L’ensauvagement de notre pays est maintenant un phénomène avéré, au point que même la classe politique et médiatique s’en émeut, à défaut de proposer des solutions. Nonobstant les mesures économiques, d’insertion sociale, d’éducation et de prévention qui restent indispensables, une reconquête sécuritaire des zones sensibles de non-droit par la puissance publique s’impose, préalable nécessaire à un retour à la sérénité dans ces zones. Il n’y a pas d’autre solution que de mettre hors d’état de nuire les bandes de délinquants qui ont bénéficié de trop de bienveillance jusqu’à présent.
C’est un chantier qui demande un plan et des modes d’action précis ainsi que des mesures d’exception circonscrites dans le temps et dans l’espace s’apparentant à un état d’urgence. Les Français y seront favorables dans leur très grande majorité. Ce plan devrait, de mon point de vue, être proposé sans délai afin de prendre date de l’inaction du gouvernement devant la dégradation de la situation.