
Aux abords du phare touristique de la capitale, l’amoncellement de piles usagées est la conséquence directe de la vente à la sauvette de tours Eiffel lumineuses et autres chiens en peluche animés.
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Aux abords du phare touristique de la capitale, l’amoncellement de piles usagées est la conséquence directe de la vente à la sauvette de tours Eiffel lumineuses et autres chiens en peluche animés.
Colin Todhunter
Le « capitalisme du désastre » [1] et les récits de crise servent actuellement à manipuler l’opinion publique et à faire accepter une série de mesures douloureuses qui, sans cela, ne bénéficieraient pas d’un soutien politique suffisant.
Ces mesures sont promues par de puissants intérêts financiers espérant en tirer des gains atteignant des milliards de dollars. Ils cherchent à obtenir le contrôle total de l’alimentation et de la manière dont elle est produite. Leur vision fait partie d’un programme plus large visant à redéfinir la façon dont l’humanité vit, pense et agit.
C'était l'un des cadeaux les plus offerts pour ce Noël 2022 : Le Monde sans fin. Miracle énergétique et dérive climatique, le livre du polytechnicien Jean-Marc Jancovici et du dessinateur Christophe Blain, est effectivement un best-seller depuis sa sortie à l'automne 2021. 500.000 exemplaires vendus pour une grosse BD sur la question énergétique et le réchauffement climatique, certes attrayante et pédagogique, mais aussi bourrée de chiffres, d'idées et de mise en perspective historique : un tel succès mérite le détour. Il traduit l'intérêt du public et sa recherche d'une parole sérieuse, scientifique et dégagée des postures idéologiques. J'y suis entré à reculons et en suis ressorti enchanté, conforté dans une position que l'on pourrait qualifier de droite écologique, pragmatique : méfiance réaliste et argumentée vis-à-vis des miroirs aux alouettes que représentent les éoliennes et le solaire, soutien - tout aussi réaliste et rationnel - au nucléaire.
L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low tech » (basses technologies) et à privilégier la sobriété. Cet ingénieur, issu de l’Ecole centrale de Paris est directeur général de l’AREP, l’agence d’architecture de la SNCF. Il est l’auteur, en 2014 de L’Age des low tech (Seuil) et vient de publier, en collaboration, La ville stationnaire (Actes Sud), un ouvrage sur la question de l’étalement urbain et les moyens de le stopper. On est là dans une démarche écologique intelligente très loin des barjots à la Sandrine Rousseau qui s’en réclame.
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Source : Le Monde 29/12/2022
Les faits se sont produits le 18 décembre sur la commune de Saint-Just-et-Vacquières, près d’Alès (Gard) : des militants écologistes ont tenté de scier un morceau de pylône supportant une ligne à très haute tension. Un acte qu’ils ont revendiqué dans un communiqué anonyme adressé le 23 décembre au média en ligne Reporterre, spécialisé dans les questions environnementales. Pour le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), “c’est un acte très rare car compliqué à mettre en œuvre. Heureusement, il n’y a eu aucun impact sur le réseau, ni de coupure d’alimentation“.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur du mondialisme ? L'homme a publié un ouvrage remarqué par les médias :"Un monde sans fin". Jean-François Auzolle, ingénieur centralien, s'est attelé à sa lecture pour en faire la critique dans "Politique & Eco". Il pointe les mensonges et les propos qui relèvent du lobbying pour le profit de ceux qui ont la volonté de s’ enrichir avec l'augmentation des prix de l'énergie. Des amis au service d'une idéologie qui a transformé les Nations Unies en outil technocratique à des fins subversives. Jean-François Auzolle dépeint aussi un portrait précis de celui que les commissions chargées d'établir une économie globalisée s'arrachent. Comme le disait Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
La démocratie c’est permettre aux gens, à tous les gens, y compris le dernier des abrutis (et nous sommes tous l’abruti de quelqu’un) de pouvoir avoir un avis sur des sujets qui ne sont pas dans son champs de compétence.
Le charcutier qui fait les meilleures rillettes du coin, n’est pas économiste, il n’est pas médecin, il n’est pas physicien nucléaire, ni spécialiste des éoliennes. Mais, la démocratie c’est lui permettre de donner son avis sur ces sujets aussi… qui vont façonner sa vie.
Les pénuries d'énergie et la flambée des prix de l'électricité ont poussé l'Allemagne à augmenter sa consommation de charbon, malgré l'engagement du pays à lutter contre le changement climatique, a rapporté jeudi l'agence de presse Bloomberg, qui précise même que les niveaux de pollution dans le pays ont parfois atteint ceux de l'Inde et de l'Afrique du Sud.
Bernard Plouvier
Vaniteux comme lui seul peut l’être, et battant sur ce point tous ses prédécesseurs, notre Génial Grand Timonier a osé organiser une parade de la défaite footballistique dans la capitale, espérant regonfler son score de popularité, bien réduit depuis l’envolée des prix à la consommation, l’apparition d’une pénurie énergétique et la multiplication des dépôts de bilans d’entreprises.
Par ses choix politiques dépourvus de bon sens, il est effectivement responsable d’une partie de tout cela. Mais béni – sinon des dieux auxquels nul n’est encore tenu de croire – du moins par le hasard, il est secouru par notre étoile.