Le 19/05/2022
Les mensonges du solaire et de l’éolien avec Loïk LeFloch-Prigent : « Nous n’arriverons pas, avec l’éolien et le solaire, à combler notre déficit énergétique avec de l’énergie abondante et bon marché »
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Le 19/05/2022
Les mensonges du solaire et de l’éolien avec Loïk LeFloch-Prigent : « Nous n’arriverons pas, avec l’éolien et le solaire, à combler notre déficit énergétique avec de l’énergie abondante et bon marché »
Par Jon Miltimore
Le jour de la Terre, Wynn Alan Bruce, un écologiste et photographe du Colorado âgé de 50 ans s’est immolé devant la Cour suprême des États-Unis.
À la suite de sa mort, ses amis ont déclaré qu’il s’inquiétait du changement climatique. Kritee Kanko, la scientifique en chef de l’Environmental Defense Fund a déclaré :
« Ce gars était mon ami. Ce n’était pas un acte de suicide. C’est un acte de compassion profondément intrépide pour attirer l’attention sur la crise climatique. »
L’acte de Bruce n’est qu’un exemple de la peur croissante du changement climatique, une peur qui porte préjudice aux humains de diverses manières, notamment par une montée de ce qu’on appelle « l’anxiété climatique ».
Est-ce un revirement spectaculaire de nos mamamouchis européens qui seraient frappés par la grâce de la réalité et l’esprit-saint du pragmatisme ?
La Commission des Transports Européenne vote contre l’arrêt des moteurs thermiques en 2035
« La Commission des Transports de l’Union européenne a demandé une modification du paquet Fit pour 55 mesures, se prononçant en faveur d’une transition écologique prenant en compte un mix de solutions technologiques et non pour l’interdiction pure et simple des moteurs thermiques.
Camille Galic
Le virage que Bruxelles vient d’annoncer – et que nous avions prévu dès le 29 mars –, est capital mais surtout révoltant : sous prétexte d’« assurer la sécurité d’approvisionnement des Etats membres, confrontés à l’immense défi du remplacement de 155 milliards de mètres cubes de gaz russe par an, soit 40 % de leur consommation » et surtout dans le cadre des sanctions frappant la Russie, l’Union européenne va recourir au gaz naturel liquéfié (GNL), originaire notamment des Etats-Unis et dont l’empreinte carbone est très supérieure à celle du gaz qui nous arrive de Russie par pipe-line.
Sandrine Rousseau (EELV) : “On va pas regarder dans le lit des gens ? Mais si. Et on va regarder dans les foyers des gens ce qu’il s’y passe”.
Francis Bergeron Présent cliquez ici
L’INGÉNIEUR BERNARD GERMAIN avait pris une retraite qu’il supposait tranquille dans une petite ville bretonne de bord de mer. Mais il apprend soudain qu’une installation de méthanisation va être implantée à proximité. Esprit curieux, il se renseigne sur cette technique et son utilité. Il va alors découvrir qu’il s’agit tout simplement d’une escroquerie écologique.
Carcassonne, un véhicule prend feu
Un bus électrique sans passagers a pris feu vendredi au niveau d’un pont SNCF à Carcassonne. “C’est sa batterie en lithium qui a pris feu“
Paris. La RATP retire 149 bus électriques après un nouvel incendie
Il est difficile de croire qu’un organisme international officiel mente effrontément. C’est pourtant ce que fait le GIEC, émanation des Nations-Unies censées représenter l’intérêt de l’humanité. Il l’a fait par exemple lorsqu’il a déclaré en 2011 que l’humanité pourrait se passer des énergies fossiles en 2050 et que « près de 80 % des besoins d’énergie de l’humanité pourraient alors être satisfaits par les énergies renouvelables. » Or toutes les projections montrent que ces dernières ne pourront répondre au mieux à cette date qu’à 10% des besoins et que les énergies fossiles en satisferont toujours près de 80 %. D’autres mensonges, tout aussi grossiers, concernent l’évolution de la température terrestre, la montée supposée des eaux, la survie de la faune et de la flore… L’invité de « Politique & Eco », l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau, les énumère dans son ouvrage « Les douze mensonges du GIEC ». Passionnant !
https://www.tvlibertes.com/les-12-mensonges-du-giec-politique-eco-avec-christian-gerondeau
Sabine Delanglade
Crises et transition énergétique nous ont montré que certains matériaux étaient essentiels. Il aurait fallu y penser avant.
Il suffit de taper le mot « pénurie » sur Google ou plus simplement sur le moteur de recherche documentaire des « Echos » pour déclencher une véritable avalanche : profils qualifiés, matériaux, gaz, blé, greffons, Ehpad, engrais, chauffeurs de bus, marins, papier, médicaments, bois... N’en jetez plus. A part de candidats à la présidentielle, manquerait-on de tout, un peu partout sur la planète ? Le secrétaire général de l’ONU prédit des « ouragans de famine ». Philippe Chalmin, une sorte de « pape » français des matières premières, nuance comme il aime le faire : « La plupart du temps il s’agit davantage d’un sentiment de pénurie que de réelle pénurie. » Un peu comme le fameux « sentiment d’insécurité ». En tout cas, le sentiment de pagaille lui est bien réel.
Ces gens sont fous !
Le prix du pétrole multiplié par quatre en deux ans, celui du gaz par dix sur la même période, le blé par deux et demi… Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, les prix des matières premières flambent à une vitesse record et le monde se découvre une nouvelle fois à la merci de leurs vastes oscillations. Le choc se ressent partout, à commencer par les factures d’électricité et de gaz. La croissance mondiale devrait être réduite d’au moins un point, mais sans doute plus, et il est même question d’une récession pour 2023.
Conséquence logique et inévitable de la loi du marché ? Ou signes évidents de profonds dysfonctionnements ? Le commerce des matières premières, éminemment politique, n’a jamais fonctionné aussi mal. « Le plus incroyable dans cette affaire est la façon dont les gouvernements en ont perdu le contrôle en quarante ans », estime Javier Blas, coauteur d’un passionnant livre-enquête sur le sujet (The World for Sale, avec Jack Farchy, Penguin, non traduit). Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’université Paris-Dauphine, qui dans l’ensemble soutient le système actuel, le dit à sa façon : « En quarante ans, toutes les matières premières sont devenues des commodités qui s’échangent comme n’importe quel produit. »