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entretiens et videos - Page 432

  • Xavier Raufer : La criminalité en France à l'heure du déconfinement. (EDLQ#17)

  • DÉCONFINEMENT : LES FAUTES DE L'ÉTAT

  • Eric Zemmour : « Les médias ne sont plus un contre-pouvoir mais le pouvoir. Ils excommunient les rebelles et sermonnent la population.» (Vidéo)

    Eric Zemmour : « Les médias ne sont plus un contre-pouvoir mais le pouvoir. Ils excommunient les rebelles et sermonnent la population. » Emission face à l’info du 26/05/2020.


  • Pourquoi la Révolution française a basculé dans la terreur ?

    Pourquoi la Révolution française a basculé dans la terreur ?

    Lors de la célébration du bicentenaire de 1789 sous le deuxième mandat du président Mitterrand, on a vu le ton monter entre les historiens tenants d’une Révolution française “globalement positive” et les « empêcheurs de célébrer en rond », quelques historiens refusant le discours officiel sur la Révolution libératrice. Au premier rang de ceux-là, il y avait Pierre Chaunu, historien renommé en France et à l’étranger mort en 2009, membre de l’Institut et l’un des représentants les plus prestigieux de l’école historique française. Dans cet entretien, Chaunu montre comment la persécution antireligieuse à l’égard des catholiques a joué un rôle clé dans la Révolution étant la principale raison qui l’a fait basculer vers des formes d’intolérance et de terreur incompatibles avec les idéaux dont elle se réclamait. Il s’est passé un certain nombre d’années depuis cet entretien mais ces réflexions sur la Révolution ont gardé leur fraîcheur leur actualité.

    Bernard Mitjavile : Quand on considère le massacre des Vendéens et la terreur, on peut se demander qu’est-ce qui a fait basculer dans l’intolérance une Révolution qui avait commencé avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et l’affirmation de la liberté de conscience ?

    Pierre Chaunu : Reprenons les choses depuis le début. L’historien américain Timothy Tackett a éclairé le débat par son étude du problème religieux en commençant par les cahiers de doléances, cahiers qui représentent par rapport à l’opinion publique les éléments les plus activistes qui sont déjà gauchis. Prenez les principales demandes du tiers état : suppression de la dîme : 10% ; confiscation des biens de l’Eglise : 2% ; élection des évêques et des curés : 1 %. Autrement dit, toutes les mesures que va prendre la Constituante à l’encontre de l’Eglise ont été soutenues par une toute petite minorité qui dans tous les cas ne dépasse pas 10% des rédacteurs des cahiers. Or, ces rédacteurs, les gens qui ont tenus la plume étaient déjà proche du mouvement révolutionnaire ce qui ne correspondait pas à l’opinion de l’ensemble de la population.

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  • Alain de Benoist : « Même au Moyen Âge, le confinement des bien-portants n’a jamais permis d’endiguer une épidémie ! »

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    Aujourd’hui que les choses paraissent en voie d’apaisement, peut-on dire que le gouvernement, même si manifestement pris de court, en a trop fait ou pas assez face à l’épidémie, ou juste fait comme il pouvait ?

    Il n’y a pas d’autre mot pour le dire : la réaction des pouvoirs publics face au Covid-19 a été proprement calamiteuse. Cinq mois après le début de l’épidémie, nous n’avons toujours pas atteint la capacité de dépistage que nous aurions dû avoir lorsque les premiers morts sont apparus. Le gouvernement s’est d’abord réfugié dans le déni (ça ne viendra pas chez nous, c’est une grippette), après quoi nous avons assisté à un incessant défilé de cafouillages, de consignes contradictoires et de mensonges d’État. Rien n’avait été prévu, alors que des voix nombreuses s’étaient élevées, ces dernières années, pour laisser prévoir une nouvelle pandémie venue d’Asie. La cause première réside dans l’incapacité des pouvoirs publics à raisonner au-delà du court terme. Mais la cause la plus fondamentale est que, pour se conformer aux règles de l’idéologie libérale, on a voulu soumettre le secteur de la santé publique à des principes de rentabilité, de concurrence et de gestion à flux tendu qui ont entraîné la fermeture de milliers de lits, la destruction de stocks de réserves, la précarisation croissante d’un personnel déjà sous-payé. En d’autres termes, nous avons intégré au système du marché un domaine qui est, par définition, hors marché. Le résultat a été un effondrement généralisé des capacités de l’hôpital public.

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  • Agnès Thill : « Nous voulons savoir la vérité sur la pénurie des masques »

    La députée Agnès Thill a interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran au sujet de la pénurie des masques durant la pandémie, et sur les propos d’Emmanuel Macron affirmant le contraire.

    Elle s’explique au micro de Boulevard Voltaire et dénonce « ceux qui se lavent les mains ».

    Vous êtes une députée non inscrite de l’Oise, ex-membre du groupe parlementaire de La République en marche. À l’Assemblée nationale, vous avez interpellé Olivier Véran sur la gestion des masques par ce gouvernement, mais également par le gouvernement précédent. Pourquoi avez-vous posé cette question ?

    Le manque de masques me choque et choque bon nombre de Français. Les soignants eux-mêmes ont manqué de masques. Le premier médecin mort en service du Covid-19 est de Compiègne. Cinq autres médecins ont suivi dans l’est de la France. On nous dit qu’il n’y a pas eu de pénurie. C’est tout de même un tour de passe-passe facile. Pénurie veut dire zéro.
    Leur explication était qu’il y en avait peu ou pas assez. Donc, leur politique fut restrictive. Ils en ont donné très peu pour que tout le monde en ait et qu’on ne puisse jamais dire zéro. C’est exactement comme si j’avais un seul gâteau pour trente personnes. Il n’y en aurait évidemment pas assez. Si je donne une part à chacun, vingt personnes n’en auront pas. Je donne donc une miette à tous et personne ne pourra dire qu’il n’en a pas eu. Ils en ont évidemment tous manqué. La miette ne satisfera personne.

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