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lobby - Page 425

  • Quand on frappe au cœur la fausse histoire de l’Algérie, par Bernard Lugan

    Bernard Lugan

    Parenthèse au milieu d’une longue et insupportable litanie de repentance, Emmanuel Macron a jeté un gros pavé dans la mare des relations entre Paris et Alger. En s’interrogeant sur l’existence de la « nation algérienne » avant la conquête française de 1830, il a en effet frappé au cœur la fausse histoire de l’Algérie. Cette histoire reconstruite sur laquelle repose la « légitimité » des profiteurs de l’indépendance (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit) qui, depuis 1962, mettent le pays en coupe réglée après avoir dilapidé l’incomparable héritage laissé par la France.

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  • DE ROBESPIERRE AUX WOKES : UNE HISTOIRE MONSTRUEUSE DE L’UTOPIE

     
    © Révolution française : L'exécution de Louis XVI, place de la Révolution, collection du musée Carnavalet, Paris

    Ils ne sont pas neufs, contrairement à ce qu’ils imaginent : les wokes de notre temps renouvellent seulement le cauchemar totalitaire né de la Révolution française, gommer le passé, donc l’histoire, donc l’homme.

    Ce qui caractérise l’utopie, ce n’est pas seulement la finalité qu’elle se propose – établir sur terre ce que ses partisans considèrent comme le paradis – ce sont aussi les moyens qu’elle se propose d’utiliser pour y parvenir : éradiquer les obstacles, aplanir le terrain, éliminer les ennemis, et pour cela, liquider jusqu’au souvenir du passé où ces derniers occupaient une position dominante. L’utopie, quand ça l’arrange, n’hésite pas à pousser jusqu’au génocide : en revanche, elle ne peut jamais s’épargner le mémoricide. Dans la plénitude sans faille qu’elle prétend mettre en place, le passé, étant intrinsèquement mauvais, ne saurait subsister, même à l’état de traces, de résidu, même comme témoignage éducatif des horreurs anciennes ou comme encouragement à continuer le combat. La table rase est de rigueur : l’avenir radieux sera absolument pur, ou il ne sera pas. À cet égard, le « manichéisme total », qui selon Chantal Delsol caractérise les wokes (La Fin de la chrétienté, Éd. du Cerf), ne se distingue pas de celui des Jacobins de 1793 ou des gardes rouges de la Révolution culturelle chinoise. C’est pourquoi on peut, en observant les pratiques de ces ancêtres – car il s’agit bien de cela, d’ancêtres, et non de simples prédécesseurs – tenter d’éclairer les logiques du woke : ce qu’il fait, et ce qu’il ferait, si nul ne lui barre la route.

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  • Marion Maréchal : « On dénonce à raison la Biélorussie mais on applaudit et subventionne les ONG qui, elles aussi, organisent le trafic de migrants »

    Marion Maréchal, directrice générale de l’ISSEP, était l’invitée du Grand RDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos :

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-on-denonce-a-raison-la-bielorussie-mais-on-applaudit-et-subventionne-les-ong-qui-elles-aussi-organisent-le-trafic-de-migrants/

  • Lancinante question scolaire

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    La question scolaire, autrefois mère des batailles politiques entre droite et gauche, ne semble pas en passe de s'inscrire au cœur de la double campagne électorale de 2022. Qu'il s'agisse en effet des postulants à la présidence ou des élus de terrain, qui pour la première fois depuis un quart de siècle pourraient bien reprendre une partie du pouvoir législatif que la cinquième république a tant abaissé, on ne les voit guère, pour le moment, brandir ce flambeau.

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  • La nouvelle université d’Austin contre la ‘’cancel culture‘’

    Réaction à la « cancel culture » américaine (la culture de l’effacement) promue par les minorités et qui ravage les universités et la société civile : des professeurs, des intellectuels, des journalistes qui ont perdu leur emploi en raison de la pression exercée par le mouvement ‘woke’ (mouvement du réveil), souvent via twitter, ou qui ont démissionné afin de ne pas subir davantage ces pressions ou parce qu’ils combattent pour que la « culture de l’annulation » n’annihile pas la dissidence, la liberté d’expression, le dialogue se sont regroupés et ont donné naissance à l’université d’Austin.

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  • Durban : le réchauffement climatique démasqué

    On n'a pas tout dit, loin de là, sur le Sommet de Durban consacré au Changement Climatique. Les principaux producteurs de CO₂ continuant à garder leurs distances, rejoints même par le Canada et le Japon tandis que les pays les plus pauvres glapissent qu'ils attendent toujours les pactoles qu'on leur avait fait miroiter à Stockholm. Il leur fut bien promis quelques rallonges, ça ira mieux en 2015 ! On s'engagea cependant à limiter à 2 degrés l'augmentation de chaleur due aux activités humaines. Sur proposition de l'Europe une nouvelle structure juridique obligatoire encadrant les gaz à effets de serre serait signée en 2015 et s'imposerait à tous les pays en 2020. Promesses, promesses... On se sera surtout mis d'accord pour ne pas souffler mot du milliard d'habitants supplémentaires à venir.

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  • Entretien exclusif avec Cassandre Fristot : son analyse de son procès, sa foi, ses convictions, son adhésion à Civitas

    Cassandre Fristot nous a accordé un entretien exclusif. Avec quelques semaines de recul, elle commente la tempête politico-médiatico-judiciaire au centre de laquelle elle s’est retrouvée pour une simple pancarte. Elle nous parle aussi de sa foi, de ses convictions, de son parcours, de ses soutiens. L’occasion de mieux découvrir une très belle âme.

    1° Cassandre Fristot, l’acharnement judiciaire à votre encontre pour une simple pancarte brandie dans une manifestation à Metz cet été contre le passe sanitaire aura peut-être l’effet inverse a celui escompté car il a fait de vous une héroïne du camp national. Le ressentez-vous ?

    Dans un premier temps, pas du tout ce n’est qu’à partir de la lecture des lettres de soutien, que je m’en suis rendue compte. Beaucoup se sont réjouis que par ma pancarte, le constat du mondialisme destructeur de notre patrie fut dénoncé publiquement. Or ce geste anodin d’hisser haut mon carton lors de la manif, ne demandait aucun courage puisque (croyant encore à l’effectivité du monde d’avant et à la liberté d’expression) je n’y voyais rien de répréhensible.

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  • Mediapart et la liberté d’expression : Nique la France et blasphémer le roman national !

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    Si Mediapart se prétend un journal d’information « indépendant » sous prétexte qu’il ne vit que des abonnements de ses lecteurs, il n’en est pas moins fortement soumis à une idéologie d’extrême gauche et au préjugé, courant dans ce milieu, de détenir la vérité. Vendredi dernier, il donnait la parole, sur son blog, à un enseignant-chercheur, membre de La France insoumise, qui fustige CNews, coupable, à ses yeux, d’avoir « franchi toutes les lignes rouges ». Yvan Rioufol n’a-t-il pas, récemment, invité Renaud Camus, le père du « Grand Remplacement », qui l’a longuement évoqué, sans que son interlocuteur le recadre ?

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  • Cette année-là : Privilège blanc ! C’est grave, docteur, d’être Blanc ?

    Pour cette nouvelle édition, « Cette année-là » explore les racines du privilège blanc, à l’occasion de la sortie du livre de Georges Guiscard, « Le Privilège blanc – Qui veut faire la peau des Européens ? » .
    Comment une notion aussi délirante que le privilège blanc s’est-elle imposée aussi rapidement de part et d’autre de l’Atlantique ? D’où vient-elle ? Que veut-elle ? Ni plus ni moins qu’ « abolir la race blanche », selon ses promoteurs ! Bienvenue chez les fous dangereux…
    L’émission est présentée par Patrick Lusinchi, directeur artistique, François Bousquet, rédacteur en chef, et avec Romain Petitjean, directeur de la coordination et du développement de l’Institut Iliade.
    Le rendez-vous musclé et impertinent d’Eléments, le magazine des idées.


    https://www.tvlibertes.com/cette-annee-la-privilege-blanc-cest-grave-docteur-detre-blanc

  • Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon, par Philippe Conrad

    Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon, par Philippe Conrad

    Déjà en 2005, la France – alors présidée par Jacques Chirac – avait brillé par son absence aux commémorations de la bataille d‘Austerlitz, l’une des plus éclatantes victoires de Napoléon. Les autorités de l’époque avaient en effet cédé aux exigences d’un « historiquement correct » qui continue, depuis, à faire les dégâts que l’on sait. Au moment où s’imposent chez les Anglo-Saxons la cancel culture et l’idéologie woke, il n’est guère surprenant de voir la perspective du bicentenaire de la mort du prisonnier de Sainte-Hélène ranimer le débat autour de sa mémoire.

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