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Le philosophe Michel Onfray et la journaliste de Valeurs actuelles Charlotte d'Ornellas, se sont affrontés sur plusieurs terrains philosophiques, comme celui de la foi dans le domaine politique, de la laïcité au Liban et de l'identité. Un débat animé par François de Voyer, président du Cercle Audace, au théâtre de La Scène Parisienne.
Le livre d'Eric Zemmour, mis sous les projecteur d'une actualité systématiquement déformante et appauvrissante, risque de ne pas être reçu comme il le mérite. Mélancolie française est l'ouvrage non d'un journaliste, mais d'un penseur politique. Brillant, plein d'idées et d'intuitions éclairantes, il nous rend l'envie d'être français. Sur la France, rien n'est paru d'aussi clair depuis L'histoire de France de Jacques Bainville et, dans un registre plus universitaire, L'histoire de l'unité française de Marie-Madeleine Martin. C'est à lire ! Christophe Mahieu et Joël Prieur, les deux critiques de Monde et Vie, discutent ici sur ce livre et sur les perspectives inédites qu'il nous ouvre à propos de ce que l'on pourrait appeler la géopolitique française à travers les âges.
Joël Prieur : Dites-moi Christophe, vous qui êtes bien renseigné sur notre petit génie médiatique, sa mélancolie, sa manière d'avoir mal à la France, comme disait le Père Bruckberger, ce n est pas un peu… surjoué ?
L’élection présidentielle américaine se rapproche à grands pas. À titre personnel, souhaitez-vous la réélection de Donald Trump ? Un second mandat de ce président vous réjouirait-il, ne serait-ce que pour voir la tête de ses opposants, américains comme européens ?
Alain de Benoit : Je souhaite sa réélection, mais à défaut ou faute de mieux. Comme vous le savez, le personnage n’a pas grand-chose pour me plaire. Ce n’est pas tant ce qu’on lui reproche habituellement (son style, sa brutalité, sa vulgarité) qui me choque, car je pense que c’est au contraire ce qui lui vaut d’être apprécié de bon nombre d’Américains, ce qu’on s’entête à ne pas comprendre de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est plutôt que son projet me paraît nébuleux, que sa politique étrangère est à mon avis exécrable, et que l’homme ne convient pas pour diriger ce qui demeure quand même (provisoirement au moins) la première puissance mondiale. Il n’y a, au fond, que trois véritables chefs d’État dans le monde d’aujourd’hui : Vladimir Poutine, héritier de l’ancien Empire russe, Xi Jinping, héritier de l’ancien Empire chinois, et Recep Tayyip Erdoğan, qui cherche à recréer l’ancien Empire ottoman. Donald Trump a sans doute des qualités, mais il n’a pas la dimension d’un homme d’État.
"Je sors de la séance des questions d'actualité au Gouvernement. Le Premier Ministre et le Ministre de la Santé ont été incapables de répondre avec cohérence aux questions des parlementaires... Le bricolage gouvernemental atteint des sommets !"