Entretien publié dans le n°3532 de Rivarol (cliquez ici)
La crise du « gaz russe » est un rappel de l’importance de l’indépendance énergétique pour une nation. La situation implique aussi d’ouvrir un débat sur l’utilité réelle des « énergies vertes » pour assurer notre approvisionnement stratégique. Bernard Germain revient pour nous sur ce sujet qu’il connaît bien.
Rivarol : Vous vous attaquez dans vos livres à l’escroquerie des énergies vertes. De quand date l’apparition de ce terme et pourquoi est-il devenu si important dans la propagande étatique ?
Bernard Germain : Le terme « énergies vertes » est un synonyme d’« énergies renouvelables ». Ces termes sont apparus au début des années 2000 et proviennent d’un double phénomène :
l’apparition de la théorie du réchauffement climatique en 1990, devenue « dérèglement climatique » car cette théorie du réchauffement a quelques difficultés à s’imposer scientifiquement. En effet, le GIEC (qui dépend de l’ONU) a été pris la main dans le sac, à plusieurs reprises, à tordre la réalité afin de confirmer ses affirmations loin d’être évidentes et surtout non confirmées scientifiquement. Le CO2 a toutefois été décrété responsable de tous nos malheurs climatiques et le « bilan carbone » est devenu le nouveau credo des « progressistes » et gouvernements.