Régis Le Sommier est reporter de guerre et directeur de la rédaction du média Omerta. Pour Boulevard Voltaire, il revient sur tous les fronts, y compris ceux qui sont passés, actualité au Moyen-Orient oblige, au deuxième plan dans les médias : que sont devenus les combattants de Wagner après la disparition de Prigojine ? Sur le front russo-ukrainien, Régis Le Sommier a réussi à rencontrer certains d'entre eux et à les « confesser ». Il fait alors une découverte étonnante : de nombreux mercenaires de Wagner ont été réaffectés dans l’armée russe après le décès de leur chef.
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[L’invité] « La cause palestinienne a toujours été extrêmement sanguinaire »
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La Bataille d’Advikka sera un Bakhmut 2.0, véritable tournant majeur de la guerre en Ukraine
L'Ukraine, ayant chanté tout le printemps sa victoire contre la Russie
Se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.
Et la Russie en fut fort aise et lui dit :Eh bien ! Dansez maintenant !
Jusqu'à peu, on ne parlait que de la contre-offensive ukrainienne qui était censée terrasser l'armée russe et provoquer une crise politique majeure à Moscou avec un régime-change à la clef qui aurait mis la Russie dans l'escarcelle américaine.
Mais la défaite de l'Ukraine a mis à mal les plans qui devaient aboutir à l'incarcération de Vladimir Poutine au tribunal International de La Haye et les événements du 7 octobre en Israël ont permis à l'Occident d'occulter ce qui se passe en Ukraine.
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Mauvais présages
De gros nuages sombres s’accumulent dans le ciel du Moyen-Orient. Quand l’orage va-t-il éclater ? Quand tout l’arsenal otano-occidental sera déployé et positionné. Apparemment, les mises en garde n’ont pas suffi. Ni la mallette nucléaire de Poutine ni les Kinjal patrouillant au-dessus de la mer Noire n’ont réussi à dissuader l’Occident de persévérer dans la mise en œuvre de son projet apocalyptique. Malgré les appels à la raison de la majeure partie de la population mondiale, on voit les pays européens, sous divers prétextes, affluer par petits groupe dans la zone Méditerranée orientale – mer Rouge – golfe Persique. C’est ainsi que l’on voit arriver de généreuses aides avec des porte-hélicoptères et des navires de débarquement, soit-disant pour proposer une assistance médicale aux Gazaouis privés de leurs centres de soins et de leurs hôpitaux que Netanyahou a opportunément pris soin de faire bombarder pour justifier la nécessité de ce déploiement de générosité occidentale. Poutine, Xi et leurs amis réussiront-ils à stopper cette folie meurtrière ? Espérons-le, mais cela semble de plus en plus difficile.
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L’Iran et la Russie tendent un piège occidental en Palestine
Le seul pays qui pourrait détourner l’Occident de l’Ukraine est Israël. Mais les États-Unis et leurs alliés tombent dans un piège existentiel s’ils pensent qu’une victoire au Proche-Orient sera plus facile à remporter qu’une victoire en Europe.
Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran – avec la Chine dans les coulisses – tend un piège élaboré teinté de Sun Tzu, à l’Hégémon au Proche-Orient.
Hormis Israël, il n’existe aucune entité sur la planète capable de détourner l’attention, en un clin d’œil, de la débâcle spectaculaire de l’Occident en Ukraine.
Les bellicistes en charge de la politique étrangère américaine, qui ne sont pas exactement des piliers bismarckiens, pensent que si le projet Ukraine est irréalisable, le projet Solution finale en Palestine pourrait au contraire être une promenade de santé (nettoyage ethnique).
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Israël contre le dôme médiatique de la culpabilisation
Polémia
Le traitement médiatique de la dernière horreur en date du conflit israélo-palestinien est une preuve de plus de la faiblesse du monde occidental face à la stratégie globale de culpabilisation.
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De la géopolitique
La géopolitique, discipline maudite ?
En français, l’acception du mot « géopolitique » est imprécise. C’est un terme étrange, car que peut bien vouloir signifier une « politique de la terre » ?
La géopolitique n’est pas la géographie politique, discipline dans laquelle excella son « inventeur », André Siegfried, quand celui-ci analysait les forces politiques de la IIIe République d’après le relief, les paysages et les mentalités. La géopolitique n’est pas de la géographie électorale, discipline dans laquelle on cartographie les résultats des élections, nationales ou locales afin de les analyser. La géopolitique n’est pas non plus la diplomatie expliquée par des cartes, ni de la stratégie, et encore moins de l’histoire accommodée à un raisonnement géographique quelconque.
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Les terribles prévisions pour l’armée française en cas de “guerre de haute intensité”
— par Pierre-Alain Depauw — 27 octobre 2023
Emmanuel Macron, de plus en plus va-t-en-guerre, a annoncé que la France devrait être prête en 2030 – tiens, comme l’Agenda 2030 ? – à la “guerre de haute intensité”.Des dépenses d’environ 400 milliards d’euros seront étalées sur sept ans pour atteindre cet objectif. -
L’Iran, le Liban, le Hezbollah frappent très fort Israël
Les derniers développements au Moyen-Orient sont à couper le souffle ! Dans cette vidéo, nous analysons l’escalade des tensions entre l’Iran, le Liban et le Hezbollah, avec des frappes percutantes sur Israël.
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Vers une nouvelle conception de la stratégie. À propos de Terre et Mer de Carl Schmitt
Dans l’œuvre gigantesque qu’a produit le penseur, juriste et philosophe allemand Carl Schmitt, il existe un remarquable opuscule qui tranche tant par la clarté de la thèse que par l’érudition fournie. Il s’agit de Terre et Mer.
Le lecteur français prend connaissance de ce précis de géostratégie maritime ou, plus exactement, de « thalassopolitique ». Le terme, forgé sur celui de « géopolitique », a été conçu par le préfacier et ami de Schmitt, Julien Freund.
Poursuivant dans ce livre une réflexion entamé pendant le second conflit mondial, Carl Schmitt se propose de mettre en lumière un domaine entièrement neuf de la stratégie : le monde vu de la mer ou, plus exactement, pris à partir de l’angle marin.
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Philippe de Veulle :''En l'état, personne ne peut empêcher l'offensive militaire sur #Gaza''.