Le vandalisme a comme d’habitude régné autour des Champs-Elysées hier soir après le match Bayern-PSG. Ce type d’événement est tellement récurrent qu’il n’étonne plus. Il fait désormais partie du paysage national. Il semble normal, presque traditionnel que l’avenue française la plus connue dans le monde entier et dont les images devraient attirer les touristes devienne l’épouvantail au coeur d’un pays infréquentable, où la sécurité n’est plus assurée.
Pourtant, cet épisode n’est pas anodin. Il condense l’effondrement de notre pays, le désastre total de sa politique. Sur le plan économique, il est essentiel que notre pays attire les touristes et les capitaux. Il est donc primordial que son image soit positive en alliant une sécurité efficace, un dynamisme des activités attractif et une beauté des lieux séduisante. Or, au sein même de ce qu’on appelle le « triangle d’or », des bandes de sauvages ont détruit une douzaine de magasins et une quinzaine de voitures. Que doit penser le Chinois, le Japonais, l’Américain ou n’importe quel Européen de cette voiture qui brûle dans la nuit au milieu d’une foule surexcitée ? Parce qu’un match de football opposait à Lisbonne deux entreprises de spectacle sportif qu’on qualifiera d’internationales, une fois de plus, des scènes d’émeutes, des saccages se sont déroulés à Paris ! A Münich, siège de l’équipe victorieuse, rien de tel : on a fêté la victoire. A Paris, victoire ou défaite, on casse !