votes d’humeur sans portée idéologique profonde et auxquels Le Pen est lui-même incapable de donner une portée idéologique profonde. ». Peut-être que Tesson venait de trouver la définition du Populisme…
    Par la suite, Chirac n’en resta pas là et déclara à plusieurs reprises que son Mouvement (le RPR) « et le FN n’avaient pas les mêmes valeurs ». Lesquelles ??? Il les précisa en avril 2002 pour justifier son refus de débattre au 2e tour de la présidentielle avec le Président du FN : « C’est le combat de toute ma vie, un combat au nom de la morale et d’une certaine idée de la France (...) Tous nous sommes réunis par le refus de l’extrémisme, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie »… Ah ! Enfin un semblant d’argument qui tente de différencier la Droite nationale de la Droite parlementaire aux affaires depuis 1958.
    Le combat de toute une vie pour Chirac sera passé par bien des virages et sinuosités fort éloignées d’une ligne de rectitude : vente de l’Huma à 18 ans, RPF par « hasard », ministre « bulldozer » de Pompidou, il trahit ensuite le parti gaulliste mené par Chaban pour soutenir Giscard en 1974 ; il rompt avec celui-ci ensuite et fonde le RPR ; il publie en 1978 le discours de Cochin aux accents résolument nationaux ; mais il trahit ensuite Giscard en 1981 et fait élire en sous-main Mitterrand ; et de celui-ci devient en 1986 le 1er Premier Ministre de la 1re cohabitation, ce qui ne manqua pas de créer une collusion au grand dam des militants RPR !
    Sur le plan législatif, Premier ministre de Giscard, il chapeauta la Loi Veil et instaura aussi la Loi du funeste regroupement familial des immigrés, Loi que Giscard considérera plus tard dans ses mémoires comme une grave erreur. Redevenu député en 1981, Chirac ne manqua pas de voter l’abolition de la peine de mort créant l’incompréhension dans son propre camp.
    Si Le Pen n’a jamais été un idéologue (heureusement), on peut affirmer que Chirac eût pour ligne de conduite un constant et sans scrupule opportunisme. Il fut aussi un menteur patenté car ses accusations d’extrémisme, de racisme et d’antisémitisme défient la raison. D’abord, si elles avaient été fondées, il aurait eu maintes fois avant 2002 l’occasion de le prouver et de prononcer la dissolution du FN, soit depuis Matignon (1974 et 1986), soit depuis l’Elysée (95). Ensuite, prétextant ses « valeurs » incompatibles, il nia avoir rencontré JMLP. Or, il l’a fait au moins deux fois, dont une attestée par une poignée de main estivale sur une photo de l’évènement, et l’autre attestée par Charles Pasqua dans ses mémoires, et confirmée par JMLP. Celle-ci eut lieu entre les deux tours de la présidentielle, afin de tenter de trouver un modus operandi pour faciliter le vote des électeurs du FN en faveur de Chirac. JMLP le fit et appela lors du rassemblement du 1er mai 1988 les Français à un choix assez clair, qui fit la une du Figaro chiraquien : « Non, non, non, Pas une voix pour Mitterrand ! ». Cette réunion est capitale car d’abord à aucun moment Chirac ne refusa les voix du FN, même aux motifs qu’il invoquera en 2002 ! Ensuite, cette réunion eut lieu fin avril 1988, soit seulement 7 mois après l’affaire du « Détail » de septembre 1987 ! Sept petits mois. C’est dire si la diabolisation était et est toujours à géométrie variable, et qu’elle est sans rapport aucun avec de prétendues valeurs ! Enfin, celles de la morale républicaine furent bafouées par ce même Chirac quand il devint lui-même le 1er Président de la Ve République condamné pour des faits d’emplois fictifs, institutionnalisant de fait la corruption au plus haut sommet de l’État. Une honte !
    Entre 1980 et 2005, le RPR fut le parti qui eut le plus d’élus et de responsables condamnés pour des faits aggravés de corruption, certains qui avaient pourtant voté à l’unisson pour la clarification des financements politiques et électoraux en 1990-92 ! Et je n’aborde pas là les affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique dans les années 70 (Boulin, de Broglie etc).
    Aujourd’hui, que deviennent les Chiraquiens en dehors de leur sport préféré de savonner la planche de leurs amis ? Nous avons Balladur et Léotard toujours fort gênés par l’affaire Karachi ; nous avons le chant du cygne pour le couple insatiable de Levallois Perret, les Balkany ; et pour Sarkozy, allaité politiquement aux mamelles de Chirac et Pasqua, il y a encore des épées de Damoclès : les affaires Bismuth, Bygmalion et Khaddafi… Une paille !
    Mais l’ancien Président est digne de Chirac et il continue via ses mémoires à distribuer les bons et mauvais points comme si son avis et sa personne avaient encore la moindre importance !
    Quelles « valeurs » partager aujourd’hui avec une maffia qui a conclu jadis un véritable Yalta politique avec le PC dans nos villes, et fut souvent mêlée à la corruption ?
    Si Marion Maréchal souhaite raviver l’union des Droites, je lui conseillerai de trier le bon grain de l’ivraie car le bon grain est très rare ! Elle a raison de préparer l’avenir du Pays, là où sa tante n’essaye que de sauver le sien. Mais qu’elle ne brade jamais nos vraies valeurs pour cela, celles de la France éternelle, celles des vrais Français fiers de leurs racines. Cela passe par une rupture totale avec les émules du chiraquisme et du sarkozysme, dont le slogan pitoyable « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » doit être relégué aux seules rillettes !
  • L'École du misérabilisme

    6a00d8341c715453ef0240a4b8df00200b-320wi.jpgDernière invention du laïcisme scolaire : la lutte pour la quasi-gratuité des cantines scolaires. De longue date il est acquis que l'État ne dispense plus seulement l'instruction publique : il administre l'Éducation nationale. Cette machine à formater le peuple fonctionne avec un succès que l'on ne mesure pas assez souvent.

    Or, éduquer suppose évidemment nourrir.

    Sur son blog hébergé par Mediapart, Jean-Paul Delahaye[1] relaye à cet égard la nouvelle posture adoptée par le Comité national d'action laïque. On l'avait oubliée cette bonne vieille nuisance, filiale du grand-orient de France. L'obédience toujours largement marxiste, s'est toujours acharnée à maintenir les liens entre socialistes et communistes. Coupée de la maçonnerie anglo-saxonne et des loges déistes dites régulières, depuis qu'en 1877 elle s'est proclamée athée, elle représente aujourd'hui encore, en gros, la moitié des francs-maçons français, 50 000 sur 100 000. Son grand œuvre permanent, son projet, à toujours consisté à construire une forme de socialisme maçonnique[2].

    Le Comité national d'action laïque est apparu officiellement en 1953 pour lutter contre la meilleure loi favorisant la liberté des familles éducatrices, la loi Barrangé votée en 1951 sous la Quatrième république.

    Au commencement de la Cinquième république, le gouvernement de Michel Debré avait imaginé, et mis au point en 1960, un système considéré comme analogue mais sous contrôle étatique. On institua ainsi le secteur privé sous contrat, sous-traitant du public.

    L'ancienne école libre devint de la sorte prisonnière des subventions de l'État. Mais, quand même ceci entraîna, de la part du CNAL, une vague de mobilisations. Se retrouvèrent dans la rue, sans succès à l'époque, tous les marcheurs professionnels, du PCF aux radicaux-socialistes.

    En 1983, sous Mitterrand, la gauche étant revenue au pouvoir tenta la réforme Savary. Celle-ci était soutenue par nos chers laïcistes. Mais elle fut alors enrayée par l'énorme mobilisation de centaines de milliers de familles françaises attachées à un enseignement de qualité et, osons écrire ici un gros mot : largement catholique.

    Une fois de plus, d'ailleurs, au lieu d'aller plus loin en position de force, au lieu d'exiger le retour au libre choix des familles, la hiérarchie se précipita à l'époque sur un compromis sauvegardant sa part de marché.

    Enfin en 1994, grâce des manifestations pourtant bien moins nombreuses et moins familiales, les laïcistes, c'est-à-dire les partis de gauche, le grand-orient et le CNAL, obtinrent leur revanche en empêchant la mise en place de la timide loi Bourg-Broc, imaginée par le gouvernement Balladur pour mettre à jour la loi Falloux de 1850.

    Aujourd'hui, on s'apprête à fonder une nouvelle croisade du politiquement correct laïc et obligatoire.

    Les prémisses de cette campagne laissent rêveur. Delahaye, cité plus haut résume ainsi l'argumentation : "Quand la puissance publique ne remplit pas son obligation de gratuité, écrit-il, elle aggrave les problèmes des élèves pauvres."

    En avant par conséquent vers plus de gratuité, autrement dit plus de subvention, plus de redistribution, c'est-à-dire plus de misérabilisme dans le discours public et médiatique. On nous parlera au nom des plus démunis, auxquels d'ailleurs on ne donne jamais, ou le moins possible, la parole.

    En matière scolaire et éducative comme pour le reste, pourtant, il paraît dommage qu'en France on ne connaisse pas ce proverbe français : ce qui n'est pas cher ne vaut pas cher.

    Ceux qui connaissent le bon cœur du peuple italien savent, ou croient savoir, qu'on obtient à peu près tout de ses responsables de tout niveau quand on invoque les enfants. En Angleterre, les choses marchent un peu différemment : on peut administrer une bonne fessée aux petits garnements mais malheur à celui qui mettrait en cause la place affective des animaux de compagnie.

    Depuis Victor Hugo, en France, ce sont plutôt les Misérables que l'on suppose détenir par essence les voies de la vérité et de la justice. Cette dérive post-quarante-huitarde des lubies romantiques n'en finit pas d'empoisonner toute réflexion.

    Il n'en a pas toujours été ainsi. Certes depuis Ambroise de Milan (340-397) beaucoup de commentateurs, notamment chez les auteurs catholiques, se sont employés à confondre les pauvres et les justes. Mais, au contraire, dans les écoles de pensées, et notamment dans les religions marquées par l'idée de prédestination[3], sans nécessairement croire que l'argent fait le bonheur, on a pu avoir tendance à identifier la prospérité à l'élection divine, et la misère au châtiment des réprouvés.

    Disons le d'emblée l'excès des deux idées a conduit dans l'histoire à des aveuglements également liberticides. La justice et la liberté suivent d'étroits sentiers de montagne où il convient de ne tomber dans aucun des deux ravins.

    Cependant, dans la patrie de Robespierre, de Bourdieu et du modèle social que le monde nous envie, règne de nos jours sans partage la revendication égalitaire. Étranglant sans retenue ses deux compagnes officielles, liberté qu'elle liquide et la fraternité qu'elle feint, son principe s'impose en absolu. La remettre en cause expose aux excommunications majeures. On se trouve en face d'un vrai tabou. Mais si l'égalitarisme ne marche jamais et nulle part dans la pratique, la volonté égalitaire relève de l'Utopie ordinaire. Et celle-ci ne peut conduire qu'à toujours plus d'intervention systématique de l'administration et toujours plus de répression. Nos diaboliques forcenés de l'égalitarisme n'y renonceront jamais. Tout économiste peut le remarquer : "on sait depuis longtemps que la gratuité est toujours, d’une façon ou d’une autre, une façon de mieux vendre"[4] Qu'importe, promesse de services sans contrepartie, le mot gratuit sonne de façon magique. Interdit de le contester.

    JG Malliarakis

    Apostilles
    [1] cf. "Ce que l’insuffisance de gratuité à l’école fait à la scolarité des élèves pauvres"
    [2] cf. "Socialisme maçonnique", par AG Michel.
    [3] À tort ou à raison les bons esprits et les faux lettrés en chargent les calvinistes, qui s'en défendent, et les musulmans supposés adeptes du fatalisme.
    [4] cf. article "Le mythe de la gratuité", par Olivier Babeau, in L'Opinion 28 mars 2018.

    https://www.insolent.fr

  • L'intervention de Vincent Vauclin (La Dissidence française) lors du colloque de Valence en Espagne samedi dernier

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    Vincent Vauclin intervenait samedi dernier lors de la conférence internationale « Nous sommes l’Europe » à Valence (Espagne), organisée par l’Asociación Cultural In Memoriam Juan Ignacio (ACIMJI) et les Lansquenets de Gabriele Adinolfi.

    Cet évènement a rassemblé plus d’une centaine de participants, et a réuni des représentants de France (Dissidence Française), d’Italie (Centro Studi Polaris), de Pologne (3 Droga), d’Espagne (ACIMJI), d’Autriche (Institut Suworow) et de Grèce (Aube Dorée) autour d’interventions et de débats sur la question européenne et les menaces qui pèsent sur la souveraineté et l’identité de l’Europe. Dans une interview exclusive diffusée à cette occasion, Jean-Marie Le Pen a dénoncé la submersion démographique qui menace les peuples européens et a plaidé pour l’instauration immédiate d’une politique de restriction du droit du sol, du droit d’asile et du regroupement familial.

    Retrouvez ci-dessous la vidéo de l’intervention de Vincent Vauclin :

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  • Têtes à Clash n°52 : Marion Maréchal, le début de quelque chose ?

    Franck Tanguy reçoit Gabrielle Cluzelle, Jean-Louis Masson, Xavier Moreau et François Samson. Ils débattent de l’actualité de Marion Maréchal, du regain de popularité pour l’exécutif et du bateau à migrants Sea-Watch 3.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n52-marion-marechal-le-debut-de-quelque-chose

  • « Bienvenue en Macronie ! » actualité de juin 2019 avec Jérôme Bourbon

  • [RADIO THERMOPYLES] Sécession, Reconquête et Optimisme Héroïque

  • Conférence géopolitique d'Éric Zemmour, invité du Multipolar World Institute de Bruxelles

    Alexandre del Valle recevait Éric Zemmour sur le thème de « l’Europe et le retour des Nations ». au Multipolar World Institute de Bruxelles.

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