La présidente de la Commission européenne, accompagnée d’une quinzaine de commissaires européens, se rendait à Kiev, le 2 février dernier, afin de renouveler son soutien au gouvernement ukrainien. Il s’agissait, pour Bruxelles, d’envoyer un « signal fort ».
On avait commencé par parler gros sous, comme d’habitude, avec les milliards que l’Union européenne dispense sans compter et, surtout, sans s’interroger sur leur destination finale malgré les affaires de corruption qui ont récemment visé plusieurs hauts dignitaires du régime, et notamment le vice-ministre de la Défense ukrainien, Viatcheslav Chapovalov.