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divers - Page 95

  • Baccalauréat « cadeau Bonux » !

     

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    La chronique de Philippe Randa

    Dans quelques mois, ce sera, comme chaque année, pour des milliers de lycéens, l’examen du Baccalauréat. Fébrilité ou franche angoisse pour les uns, cauchemars pour d’autres…

    Cauchemars ? Comme on les comprend ! Rendez-vous compte qu’en 2020, 4 % des candidats ont échoués ! Hé oui ! selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le taux de réussite après rattrapage, n’a atteint que 95,7 %, vous rendez-vous compte ?

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  • Philippe de Villiers, sur la cérémonie des César : « La France de Louis Lumière est plongée dans le noir »

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    « Un cauchemar pour ceux qui aiment le cinéma et qui repensent à tous les grands chefs-d’œuvre classiques du cinéma français. » Philippe de Villiers ne mâche pas ses mots pour décrire la désastreuse soirée des César de ce week-end. Il en appelle à retrouver « ce qui relève de l’absolu : quand on est Français, la France, et quand on est humain, le Beau ».

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  • Le temps des technocrates

    Voici un livre savant, dense, un brin austère, et dont l’auteur, un Américain, affiche un beau cursus universitaire : diplômé de Columbia et d’Oxford, Philip Nord est professeur à Princeton. A ce spécialiste de la France moderne et contemporaine, on doit des travaux sur la démocratie au XIXe siècle ou sur les impressionnistes et la politique. A priori, du classique et du sérieux. L’ouvrage qu’il publie aujourd’hui, dont l’édition américaine date de 2010, porte d’ailleurs un titre qui ne fait pas rêver : Le New Deal français. Et pourtant, il s’agit, sur le plan historiographique, d’une petite bombe. Que veut prouver Philip Nord ? Schématiquement, qu’entre la crise des années 1930 et les débuts de la IVe République, un mouvement de fond a conduit la France à se doter d’instruments de planification économique, d’un système plus élaboré de protection sociale, d’un secteur de production directement contrôlé par l’Etat, et d’une politique culturelle émanant également de la puissance publique. Le New Deal français, à l’instar de celui qui marqua le mandat de Roosevelt, aux Etats-Unis, à l’issue du krach de 1929, marque le retour de l’Etat, contre le libéralisme économique et politique de la IIIe République. Mais derrière ce dessein, explique toujours Philip Nord, il y a des hommes. Ils ont fait Sciences Po, croient à la force des politiques publiques et veulent moderniser le pays. Ministres, hauts fonctionnaires et techniciens, on les appellera un jour les technocrates. Ils sont à l’oeuvre avant-guerre à Paris, sous l’Occupation à Vichy, dans le gouvernement de Pétain, ou à Londres et à Alger avec de Gaulle, puis à Paris à la Libération. Sans méconnaître les ruptures politiques et constitutionnelles de 1940 et 1944, l’auteur met ainsi en lumière des continuités souterraines. Dans le domaine de la santé ou de la démographie, par exemple, des projets conçus sous la IIIe République ont été institutionnalisés par Vichy puis repris par la IVe République, un changement de nom permettant la transition. Philip Nord, méprisant les attendus idéologiques concernant cette période, insiste donc sur la force des réseaux et des liens au sein d’une même génération pour expliquer une certaine permanence de l’Etat, par-delà les changements de régime.

    Jean Sévillia

    Le New Deal français, de Philip Nord, Perrin, 454 p., 25 €.

    Sources :  (Edition du  vendredi 19 février 2016)

    https://www.jeansevillia.com/2016/04/05/le-temps-des-technocrates/

  • Louis XVIII face à la question sociale : quelles leçons en tirer ?

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    La toile est un champ de bataille et il n’est pas certain qu’il soit le meilleur vecteur du débat d’idées car, trop souvent, elle n’est que le lieu du lynchage, de l’invective et de la calomnie : cela en est souvent désespérant pour qui conçoit la « disputatio » politique comme un moyen de faire progresser ce qui paraît nécessaire pour le pays et ses populations, ou comme celui d’élever les hommes vers des causes honorables, par l’intelligence et la réflexion… Mais elle peut parfois permettre, entre gens de bonne volonté, d’évoquer quelques vérités et de les valoriser quand elles sont ignorées de l’éducation nationale comme des médias. Ainsi, sur la Révolution française et la question sociale, par exemple. Voici ci-dessous les extraits d’une réponse qu’il m’est arrivé de faire il y a quelques semaines sur un réseau social bien connu… (Le débat portait sur la condition ouvrière en France.)

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  • La Commune : ne pas s'y perdre.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Il y a 150 ans débutait la Commune de Paris.
    Nationalistes et nationaux ne peuvent qu'être partagés. Notre tentation de louer les vertus d'une insurrection aussi anti-prussienne qu'anti-bourgeoise est grande. Notre rejet de la carmaniole post-imperiale ne l'est pas moins.
    D'un côté, le peuple résistant, la foi patriotique, le refus de l'étranger, la volonté sociale, le colonel  Louis  Rossel (en médaillon ci-dessus). De l'autre l'anti-chistianisme acharné, les incendies, les exactions, la chienlit révolutionnaire des internationalistes, l'ignoble Louise Michel, les redoutables blanquistes...
    D'un côté le mur des Fédérés et l'ombre sanglante de la bourgeoise thieriste, de l'autre le chaos, la canaille rouge et les prémices de l'utopie communiste.
    La révolution nationale n'est pas un bloc.
  • #81 - Bertrand Renouvin sur le thème "Passé, présent et avenir du militantisme"

  • Scènes de combat

    Dès sa naissance, « Le Fig Mag » se fit le chantre de l’anticommunisme, de la liberté scolaire, de l’opposition au règne mitterrandien et de la lutte contre le gauchisme culturel. Récit de ces années au cours desquelles le journal était déjà en pointe dans les grands combats idéologiques qui agitaient la France.

    Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
    Samedi 7 octobre 1978 : premier numéro du Figaro Magazine. En une, un portrait (dessiné) du président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Le chancelier de la République fédérale d’Allemagne était alors son ami Helmut Schmidt, tandis que, de l’autre côté du mur de Berlin, dans la République démocratique allemande d’Erich Honecker, la Stasi fichait les citoyens.

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