L'Union Européenne est en train de mettre le doigt dans un engrenage: la Pologne essaie de prendre pied subrepticement en Ukraine. Imaginons qu'elle arrive à ses fins, la Hongrie sera en droit de réclamer l'Ukraine subcarpathique. Et puis, quand la Pologne demandera un accroissement de sa représentation au sein des institutions européennes, comment réagiront l'Italie, l'Espagne, la France? Sans parler de l'Allemagne: pourquoi ne demanderait-elle pas une cogestion des territoires qui lui ont été confisqués en 1945 ? La guerre d'Ukraine signifie un retour au principe de réalité. Pour l'Union Européenne, il pourrait bien signifier l'éclatement.
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Guerre d’Ukraine – Jours 86-87-88
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Ukraine retour du front par Philippe Migault & Jonathan Alpeyrie
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Des armes à la place du pain pour les réfugiés ukrainiens. La priorité d’Ursula va-t-en-guerre
L’Union européenne, c’est la paix, vraiment ? Pour Ursula von der Leyen, il est plus important d’envoyer des armes à l’Ukraine que d’aider les pays voisins à accueillir et nourrir les réfugiés ukrainiens.
Monseigneur Krzysztof Zadarko, président du Conseil des évêques polonais pour la migration, le tourisme et les pèlerinages, a rappelé ces derniers jours :
« L’ampleur de l’aide humanitaire fournie par l’Église catholique en Pologne est énorme. Il n’y a pas de paroisse qui ne veut pas participer… il y a un besoin d’assistance systémique à long terme ».
Et les Polonais peuvent se demander : mais où est l’Europe ?
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Pénuries alimentaires, la guerre à venir ?
Très intéressant documentaire. A juste titre, le réalisateur Armel Joubert des Ouches se demande comment il est possible qu’un pays comme la France, qui disposait autrefois d’une très importante paysannerie, se retrouve aujourd’hui à la merci de pénuries alimentaires.
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Crise alimentaire mondiale : la Russie n’exportera pas de denrées alimentaires au détriment de son propre marché, déclare Dmitri Medvedev
Alors que les exportations de blé sont bloquées en Ukraine et en Inde, la Russie n’exportera pas de denrées alimentaires au détriment de son propre marché, a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev. L’Ex-président estime que l’Occident devait rejeter la responsabilité de la crise imminente sur son propre « crétinisme cosmique ».
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Crise alimentaire. Le grain doit être dans l’assiette. L’Allemagne ne veut plus de biocarburant jusqu’en 2030
par 19 Mai 2022 | |
Je vais beaucoup vous parler de résilience ces prochains jours, et la raison est simple.
Il ne sert à rien de couiner ou de se plaindre face aux changements qui s’imposent à nous. Nous pouvons les discuter politiquement pour autant que l’on nous en laisse le choix, ce qui n’est pas évident vous en conviendrez lorsque l’on souhaite exprimer une voix un peu différente ou des nuances aussi bien sur la vaccination que sur la Russie. C’est tout de suite les anathèmes. Nous pouvons surtout nous préparer et nous adapter.
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Les dessous de la reddition d’Azovstal et des mercenaires étrangers : probable entente entre la Russie et l’Otan
Le rôle de l’OTAN et des Etats-Unis, fomenteurs de l’éternisation de la guerre entre Russie et Ukraine continue, se précise avec la reddition des soldats ukrainiens assiégés dans l’aciérie de Marioupol et de quelques mercenaires étrangers au profil bien trempés. Les tunnels d’Azovastal réservent des surprises.
Depuis le début du conflit, il ne faisait pas de doute que des conseillers militaires américains et de l’OTAN ainsi qu’israéliens apportaient leur aide et leur expérience à l’armée ukrainienne. Considérant qu’Azovstal était une position stratégique, il est quasiment indubitable que certains s’y trouvaient au moment de la capitulation. D’ailleurs au jour d’aujourd’hui, Moscou considère il y aurait encore un millier de combattants, principalement du régiment Azov, que la Russie invite à se rendre, et peut-être aussi certains de ces conseillers militaires étrangers, The Time évoquant le chiffre de 400.
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Néo-nazis
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
En janvier 2021 (un an avant la guerre actuelle), le magazine Time, pour lequel aujourd’hui les soldats du régiment Azov sont des héros, publiait dans sa rubrique « monde, extrémisme », un long reportage intitulé « Comment une milice de suprématisme blanc utilise Facebook pour radicaliser et entraîner de nouveaux membres » (d’Ukraine et d’ailleurs). L’article était accompagné d’une très explicite vidéo. L’un d’eux dit notamment comment ils prêtent main forte à la police pour faire régner l’ordre ukrainien à Marioupol. (Je répète à l’intention des distraits : il s’agit de Time magazine, pas de la propagande russe.)
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Comment l’Europe finance la guerre de Poutine
Officiellement, l’Union européenne résiste à Vladimir Poutine. En riposte à l’agression de la Russie en Ukraine, les Européens affichent leur intransigeance dans les sanctions économiques. Samedi, l’Eurovision a même plébiscité le médiocre groupe ukrainien Kalush Orchestra en témoignage de solidarité. Mardi, Emmanuel Macron a assuré au président Volodymyr Zelinsky que la France allait « intensifier » ses livraisons d’armes, au risque d’alimenter l’engrenage vers un conflit généralisé. La veille, le président français avait confirmé son soutien à la demande d’adhésion à l’Otan de la Finlande et de la Suède, tandis qu’Henri Guaino suggérait au contraire à la France de mettre son veto à cette provocation inopportune. Reste cette question : ces postures et annonces sont-elles sincères ?
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La Russie gagne plus d’argent qu’avant la guerre et va réorganiser son secteur des hydrocarbures.
C’est un article de l’AFP repris que le site de Boursorama sur lequel il me semble utile de nous arrêter.
« La Russie va devoir réorganiser son secteur énergétique face aux sanctions européennes, a jugé mardi Vladimir Poutine, mais il a estimé que l’UE allait être la première à souffrir de son « autodafé économique » en renonçant aux hydrocarbures russes.