Personne ne s’était aventuré à imaginer combien de manifestants se rassembleraient devant l’Assemblée nationale pour soutenir leur police. Personne n’était capable de prédire si Darmanin, qui avait annoncé sa participation, y serait applaudi ou conspué. Beaucoup de policiers avaient appris que la manifestation serait sous contrôle, « institutionnalisée », car pilotée par Darmanin lui-même, avec le soutien actif des réseaux maçonniques très puissants dans la haute hiérarchie policière.
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Descente de police (Présent)
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Les points sur les i... et sur les j
Enfin, on va pouvoir parler d'autre chose que des restrictions sanitaires sans éprouver le sentiment de prêcher dans le désert.
Or, la tentative assez grossière, pour ne pas dire grotesque, d'un Darmanin tendant à récupérer la mobilisation syndicale des policiers ce 19 mai, ne doit pas nous impressionner. Le pouvoir, et la classe politique, se trouvent interpellés désormais de façon massive sinon radicale, sur la question de l'insécurité. Associée aux deux autres "i" lancinants qui pourrissent notre société française, l'islamisme et l'immigration, cette question semble appelée à produire les résultats prévisibles aux élections locales de juin.
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Manifestation de police à Paris : Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti hués !, par Nicolas Gauthier.
En France, dès que survient un drame, il est coutume de promulguer une nouvelle loi et d’organiser une manifestation. La colère de nos forces de l’ordre, militaires et policiers, en demeure la parfaite illustration.
En effet, après les crimes qu’on sait, perpétrés contre ceux qui sont chargés de nous protéger, le gouvernement devait donc réagir ; d’où loi de circonstance entraînant manifestation d’urgence dont on ne sait trop bien qu’elle n’est que de façade.
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Manifestation des policiers devant l'Assemblée : timides revendications et bal des faux-culs
L'avis de Jean-François Touzé
De la même manière qu'il n'y a pas d'amour mais seulement les preuves que l'on est capable d'en donner, en politique il ne peut y avoir de soutien aux forces de l'ordre sans volonté de rétablissement de l'autorité de l’État, de réaction musclée aux agressions, aux meurtres barbares, aux atteintes contre les principes de la Nation, et de répression sans faille de la délinquance déferlante.
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Qui sont les « Black blocs » ? Révolutionnaires mais idiots utiles du mondialisme
Depuis les images spectaculaires retransmises par les médias à l’occasion de ce que l’auteur nomme la « bataille de Seattle », survenue en marge d’une rencontre de l’OMC en 1999, tout le monde a vu ces silhouettes masquées et vêtues de noir affronter, lors de manifestations, des policiers lourdement équipés sur fond de nuées de gaz lacrymogène et de succursales de banques dégradées.
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Manifestation des policiers : le gouvernement va-t-il protester contre lui-même ?
Après des semaines particulièrement éprouvantes, les fonctionnaires de police descendent dans la rue. Mercredi, à l’appel des syndicats, ils se rassembleront devant l’Assemblée nationale, à Paris, pour demander plus de sévérité pour les « agresseurs des forces de l’ordre ».
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Remis en liberté pour défaut d’interprète
Qu’en pense Eric Dupont-Moretti ?
Au tribunal de Perpignan, en l’absence d’interprète, personne n’a pu comprendre et communiquer avec un suspect néerlandais, rapporte L’Indépendant. L’homme, qui revenait d’Espagne, avait été contrôlé le 5 mai à un péage autoroutier avec 14 kilogrammes de cannabis cachés sous un siège de sa voiture. Il a été libéré.
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TERRORISME : comprendre et définir !
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Brest : des pompiers attaqués par une « centaine de jeunes ». Une note de la direction de la police demandait formellement aux policiers de ne pas intervenir en raison notamment de la fin du Ramadan
Ouest-France – Jeudi 13 mai 2021, les pompiers sont intervenus dans le quartier de Pontanezen, à Brest (Finistère), pour éteindre des feux de voiture. Ils se sont retrouvés face à une centaine de jeunes équipés de mortiers qui ont perturbé leur intervention et tapé sur leurs camions. La police était à proximité mais n’est pas intervenue.
Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 mai 2021, les pompiers de Brest (Finistère) sont appelés pour un feu de voiture rue Corot, dans le quartier de Pontanezen. Avant de rentrer dans ce quartier considéré comme sensible, ils se retrouvent à proximité avec les policiers pour décider des modalités d’intervention.
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Angers : « Un cancer s’est implanté », face aux dealers qui ont pris possession de leur immeuble, des habitants font de la résistance
A la fin du mois d’avril, un groupe de dealers a pris possession d’un immeuble de la rue Jeanne-Quémard, dans le quartier de Belle-Beille, à Angers (Maine-et-Loire). Confrontés à l’insécurité, aux menaces et aux dégradations, des habitants ont décidé de s’unir pour se protéger. Et, ils l’espèrent, mettre un terme à la loi imposée par les trafiquants.
La vie paisible des habitants du 64, rue Jeanne-Quémard, dans le quartier de Belle-Beille, à Angers, n’est plus qu’un lointain souvenir. À deux pas du campus universitaire, leur immeuble, un empilement sur dix étages d’appartements HLM, a vu s’implanter un groupe de jeunes hommes très gênants. Ils sont arrivés il y a trois semaines, c’était un samedi se souviennent différents locataires. J’ai croisé un gars dans les escaliers, avec cagoule et capuche sur la tête, confie l’un d’eux.
En quelques jours, un four a été monté. Autrement dit, un point de trafic de drogue très actif. Hall de l’immeuble, cage d’escalier, caves, terrain de jeu, parking alentour : les dealers ont pris possession des lieux. Ils arrivent à 11 h, 11 h 30 et restent jusqu’à 2 heures du matin ont constaté les habitants du 64. Ce sont des garçons, de 13 à 21 ans. Il y a aussi un groupe de jeunes filles. […]