Il a bien essayé de faire son trou sur Instagram. Mais avec l’omniprésence d’Emmanuel Macron, ce fut peine perdue. « Il », c’est Xavier Bertrand. Vous vous souvenez ? Le héros qui a résisté une seconde fois au RN lors des dernières régionales. Disparu, depuis, noyé par la 4e vague, les millions de vaccins et de passe sanitaire. D’ailleurs, on ne sait pas trop ce qu’il pense, Xavier Bertrand, du passe sanitaire, du Conseil constitutionnel, de ces centaines de milliers de Français qui manifestent. Peut-être qu’il l’a dit sur Insta… Peut-être.
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Candidature de Xavier Bertrand : déjà pschitt ?
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Les enjeux occultés de la présidentielle
Mathieu Bock-Côté
La polarisation autour du passeport sanitaire et le vaste mouvement de protestation qu’il suscite pourraient dérégler en profondeur les paramètres de la prochaine élection présidentielle. La question du passeport sanitaire, qui a reçu le nihil obstat du Conseil constitutionnel, sous quelques réserves, soulève assurément des questions fondamentales sur le modèle de société qu’il risque d’engendrer. Mais l’émergence en temps réel d’un clivage autour de cet enjeu est d’une autre nature et canalise les passions politiques dans une impasse, et cela plus encore lorsqu’il s’exprime dans sa formule plus extrême, avec le clivage entre pro-vaccins et antivax. Ce dernier habille dans un langage nouveau l’affrontement depuis un bon moment ritualisé entre les «républicains» et les « populistes », entre la « démocratie » et l’« extrême droite » entre les « progressistes » et les « lépreux ». Les schémas politiques les plus stériles des dernières années sont réactivés pour accueillir cette nouvelle querelle tout en écrasant la complexité du monde : on en vient presque à oublier qu’on peut être tout à la fois partisan de la vaccination massive tout en confessant de vraies réserves devant la société du traçage généralisé.
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Muscler le bras gauche du positionnement d’Éric Zemmour ?, par André PELLEN.
Bien qu’elle ne soit pas officielle, l’idée d’une candidature de l’éditorialiste à la prochaine élection présidentielle se fait de plus en plus certaine. Pour notre lecteur, s’il veut espérer l’emporter, il doit garder la porte ouverte à gauche, notamment sur les questions économiques.
Que Loïk Le Floch-Prigent, réputé mentor en chef du candidat putatif, ne soit pas vraiment un économiste de droite ne semble pas suffire à rassurer Michel Onfray.
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Éric Zemmour fait un nouveau pas vers la candidature
Sans l’avoir encore annoncé, Éric Zemmour se dirige résolument vers une candidature aux prochaines élections présidentielles. Se confiant, le 4 août, dans les pages de Nice-Matin, il refusait toujours de répondre à la question qui brûle toutes les lèvres. Cependant, les rumeurs se sont déjà transformées en certitudes, confirmées par l’animation qui règne autour du polémiste. Un réseau se crée, multipliant les ramifications, préparant le terrain pour celui qui sera sûrement l’outsider du combat vers la plus haute fonction étatique.
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Propositions des candidats à la présidentielle sur l’immigration : Macron 2/20, Zemmour 19/20
Il devient impossible d’évacuer la question migratoire pour les hommes politiques.
Chacun tient donc un discours sur le sujet… Reste à faire la part des choses entre « éléments de langage » et mesures possiblement efficaces…
Macron : 2/20
Impossible, pour Macron, d’ignorer complètement le sujet. Après quatre ans de pouvoir, il évoque donc le nécessaire contrôle de l’immigration. Juste ce qu’il faut pour susciter l’indignation (surjouée) des associations immigrationnistes. Des déclarations floues avec une crédibilité proche de zéro de la part d’un homme qui a laissé entrer 1,5 million d’étrangers depuis son accession à la présidence (voir les chiffres officiels commentés par Jean Paul Gourévitch) et qui a dissous, pour délit d’opinion, Génération identitaire qui réclamait simplement le contrôle des frontières terrestres de la France. -
Sur Marianne, les enjeux essentiels de la Présidentielle : l’Europe.
Premier épisode de notre série sur ces enjeux essentiels qui devraient être au coeur de la campagne présidentielle : l’union européenne. La supériorité du droit européen sur la loi fondamentale des états-membres est-elle légitime ?
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Complot contre la démocratie ?
Les médias poussent des cris d’orfraie à propos d’un complot contre la démocratie fomenté aux États-Unis par le Parti républicain. L’Express déclare gravement que « les républicains sapent la démocratie », « dérivent vers l’autoritarisme », « recourent à des pratiques dignes d’une république bananière ». Le Figaro ne recule devant aucune assertion épique : « Les républicains cherchent à limiter l’exercice du droit de vote », « mettent en péril tout l’édifice sur lequel repose la démocratie américaine ».
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L’indécence de Renaud Muselier ?
Un copain de prépa (c’était sous Giscard, il y a donc prescription) exhibait sur la porte de son armoire de chambre une cordelette avec une bonne dizaine de petits nœuds. Un grigri, peut-être ? Pas du tout. Sur un bout de papier, l’explication : « Chaque fois que je b…, je fais un nœud ». C’était évidemment faux et ce copain ne se prenait pas au sérieux. Certes, ce n’était pas de très bon goût mais que voulez-vous, tout le monde n’a pas fait ses classes à Buckingham Palace.
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Pourquoi Emmanuel Macron peut gagner (Acte II)
Il y a cinq ans, Polémia, sous la plume de Jean-Henri d’Avirac était le premier média à envisager la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017. À contre-courant des commentaires du moment, Jean-Henri d’Avirac récidive sur un pronostic similaire, dans une vision pour l’heure assez iconoclaste et dont chacun mesure, y compris l’auteur, la fragilité compte tenu de l’extrême versatilité de l’électorat et de l’imprévisibilité des événements politiques ou sanitaires pouvant surgir à dix mois du scrutin.
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« Élections, piège à cons » … Et la vaccination ?
Pour les uns, s’être fait vacciner, c’était pouvoir partir en vacances à l’étranger. Pour d’autres, c’était pouvoir avoir la visite de ses enfants sans craindre de se faire contaminer par eux. Pour d’autres, c’était accomplir son devoir de citoyen en participant à la mise en place d’une immunité collective.
Pour d’autres, c’était une nécessité pour éviter, demain, un nouveau confinement. Pour d’autres, c’était tout simplement suivre l’avis de son médecin. Pour d’autres, encore, c’était se fier à un ami qui, travaillant dans un laboratoire, garantissait l’honnêteté de l’industrie pharmaceutique.