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insécurité - Page 901

  • Nouvelle campagne du Bloc identitaire contre les islamistes présents en France

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    Depuis une douzaine d’années, le Bloc identitaire est en pointe contre l’islamisation de la France et d’Europe. Il le prouve avec sa nouvelle campagane d’autocollants : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !” Dans un communiqué, le Bloc identitaire explique cette campagne :

    Avec 2.000 combattants engagés dans l’État Islamique ou les autres groupes djihadistes en Irak et en Syrie, le nombre le plus important parmi tous les pays européens, la France est directement concernée par une menace qui peut aussi frapper – à tout moment – chez nous. Dans une nouvelle vidéo de l’État Islamique diffusée sur internet depuis quelques jours, un djihadiste francophone déclare :“Nous allons lancer des appels à tous les frères qui vivent en France pour tuer n’importe qui, civils, vous serez jamais à l’abri”

    Mohammed Merah et Mehdi Nemmouche nous l’ont prouvé : les futurs ou ex-djihadistes sont autant de bombes à retardement et le risque d’attaque meurtrière n’a jamais été aussi élevé sur notre territoire.

    Mais surtout :

    Le Bloc Identitaire tient à rappeler que c’est aussi, et surtout, en France, que doit se mener la lutte contre l’islamisme – qu’il s’inspire du salafisme ou des Frères Musulmans, comme dans le cas de l’UOIF, que cela soit dans les quartiers, les prisons, ou les mosquées. Il est grand temps aussi d’en finir avec la bienveillance envers le Qatar qui assure le financement des groupes djihadistes qui nous ont déclaré la guerre.

    Car l’émotion suscitée par l’assassinat d’Hervé Gourdel doit désormais laisser la place à l’action, le Bloc Identitaire lance une grande campagne militante intitulée : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !”

    >>Pour commander les autocollants

    http://fr.novopress.info/177075/nouvelle-campagne-du-bloc-identitaire-contre-les-islamistes-presents-en-france/
  • Nos quartchiers ont du talent

    Il n’y a pas à dire, la France sait vivre. Si, dans les couloirs feutrés de nos institutions, on sent nettement que la tension liée à une situation globale pas facile-facile oblige les uns et les autres à raser les murs et les dorures républicaines en serrant les fesses, le petit peuple français, de son côté, n’hésite pas à vivre avec l’exubérance qui lui est coutumière. Et cette exubérance permet de ramener quelques pépites journalistiques, grumeaux de faits divers dont l’intérêt n’est pas toujours où l’on pense.

    Et pour illustrer mon propos, je voudrais évoquer le temps d’un billet quelques uns de ces quartiers sensibles qui font régulièrement les meilleures pages des faits divers dans les journaux à tirages médiocres de nos localités désœuvrées. Ici, par quartiers « sensibles », on n’entend pas, comme l’adjectif tendrait à le faire croire, des quartiers émotifs, charnels ou sentimentaux, mais plutôt pénibles ou douloureux pour qui s’y aventure sans connaissance de cause.

    oh noes !Par exemple, le Cours Victor Hugo à Bordeaux fut l’objet, il y a quelques semaines, de quelques articles dans la presse régionale, où l’on découvrait que sa situation y est devenue, en plus de cinq mois, ingérable, que les plaintes s’accumulent (tapage diurne et nocturne, trafics de toutes sortes, vols), émanant de commerçants et de riverains. Pire, les terrasses des cafés et restaurants sont devenues infréquentables à certaines heures. Des punks à chiens traînent mollement dans le coin et, comme le note Alexandra Siarri, l’adjointe aux affaires sociales, avec la diplomatie habituelle de la politicienne rompue à l’exercice communicationnel pas choquant-padamalgam-bisou compatible, « le sentiment d’insécurité progresse sur ce secteur ».

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  • Xavier Raufer : « Les Français issus de l’immigration surreprésentés dans les chiffres de la déliquance »

    À vous croire, le gouvernement mentirait sur les chiffres réels de l’insécurité. Est-ce dû à la seule politique « angélique » de Christiane Taubira ?

    Le gouvernement ne ment pas, stricto sensu. Tous mes chiffres proviennent de sources officielles, services de police ou de gendarmerie, offices centraux divers, accessibles à qui les recherche. Mais le gouvernement « vend » comme une vraie baisse, à des journalistes toujours plus incompétents ou complices, de simples effets de déplacement – par exemple entre les cambriolages de résidences principales, en baisse, et des maisons de campagne; et là, ça augmente fort.

    Or, la baisse serait réelle si à la fois les cambriolages diminuaient à la ville et dans la France rurale. Sinon, c’est de la poudre aux yeux. Donc, côté officiel, on a de petits mensonges par omission, divers effets de com’ et diversions destinés à berner le public – mais pas de trucage des chiffres eux-mêmes.
    Quant à Mme Taubira, on est loin de l’angélisme. Elle est dans l’application fanatique de toutes les pires recettes de la « politique de l’excuse », qui consiste à avoir pour les victimes le plus souverain mépris, et à considérer les criminels comme de pauvres victimes de l’exclusion et du racisme.

    Ce que prône madame Taubira a échoué partout ailleurs – récemment, en Grande Bretagne, où les taux de récidive chez les condamnés non incarcérés étaient effarants (voir références plus bas) et cela échoue bien sûr en France. Actuellement, notre pays est au pillage – racailles autour des villes, nomades criminalisés à la campagne – et les force de l’ordre s’épuisent à arrêter des voyous, relâchés dans la foulée. J’ai donné de cela cent preuves – jamais le ministère de la Justice n’a pu objecter à ce que je démontrais.

    Suffirait–il de rendre quelques prérogatives aux forces de l’ordre pour que cette criminalité puisse être endiguée ? Le malaise est–il plus profond ?

    Il n’y a rien à changer – ni un homme ni un euro de plus. C’est une pure et simple affaire de volonté politique. Prouvons-le. Plus de 80 % des violences insupportables aux Français adviennent dans 26 départements métropolitains. Là, l’essentiel des infractions est le fait de noyaux durs d’individus archi-connus de la police, déjà interpellés, voire condamnés maintes fois.
    Dans le respect des règles de droit, mettons ces malfaiteurs hors d’état de nuire et la criminalité s’effondrera. Et qu’on m’épargne le coup de « oui, mais d’autres bandits les remplaceront ». Car la loi des rendements décroissants joue aussi dans ce cas : après deux ou trois « écrémages », les volontaires se font rares… Il y a cent exemples de cela.

    Enfin, démanteler ces noyaux durs ne remplit pas les prisons, puisque au maximum, cela concerne quelque trois mille voyous hyperactifs pour la métropole.

    À juste titre, la multiplication des crimes et des délits peut susciter nombre de fantasmes, principalement quand des adolescents issus de l’immigration s’y retrouvent surreprésentés. Qu’en est–il exactement ?

    Voici les données fournies par « L’Essor de la Gendarmerie » de juillet 2015, toutes issues des statistiques de cette arme. Qui a commis l’essentiel de la criminalité en France métropolitaine sur quinze mois en 2013–2014 ? Je cite les divers rapports remontés du terrain :

    • Dans la périphérie des villes : « Néo–banditisme des cités », « Bandes criminalisées des cités » (Île-de-France)… « Banditisme local lié aux pays du Maghreb » (Aquitaine, Midi-Pyrénées)… « Banditisme local issu des cités sensibles » (Centre, Poitou-Charentes, Limousin)… « Bandes criminelles des cités » (Bretagne, Haute et Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire)… « Groupes criminels issus des banlieues » (Nord-Pas-de-Calais, Picardie)… « Bandes des cités sensibles » (Alsace-Lorraine, Champagne-Ardenne)… « Banditisme des cités » (Bourgogne, Franche-Comté, PACA)… « Gangs issus des cités sensibles » (Auvergne, Rhône-Alpes). Faut–il un dessin pour saisir qui cela concerne ?

    • À la campagne : « Organisations criminelles de langue roumaine »… « Membres de la communauté des gens du voyage » (sédentarisés ou non). Là aussi, c’est clair.

    La catastrophe engendrée par les « Taubira britanniques ».

    Exemples britanniques de politique à la Taubira : pour 2012 (Angleterre et pays de Galles), sur 1.641 auteurs d’un vol à main armée, seuls 350 ont été incarcérés ; sur 12.309 individus condamnés pour une infraction violente, 988 ont été emprisonnés. Crimes sexuels : 15.900 condamnations, 5.483 incarcérations, etc.
    [Source, Daily Express, 20/10/2013] : de juillet 2012 à mars 2013, des individus condamnés à des peines alternatives à la prison (bracelet électronique, travaux d’intérêt général…) ont commis 93.600 infractions (inenvisageables s’ils avaient été incarcérés), une toutes les six minutes ; dont 472 agressions sexuelles, 5.800 infractions violentes et 4.500 cambriolages.

    Durant l’année 2012, 56 homicides et 111 viols ont été commis par des condamnés non incarcérés.

    Source

    http://www.thomasjoly.fr/

  • Un soldat américain survit à un tir en pleine tête

    En Afghanistan, un marine américain a survécu au tir en pleine tête d’un sniper taliban, sauvé par son casque en kevlar. Ses coéquipiers n’en reviennent pas.

    http://www.contre-info.com/

  • Le Pakistan, pire que "Daesh" ? Manifestons pour Asia Bibi ! Sauvons-la !

    De grâce, pour Asia Bibi, ne nous objectez pas vos vacances !

    Il n’y a plus que quelques jours pour hurler à l’abomination de la condamnation à la pendaison d’Asia Bibi par la cour d’Appel de Lahore au Pakistan.

    La dernière chance de sauver cette admirable mère de famille catholique, atrocement emprisonnée depuis quatre ans, et qui aurait dû être un modèle d’héroïcité pour le dernier synode sur la question, est la décision de la Cour Suprême de ce pays, allié de l’Occident, et qui se veut celui d’un islam « légal ».

    Pourtant, à l’annonce de la manifestation organisée ce jeudi, certains nous répondent : " mais vous n’y pensez pas, cela tombe en pleines vacances de la Toussaint " ! Il y a quelque chose d’atroce dans cette réflexion. Comme si nous n’y avions pas pensé, comprenant certes que certains, une minorité tout de même, qui seront loin de Paris, ne pourront être là. [...]

    La suite sur Chrétienté Solidarité

  • Le port de Calais en état de siège face aux migrants

    Le « Far West ». Une situation « hors de contrôle ». Une « zone de non-droit ».
    A Calais, le port et la ville sont « en état de siège », désespèrent autorités et riverains face à la dégradation de la situation, avec l’explosion du nombre de clandestins et l’intensification de leur détermination à rejoindre l’« eldorado » anglais.
    Malgré le récent accord franco-britannique prévoyant une coopération des deux gouvernements pour mieux gérer la pression migratoire transmanche, une agressivité nouvelle et des pratiques jamais vues jusque-là se déploient sur le terrain, où se multiplient incidents et débordements.
    Sont en cause notamment, ces phénomènes d’intrusion massive où 300 à 400 migrants prennent d’assaut le port ou la rocade autoroutière qui le dessert. Le mercredi généralement, comme le 17 septembre dernier, jour où le trafic de camions est le plus important, il se crée des ralentissements opportuns pour monter à leur bord.
    Dès l’aube, des ombres encapuchonnées se détachent sur les talus qui ceinturent la rocade A16-A26 surplombant le port. Dans le soleil montant, elles s’allongent et se démultiplient jusqu’à laisser apparaître de vraies colonies d’hommes aux aguets, qui serpentent et s’éparpillent dans un faux désordre. Chaque poste est choisi. Au moindre signal, ils fondent sur l’asphalte, s’accrochent aux portes des poids lourds, se glissent sous les essieux, parfois même dans les cabines. « Incroyable ce qu’ils sont vifs et habiles!, s’étonne un CRS en poste sur la rocade. En moins de deux secondes ils ont embarqué.» Le chauffeur tchèque qui passe sur la route inférieure vient de s’arrêter pour les faire descendre de son chargement. A l’ouverture des portes, trois jeunots s’extirpent des palettes, sans heurts cette fois, tandis que deux autres en profitent pour se glisser dans la cabine. Philosophe, le chauffeur répond à leur sourire. « Sans rancune », semblent-ils se dire, comme après une défaite au jeu. À cet endroit, où sont concentrées les stations-service pour poids lourds, le manège est incessant. Un camion à la pompe, c’est un assaut d’une vingtaine de clandestins. Comme à chaque fois la police surgit, comme à chaque fois la volée d’étourneaux se disperse… avant de revenir.
    A quelques pas de là, postés dans les herbes folles des dunes, ce sont deux migrants isolés qui tentent d’escalader la clôture barbelée du port. L’autre jour ils étaient 250 à la franchir, certains se sont même jetés à l’eau près des ferries.
    Des scènes de panique pour les routiers mais aussi les familles et les touristes, malgré le renfort policier de 60 hommes 24 heures sur 24. Un millier d’interpellations ont lieu chaque semaine, confie le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin. Mais malgré les contrôles systématiques de camions au détecteur de CO2 et de battements cardiaques, «il en passe chaque semaine», dit un responsable de la brigade cynophile de la police aux frontières (PAF).
    « Des filières structurées »
    Les opérations de démantèlement des deux gros camps du centre-ville, fin mai et début juillet, n’ont fait que déplacer le problème. Les squats dans les biens privés et publics du centre-ville se sont multipliés, des tentes se sont plantées dans le sable du «cordon dunaire», près du port, et deux énormes camps se sont reconstitués en périphérie: la «jungle» qui compte plus de 500 migrants, dans l’usine en activité Huntsman Tioxide, au pied de la rocade, et le camp «Vandamme», un site de recyclage de métaux désaffecté où ils seraient 150, selon le préfet.
    Ces réinstallations dans les deux gros camps sont « clairement l’œuvre des “no borders”, ces altermondialistes prônant la vie “sans frontières”», déplorent les autorités qui les estiment à une trentaine. Ils organisent la vie des camps jusque dans leurs loisirs. Comme, depuis peu, ces matchs de foot dans les stades de la ville qui ont déclenché les foudres du maire (UMP) de Calais, Natacha Bouchart.
    Les passeurs, eux, sont ici des spectres. Des marionnettistes à distance qui officient par téléphone depuis l’Angleterre, avec « des relais locaux ici à Calais », et « un représentant par langue ».« Le migrant qui arrive seul, ça n’existe pas, dit Denis Robin, le préfet. Il vient toujours via des filières très structurées. » Des migrants qui ont déjà « payé beaucoup » pour arriver jusque-là, et qui pour traverser la Manche doivent encore régler en moyenne 2000 €, dit-on.
    Certains, plus nantis, séjournent à l’hôtel. Les Albanais surtout. Dans des baskets de marque, pendus à leur téléphone portable jusque tard le soir, ils opèrent un drôle de manège dans le hall de cet établissement du centre. La gérante les connaît bien. « On en a tout le temps, dit-elle, 8 à 10 par semaine, de une à sept nuits », à 70 euros la nuitée. « Ils payent sans problème ceux-là, dit-elle. Moi qui travaillais à Tourcoing avec la racaille… avec eux ça se passe bien. Sauf quand ils font entrer en douce 5 à 6 autres personnes dans leur chambre pour passer la nuit ». Aucune chance de les retrouver dans le centre d’accueil de jour de 400 places prévu par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve… Un projet qui déroute les Calaisiens, en attente de « vraies solutions politiques ».
    Le phénomène s’étend à d’autres villes
    Selon certains responsables publics et des transporteurs qui empruntent différents ports français d’embarquement vers la Grande-Bretagne, le phénomène des migrants s’étendrait à d’autres villes que Calais. Le patron d’une société de Bordeaux évoque ainsi des ports de Bretagne et de Normandie. « On en voit de plus en plus dans l’Ouest, c’est un phénomène qu’on n’observait pas avant », dit-il.
    A Dunkerque, selon des sources policières et portuaires, «on détecte aujourd’hui deux fois plus de migrants qu’il y a un mois».
    La capitainerie de Cherbourg confirme la présence de clandestins, dans de bien moindres proportions, toutefois, qu’à Calais. « C’est un mouvement épisodique et qui se déplace, les migrants sillonnent plusieurs ports pour les tester, pour voir comment ça réagit, dit un responsable en reprenant l’explication que la police aux frontières (PAF) lui a donnée. Cette année, quelques-uns ont tenté de monter sur les ferries, nous avons même dû secourir l’un d’entre eux qui était tombé à l’eau. »
    Au Havre, deux épisodes sont survenus cette année. «Un bateau a été loué au port pour faire traverser des Ukrainiens, qui ont finalement été appréhendés en Angleterre, et un navire russe, acheté en Hollande pour passer les migrants du Havre en Angleterre, a été abandonné chez nous après avoir été repéré», comptabilise un responsable du port.
    Interrogée par Le Figaro, la Direction générale de la police nationale (DGPN) n’a pas souhaité commenter ce phénomène ni l’éclairer de chiffres.
    Delphine de Mallevoüe, 30/09/2014
    Source : Figaro.fr

  • Infographie : Démantèlement de l’Armée Française en 2015

    Dans cette infographie, la Dissidence Française récapitule l’ensemble des « restructurations » connues pour l’année 2015 et qui affecteront les trois armes. Un démantèlement qui met désormais en péril notre Défense Nationale et aggrave durablement le potentiel opérationnel de nos armées.

    La Dissidence Française rappelle son attachement inébranlable à l’Armée Française et exige la restauration complète de ses capacités, de ses moyens et de ses effectifs.

  • Le crime, le criminel et l'islamisme

    Les travaux de James Quinn Wilson (1931-2012) ont permis aux États-Unis de prendre un virage fondamental dans la répression de la délinquance. De nombreuses cités en ont été durablement sauvées d'une croissance exponentielle de violences urbaines qui menaçaient toutes les mégalopoles, et, au bout du compte, tout le pays. (1)⇓

    En effet, de nouvelles politiques de sécurité sont apparues à partir des années 1980. Reposant sur une approche criminologiste solide, elles rompaient de manière radicale avec toutes les idées permissives antérieures. Elles mettaient fin aux rengaines pseudo sociologiques et misérabilistes que l'on connaît encore en France.

    On part de ce qu'on appelle l'hypothèse du "carreau cassé" ou de la "vitre brisée". Formulée en 1969 par le psychosociologue américain Philip Zimbardo, elle observe que les infractions considérées comme mineures, le nombre de carreau cassé dans un quartier, annoncent les délits majeurs qui vont rapidement pourrir la vie sociale.

    On considère ici, et on a expérimenté le fait, que, dès lors qu'une vitre brisée n'est pas réparée, le mal s'étendra probablement à tout le quartier. Ce n'est pas la désagrégation du lien social qui génère les "petites incivilités" d'abord, la délinquance et le crime ensuite. C'est au contraire la petite impunité au quotidien qui entraîne la grande délinquance et démolit de la société.

    Reformulée en 1982 cette doctrine aboutira au principe de la "sanction du premier délit" même mineur, elle recevra le nom malencontreux de "tolérance zéro". Elle fut mise en pratique avec succès par Rudolph Giuliani, procureur général associé des États Unis de 1981 à 1983 puis maire de New York de 1994 à 2001.

    Or, on peut observer, statistiques à l'appui, qu'en fait, la criminalité ne résulte ni de la pauvreté, ni du chômage, ni de toutes les excuses invoquées par tous les systèmes de défense des délinquants de toute sorte, y compris l'enfance malheureuse, etc.

    Le crime s'explique au bout du compte par le criminel lui-même.

    Ainsi doit-on accepter d'analyser le terrorisme islamique : il ne peut invoquer aucune autre excuse que celle d'obéir aux "ordres". Et ceux-ci résultent d'une interprétation "salafiste" de la foi coranique.

    "Salafiste" : un mot qu'on chercherait vainement dans l'édition 1877 du Littré ni dans l'édition 1964 vol. IX du grand Larousse Encyclopédique. Cependant, il figure dans le Petit Larousse 2009 avec une décourageante double définition. "Salafiste" = relatif au salafisme, qui en est partisan ; "salafisme" = nom sous lequel sont rassemblés les groupes se rattachant à la "Salafiyya". C'est donc à ce dernier terme qu'il faut se reporter. Il figure dans la partie nom propres : "courant réformiste de l'islam qui, au XIXe siècle prônait un retour à la religion pure des anciens" (salafi).

    Depuis le XIXe siècle cependant les choses ont évolué. Le mouvement cherche toujours, par définition, le retour aux pratiques des pieux ancêtres, l’imitation de la vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes, le respect aveugle de la tradition islamique, la lettre du Coran, les recueils de hadiths (2)⇓ et la référence à la Sîra(3)⇓ Autres points communs forts : refus de l'interprétation par la raison humaine, refus du culte des saints, refus des influences occidentales et notamment de la démocratie. La source de la législation doit se trouver dans la Coran.

    Une partie de la mouvance salafiste, au sens du XIXe siècle, est qualifiée de "quiétiste". Elle est considérée comme inoffensive parce qu'elle se contente de prêcher un mode de vie traditionnel. On cite souvent à cet égard l'Arabie saoudite. On s'efforce de convenir que des émirats marqués par le wahhabisme, pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire une voiture, où l'on ne doit pas introduire une bible, etc. pourraient ne pas être considérés comme totalitaires. Et restent toutes les autres formes de cet obscurantisme, racine de la violence terroriste.

    La vraie question revient donc à se demander, comme pour les "petites" infractions qualifiées "incivilités", où commence l'inacceptable. Il est bien possible qu'il faille envisager sérieusement une politique de sanctions à la première infraction, toute forme d'incitation au djihadisme, d'incitation à la haine contre les "infidèles", toute dérive par rapport à la liberté de croire ou de ne pas croire, toute apologie de l'oppression de la femme, etc. – comme les lois et tribunaux le prévoient déjà et l'appliquent pour d'autres écrits ou propos délictueux.

    Il convient donc, pour comprendre vraiment le "salafisme" de connaître un minimum les sources auxquelles il prétend revenir.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. notamment "Thinking about crime". Publié en 1975 ce livre n'a jamais été traduit en français. Ses idées ont été cependant reprises par Xavier Raufer et Alain Bauer dans leur excellent "Que sais-je" "Violences et insécurité urbaines." 
    2.  Ces recueils varient selon les écoles. 
    3.  cette vie de Mahomet est supposée servir de base à l'imitation du "Beau Modèle". Soulignons à et égard que l'interprétation dominante des aspects les plus "spécifiques" de cette biographie, ses mariages par exemple, indique que ceux-ci étaient destinés à prouver la simple humanité du Prophète. 
  • Les masques de la violence islamiste tombent

    Commençons ici par l'actualité. Et observons deux aspects de la guerre qui nous oppose aux islamo-terroriste, telle qu'elle nous était présentée le 14 octobre. Choisissons à titre de spécimen, son traitement par Itélé, filiale du groupe Canal +. Ce média caractéristique diffusait deux informations que nous reproduisons telles qu'elles sont résumées par la chaîne elle-même :

    Première information du jour :

    État islamique : une première vidéo de propagande en français

    Une vidéo d'un combattant français de l'État Islamique, qui rend hommage à Mohamed Merah et appelle à des attaques terroristes en France, a été rendue publique aujourd'hui. Une nouvelle illustration de l'extension de la propagande de l'EI. Les explications de notre confrère de France 24, Wassim Nasr. (1)⇓

    Le message est donc clair : les Occidentaux, et en particulier les Français, se trouvent directement menacés.

    Deuxième information du jour :

    Kobané : la ville aux mains de l'État islamique "dans une semaine"

    La ville de Kobané, située à la frontière turco-syrienne, pourrait tomber aux mains de l'État islamique. Les djihadistes contrôlent désormais la moitié de la ville et ont investi ces dernières heures le centre-ville. Pour mieux comprendre ce qu'il s'y passe, nos envoyés spéciaux, Philomène Remy et Joao Alencar ont pu joindre un activiste kurde à l'intérieur de Kobané. Un témoignage fort. (2)⇓

    Au cours de ce reportage on a pu entendre, trop rapidement énoncé, que les combattants kurdes et "l'armée syrienne" formeraient une coalition se battant côte à côte.

    Cette "petite erreur" de présentation doit être corrigée car elle aboutit à une énorme désinformation.

    Depuis le début septembre, à la vérité, une coopération floue se  serait dessinée entre des groupes d'opposants syriens, eux-mêmes rattachés à "l’Armée syrienne libre", concept "modéré" fabriqué par la Turquie à l'usage des occidentaux sous le nom de Burkan al-Forat ("le volcan de l’Euphrate") afin de combattre "les gangs d’Al-Baghdadi" (3)⇓

    Il semble en fait que la Turquie voudrait faire passer sous son contrôle la résistance kurde dans son ensemble. Elle se considère comme maîtresse du jeu pour toute la région, de la mer Noire au golfe Persique. C'est pourquoi elle a proposé aux dirigeants kurdes de Syrie de rejoindre cette "Armée syrienne libre" c'est-à-dire de passer sous contrôle turc. Ils ont refusé soulignant qu'eux-mêmes combattaient le régime d'Assad depuis 2004, alors que les actuels donneurs de leçons festoyaient avec les dirigeants syriens. Mais Ankara n'écarte toujours pas l'hypothèse, comme but ultime de son action, d'imposer sa loi aussi bien à la Syrie qu'à l'Irak.

    Or, en l'état, on ne voit pas encore quelle autre force aujourd'hui pourrait contrecarrer une telle ambition. Le néo Califat d'Abou Bakr al Baghdadi fait ainsi office à cet égard de ce qu'on appellerait, dans d'autres régions du monde, un "brise-glace".

    Ce 1er octobre un conseil de défense se tenait à l'Élysée. La France, sous la présidence de François Hollande, allait prendre formellement une décision lourde de sens et de conséquences. Il s'agissait de se lancer dans la guerre effective contre l'islamo terrorisme. Décision qu'allaient critiquer un certain nombre de gens dont on pourrait rédiger les discours en leur lieu et place, tant cette rhétorique se ressemble.

    Le bât blesse en fait sur la question des moyens. Le seul soutien aérien, autant dire le demi-soutien des occidentaux, français compris, ne suffira pas. S'agissant de la France, on entend dire que son budget militaire aurait été "sanctuarisé". À supposer même que cela soit vérifié quand la loi de finances aura été promulguée, on pourra se demander à quel niveau l'effort de défense se situe.

    Les moyens que l'armée française semble à même de mettre en œuvre dans la région se limitent ainsi, grosso modo, sauf renforts ultérieurs, à ceux de la base aérienne 104 Al Dhafra, créée en 2008 à 30 km au sud d'Abou Dhabi, disposant de 6 avions Rafale portés à 9, d'un avion ravitailleur KC 135 et d'un Atlantic 2 de reconnaissance, 750 hommes, plus, à proximité, la 13e Demi-brigade de la Légion Étrangère, au passé prestigieux, plus, depuis 2009, une petite base navale à Port Zayed. Le symbole importe, il assume, selon l'expression consacrée une part de l'honneur militaire français, on aimerait pouvoir s'assurer être sûr que matériellement cela compte beaucoup dans la bataille.

    Un raisonnement récurrent, mille fois répété dans les médias, consiste à situer à l'origine de la situation actuelle une seule faute, qui s'identifierait à l'opération conduite par Bush en 2003 et dont Obama s'est retiré.

    Malheureusement un tel sophisme évacue les responsabilités antérieures. Le discours trop souvent entendu cherche à effacer notamment celles des puissances mandataires du traité de Sèvres de 1920. Celles-ci en 1927 préférèrent s'attacher à la constitution de l'Iraq Petroleum Company qu'à l'application du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes promis par le discours de Wilson de 1918.

    La question que l'on doit se poser n'est donc pas de savoir si ce conflit existe. L'évidence le démontre. Et on gagnerait d'abord à constater que la guerre a été déclenchée par le néo-Califat lui-même

    Aujourd'hui les masques de la violence totalitaire sont tombés. Le gouvernement turc, islamiste dit "modéré" soutient donc de toute évidence l'État islamiste, évidemment "extrémiste". Et au moment où ces lignes sont écrites, celui-ci paraît en passe de balayer les héroïques défenseurs kurdes de Kobané.

    JG Malliarakis      

    Apostilles

    1.  cf. archive sur Youtube.
    2.  cf. archive sur Youtube
    3.  cf. Libération du 21 septembre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/les-masques-de-la-violence-islamiste-tombent.html

  • 25/10 : conférence d'un député syrien chrétien à Paris

    Le député syrien chrétien indépendant Boutros Merjaneh donnera une conférence en l'église Saint Christophe de Javel (Paris XVIe) le 25 octobre à 18h.

    En 2012, il dénonçait déjà :

    "L'Armée syrienne libre est financée et armée par l'Arabie saoudite et le Qatar, les pires ennemis du pouvoir en place. Dans ses rangs, on compte environ 7000 combattants djihadistes venus de l'étranger. Nous les voyons de près. Tenez, la semaine dernière, à Alep, l'armée a tué deux francs-tireurs djihadistes : un était Pakistanais, l'autre Tunisien. Mais que viennent faire ces gens en Syrie ?! J'ai peur qu'on assiste à l'importation d'une forme d'islamisme qui n'avait pas d'assise en Syrie avant ce conflit. [...]

    Je crains les extrémistes sunnites, car ils importent un fanatisme religieux qui était rare en Syrie. Mais aujourd'hui, ces islamistes sont beaucoup moins nombreux que les sunnites modérés, qui, eux, ont la même position que moi. La Syrie n'est pas l'Egypte. Un des grands paradoxes dans ce conflit est que c'est nous, les modérés, musulmans ou chrétiens, qui constituons la majorité du peuple. Mais on ne nous entend pas. Nous ne sommes pas pour le régime, ni pour l'opposition armée. Nous voulons l'apaisement."

    Michel Janva