Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Pour les mêmes raisons qu'Erdogan, Macron prend le relais de sa proposition de médiation dans la crise ukrainienne. Candidat à sa réélection dès ce printemps, alors que son homologue turc le sera en 2023, désireux, comme lui, de faire passer au second plan le désastre monétaire résultant de sa formule de mars 2020 "quoi qu'il en coûte", le chef de l'État français imagine camoufler ses échecs derrière un succès diplomatique. Tout porte à croire pourtant qu'il sera traité par Moscou à peine plus poliment que le despote d'Ankara. (1)