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géopolitique - Page 260

  • Faute de succès sur le front, l’Ukraine pourrait préparer une provocation à la centrale nucléaire de Zaporijia

    Faute de succès sur le front sud à présenter lors du sommet de l’OTAN qui se tiendra à Vilnius dans quelques jours, l’Ukraine pourrait être tentée de mener une provocation à la centrale nucléaire de Zaporijia afin de justifier une intervention plus directe de l’Occident dans le conflit avec la Russie.

    Après un mois d’offensives infructueuses, à envoyer ses soldats mourir en vagues successives sur les défenses russes en région de Zaporijia et de Donetsk, l’Ukraine a bien dû se rendre à l’évidence. Kiev n’aura aucun résultat positif à présenter les 11 et 12 juillet 2023, à la réunion de l’OTAN qui se tiendra à Vilnius. Or, cette absence de résultat positif veut dire que l’Ukraine risque de voir l’aide financière et militaire occidentale diminuer. Ce que Zelensky ne peut pas se permettre. Sans cette aide, la guerre serait finie rapidement, et l’économie ukrainienne s’effondrerait immédiatement.

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  • Autant de cibles

    par Andrei Martyanov

    Maintenant, le pays 404 veut naturellement… des navires. Oui, ils exigent des navires des pays de l’OTAN. Ils veulent des navires modernes, rien de moins.

    «L’Ukraine s’attend à recevoir des partenaires occidentaux des navires de guerre dotés d’une capacité et d’un potentiel conçus pour servir pendant 10 à 15 ans à un niveau technique élevé, a déclaré le vice-amiral Oleksiy Neizhpapa, commandant des forces navales du pays. «En tant que commandant, j’attends évidemment beaucoup (des partenaires occidentaux – ndlr) et j’aimerais avoir des navires plus modernes ? Bien sûr, la construction de nouveaux navires est un processus assez long. Dans le même temps, il est prévu de recevoir certains navires qui ont la puissance et le potentiel nécessaires pour servir dans les forces navales pendant encore 10 à 15 ans à un niveau technique élevé», a déclaré Neizhpapa dans une interview accordée au média en ligne du ministère ukrainien de la Défense, ArmiyaInform».

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  • Le mythe de l’impasse ukrainienne

    par Larry Johnson

    De nombreux dirigeants occidentaux mettent aujourd’hui en avant le thème de propagande d’une impasse inévitable dans la guerre d’Ukraine. En d’autres termes, l’Ukraine se battra contre la Russie jusqu’à l’immobilisme. C’est l’espoir illusoire. Ne me croyez pas sur parole. Il suffit de parcourir ces titres récents :

    «Les États-Unis doivent prévoir une impasse en Ukraine» (New York Magazine)
    «L’Ukraine tente de mettre fin à l’impasse sur le champ de bataille» (AP News)
    «L’Ukraine doit saisir l’opportunité de Wagner» (The Washington Post)
    «Trêve ou impasse sanglante ? Tout dépend du printemps ukrainien» (The Guardian)

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  • Des mercenaires américains témoignent des horreurs sur le front ukrainien

    «Le pire jour en Afghanistan et en Irak est un grand jour en Ukraine», a estimé un mercenaire américain expérimenté, cité par le Daily Beast. Un autre soldat a avoué subir «la pire» de ces guerres auxquelles il a participé. Ils ont aussi évoqué le faible niveau de formation des militaires de Kiev et l’ordre de tuer un maximum de Russes.

    Deux mercenaires américains qui ont combattu aux côtés des troupes ukrainiennes ont été choqués par la situation difficile au front et les combats féroces, relate le site américain Daily Beast.

    «Le pire jour en Afghanistan et en Irak est un grand jour en Ukraine», a confié l’un d’eux.

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  • Les prédicateurs de la mondialisation


    On peut pardonner à Sainte Greta son ignorance. Faute d'être allée à l'école, les principes de la thermodynamique appliquée aux volumes atmosphériques lui échappent complètement.
    On peut hausser les épaules quand Macronescu essaie de capter le vote vert en annonçant qu'il va interdire le réchauffement climatique dans la Constitution.
    Et pourquoi ne pas faire condamner en justice les tremblements de terre, les cyclones, les éruptions volcaniques, les tsunamis et les chutes de météorites tant qu'il y est ?
    Tout est possible chez un démagogue...
    Mais que dire des pseudo-savants qui soutiennent des énormités ?
    Veulent-ils surpasser Lyssenko, Sokal et l'homme de Piltdown au palmarès des supercheries scientifiques ? Ou sont-ils stipendiés pour colporter une panique irraisonnée sur laquelle s'engraissent toutes sortes d'entreprises troubles qui prétendent sauver la planète ?
    La question mérite d'être posée quand on voit avec quelle mauvaise foi les médias menteurs appartenant au Nouvel Ordre Mondial parlent d'unanimité et  de consensus, alors que la doctrine du GIEC n'est validée que par 600 personnes environ.

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  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 2/2

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    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    1) les sous-marins nucléaires lance-engins (SNLE), instruments très fiables dans le cadre d'une politique de dissuasion ; ils sont armés de missiles balistiques (entre 16 et 24) dont la portée a été régulièrement augmentée depuis les années 60… En 1960, les missiles américains Polaris avaient une portée de 1.500 miles nautiques ; les futurs Trident IID5 auront, eux, une portée de 6000 miles nautiques ! L'Union Soviétique possède les missiles SS N8 d'une portée de 4.500 miles nautiques, les nouveaux SS-20 étant en cours d'élaboration. Quant aux cinq SNLE français, ils sont armés de missiles M20 (portée : 3.000 km), en attendant la nouvelle génération des M4 ayant une portée de 4.000 km.

     

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  • LE GRAND BASCULEMENT. (IV)

    L’alignement lamentable du président français sur l’Union Européenne et donc sur les Etats-Unis, ces chers alliés toujours à l’écoute des dirigeants européens grâce aux grandes oreilles de la NSA, symbolise cruellement le grand basculement. Il y eut un de Gaulle, allié de l’Amérique en difficulté à Cuba, mais libre  d’en critiquer les dérives dans l’ex-Indochine. Il y eut un Sarkozy au moins pendant un temps, lors de la présidence française du Conseil européen, capable d’apporter une solution à la crise géorgienne en jouant les intermédiaires pacificateurs, comme il convient au chef d’Etat d’ une puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

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  • L’armée régulière russe est en passe de devenir l’armée la plus puissante au monde dans les combats terrestres

    Ces derniers jours, nous avons beaucoup entendu parler des réalisations exceptionnelles de la société militaire privée Wagner sur le champ de bataille. Leur victoire dans les combats sanglants qui ont duré des mois pour prendre Bakhmout/Artyomovsk et Soledar leur a valu le respect de toute la Russie, un respect qui a même survécu à la disgrâce que le patron de Wagner, Evgueni Prigojine, a fait peser sur leurs têtes par sa mutinerie armée irréfléchie au cours du week-end dernier.

    En effet, dans le discours qu’il a prononcé hier devant les commandants militaires qui s’étaient opposés à la marche de Wagner sur Moscou et avaient forcé Prigojine à négocier un accord, le président Vladimir Poutine a reconnu que le groupe Wagner avait fait preuve d’une plus grande efficacité sur le champ de bataille que les propres troupes régulières du ministère de la Défense.

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  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 1/2

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    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    Deux pensées géopolitiques

    La réflexion sur la stratégie maritime, à l’heure du retour de la géopolitique en politologie, participe de cette volonté des hommes de mieux intégrer dans leur intelligence du jeu des États les éléments de la géographie planétaire. Carl Schmitt le faisait remarquer : nous vivons sur une planète que nous avons appelé la “Terre” ; or, les 2/3 de la surface de cette “Terre” sont composés d’étendues marines ! L’école traditionnelle de géopolitique se compose dès lors de deux courants : le courant “continental”, très répandu dans les milieux européens (Haushofer, mais aussi Clausewitz) et le courant “océanique”, mis en valeur dans l’aire culturelle anglo-saxonne (Mahan) mais aussi, paradoxalement, en France, avec l’Amiral Castex, le Contre-Amiral Sanguinetti ou l'Amiral Pierre Lacoste.

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