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France et politique française - Page 3374

  • Messieurs les démocrates, et si vous laissiez le FN gouverner pour voir !

    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Qu’il soit désormais le premier parti de France, cela ne fait aujourd’hui aucun doute. Mêmes associés à l’UDI et au MODEM, mêmes associés au PC, aux Verts, au Front de Gauche, etc. ni « Les Républicains », ni les « Socialistes » ne lui ravissent cette première place.
    Ces deux partis qui se partageaient la France voient avec un effroi grandissant leur électorat s’enfuir définitivement, et les socialistes devenir les « dindons » de cette farce devant l’obligation qui leur est faite de se retirer et de n’avoir plus aucun représentant dans la région.
    Pourtant, ces deux partis ne manquent pas d’avertir la France de la catastrophe, du cataclysme national qui la frapperait si le FN prenait le pouvoir : une France désertée par les investisseurs, la disparition de la culture, des musulmans et même des touristes ! Le FN n’est-il pas aussi dangereux que les terroristes de Daech ? Combien de Français tombés sous les tirs de kalachnikov de Marine ? Pouvez-vous nous en informer M. Valls ?

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  • Zoom : Pierre Manent - La France doit poser ses conditions à l'islam (08-12-2015)

  • Un parti de trop…

    Selon les enquêteurs du FBI,  les deux «radicalisés» Tashfeen Malik (qui avait fait allégeance à l’Etat islamique)  et  son mari Syed Farook , avaient planifié le massacre auquel ils se sont livrés la semaine dernière à San Bernardino (Californie). Lesradicalisés du combat anti FN ont renouvelé  eux aussi ces dernières heures  leur allégeance à un  Système qui sait se montrer si généreux avec eux. Sans rire, Le Point expliquait à ses lecteurs peu avant le premier tour  qu’«Après les (quelques, NDLR) chefs d’entreprise, c’est au tour de l’élite (sic)  culturelle de se mobiliser contre le Front National en Paca»,   en  « fustigeant  (la)  haine (de Marion Maréchal Le Pen)  de la création contemporaine » et en appelant  à voter pour  le notoirement  très fin et très  cultivé Christian Estrosi… En fait, l’«élite culturelle» en question était représentée notamment par les habituels consommateurs de subventions  publiques : la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson, Michel Boujenah,  Charles Berling,  l’amateur de boxe thaï Frédéric Mitterrand, un écrivain sans grand génie comme Didier van Cauwelaert,  des militants  antinationaux  de longue date comme les ex ministres Jean-Jacques Aillagon et Max Gallo…  Depuis dimanche,  les pipoles (même les habitués du genre)  se sont peu manifestés par leur « bravitude » anti FN, à l’exception d’une présentatrice de seconde partie de soirée (Valérie Damidot), d’ une incarnation du conformisme et de  la beaufitude de gauche comme l’animateur de  canal + Yann Barthès,  ou encore de l’ami d’Arthur, lecitoyen du monde  Dany Boon qui se souvient qu’il a grandi dans le Nord…    

    Autre comédien d’élite,  l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, autoproclamé philosophe,  connu pour ses reportages et ses analyses aussi bidons que ses romans,  dont les songes creux, l’arrogance, sont des  objets de moquerie  partout où il passe,  est lui aussi monté au créneau. Sans grande imagination, débitant toujours les mêmes mantras,  BHL a étalé  grassement  hier   dans Le Parisien   sa haine de la France Française, du courant patriotique. Son ami  Manuel Valls a entonné la même partition hier soir.  Invité du 20 heures de TF1,  le Premier ministre  a «appelé à voter pour Christian Estrosi face à l’extrême droite en Paca» et demandé plus largement aux  électeurs de gauche de  donner  leur voix dimanche prochain à  la droite dans les trois régions où le Front National arrive le plus largement  en tête.  Y compris dans la région Alsace-Champagne-Ardennes  où le socialiste Jean-Pierre Masseret, arrivé en  troisième position,  refuse de se retirer au second tour pour rester en lice face à Florian Philipot  et  Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).

    Manuel Valls volant comme les BHL et consorts au secours du parti Les républicains, cela n’étonnera que les plus naïfs. Or,  Le Parisien le soulignait, outre le Premier ministre,  «le vrai perdant de la soirée (de ce premier tour) , c’est (Nicolas Sarkozy) , et il le sait , flinguait dès dimanche soir un de ses anciens ministres après le score décevant de la droite et du centre. C’est Marine Le Pen qui a été le réceptacle de la colère des électeurs, pas les Républicains. Plus grave pour Nicolas Sarkozy, qui se prévaut d’être le meilleur rempart contre l’extrême droite, une partie de ses électeurs de 2012 — un sur cinq selon les chiffres qui circulent au parti — ont voté FN.»

    «Ce n’est pas un problème de ligne, mais de crédibilité. Il n’imprime plus ! Le retour de Sarkozy, c’est le retour du passé , canarde le lieutenant d’un candidat à la primaire de 2016.  Il fait campagne sur l’identité, la sécurité, l’immigration, et au même moment, il vire Morano. Où est la clarté ?  s’étrangle un copéiste.  Ce scrutin, c’est une claque pour lui. Plus personne ne l’entend, achève un élu déçu. Hervé Mariton, candidat déclaré à la primaire, y va franco aussi: Les Français disent très clairement qu’ils ne veulent plus de la gauche, mais plus non plus de celui qui a été battu en 2012.  Même les soutiens de l’ancien président s’inquiètent, à moins d’un an de la primaire.  Il ne fait plus briller les yeux , se désole un ancien de l’Elysée (…).  Selon nos informations, le  patron  des Républicains envisage aussi un remaniement de la direction du parti, qui pourrait faire la part belle à la droite dure (…). Un sarkozyste doute que cela suffise :  Le problème, c’est que les gens ne le croient plus… ».

    Sur le site de Francetv  Info,  le politologue Vincent Pons, professeur à la Business School de Harvard,  s’arrête sur ces élections régionales, cette poussée de l’opposition nationale et son  éventuelle limite:  «le FN reste plus important chez les ouvriers. Mais, depuis 2012, sa progression est forte dans toutes les catégories socio-professionnelles, dans toutes les tranches d’âge, chez les hommes comme chez les femmes. Désormais, le FN fait de bons scores chez les étudiants, les cadres, les professions intermédiaires. Il progresse chez les diplômés, y compris de l’enseignement supérieur. »

    Il note, et ce constat confirme les enseignements des précédents  scrutins, que « le FN fait de meilleurs scores dans les communes rurales, les petites villes et les zones périurbaines. Il se heurte en revanche à des poches de résistance dans les grandes agglomérations. Cela tient surtout à la composition sociologique de ces centres urbains. »

    Vincent Pons  relève  aussi,  assez justement à notre avis, que  «c’est l’abstention qui est l’enjeu majeur»  pour les partis de  du Système  s’ils entendent  entraver la poussée frontiste. «Il ne s’agit pas d’inciter les électeurs à ne pas voter FN, mais de convaincre les électeurs de gauche et de droite à se déplacer aux urnes. Le résultat du premier tour peut provoquer un sursaut.Ce parti (le FN, NDLR) se retrouve confronté à une sorte de plafond de verre, comme s’il faisait le plein de ses voix au premier tour. La question est donc de savoir si la gauche et la droite réussiront à mobiliser leurs électeurs. »

    Dans sa brève mais exhaustive analyse du résultat de ce premier tour , Jean-Yves le Gallou souligne cependant  sur le site Polemia que «Le deuxième tour s’annonce difficile pour le parti de Sarkozy : d’un côté l’ancien président invite à mettre la barre à droite…de l’autre ses meilleures chances de succès reposent sur les reports de gauche dans le grand est, la Provence et le Nord ! Bref la quadrature du cercle. »  D’ailleurs « les électeurs (de LR)  les plus sécuritaires et les plus identitaires ont filé au FN ; pendant que les électeurs légitimistes et conformistes se sont mobilisés, à gauche, contre le FN. L’espace centriste se réduit. D’autant que les candidats ayant adopté la ligne la plus centriste – Reynié dans le sud-ouest par exemple – subissent une véritable débâcle (18%) ».

    Pour le reste , il note que « la progression du FN»  (il  double son score de 2010, gagne trois points  par  rapport aux élections départementales de mars 2015) « est liée à la prise de conscience de l’invasion migratoire : selon un sondage Opinion way sur les motivations de vote, 76% des électeurs FN votent en raison de l’immigration, 74% de la sécurité, 59% de l’arrivée des migrants en Europe, 56% de la lutte contre le terrorisme.» M. Le Gallou constate aussi que «Malgré la tonalité très anti Union européenne et très anti euro de son discours, le FN n’a pas capté l’électorat souverainiste qui se maintient à un niveau élevé pour une élection régionale (et non européenne), 5% : 4%  pour Nicolas Dupont-Aignan (6% en Ile-de-France) et 1% pourAsselineau. »

    «Le barrage républicain»  conclut-il,  «c’est la privatisation du pouvoir au service de  petits groupes. C’est l’alignement de la classe politique sur le point des vue des lobbys communautaires et des médias. A l’inverse de la logique d’un scrutin proportionnel (à prime majoritaire) et de la proximité idéologique des électorats (LR/FN). Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippotparviendront-ils à briser l’étau ? Ce qui est sûr c’est que la partialité médiatique risque de fausser le résultat final.»

    Ce qui est d’ores et déjà   certain, constate Bruno Gollnisch,   c’est que ce premier tour a confirmé  la  fin de l’hégémonie  droite-gauche, au démantèlement  de laquelle  travaille depuis son émergence électorale, il y  plus de trente ans,  un FN porteur  d’une politique de troisième  voie,  à la fois nationale, populaire et sociale.  

    Cette avènement  d’un tripartisme  rend très difficile le fonctionnement  de la Vème Républiqueont noté certains observateurs, celle-ci reposant dans l’esprit de De Gaulle sur la toute puissance électorale de deux principales formations politiques.  Il y aurait donc un parti de trop… Constat dont peuvent être convaincus tous ceux qui  fustigent la dérive euromondialiste, cosmopolite d’une certaine droite qui elle aussi a  rejoint le Parti de l’étranger. Et c’est le caractère criant de cette trahison là, que les Français peuvent constater quotidiennement,  qui explique aussi le vent de fronde et de colère qui gonfle les voiles du navire frontiste.

    http://gollnisch.com/2015/12/08/un-parti-de-trop/

  • Leur démocratie : le Grand-Orient de France donne ses ordres à Masseret

    Les jeux sont clairs dans leur république : 

    "Le Grand Maître du Grand Orient de France demande à Jean-Pierre Masseret, candidat PS dans le Grand Est de se retirer, dans une interview auJDD.

    "J’appelle, en tant que Grand Maître du Grand Orient, au désistement républicain, qu’il vienne de la gauche ou de la droite : les partis arrivés en troisième position doivent se retirer. L’esprit républicain doit prévaloir sur toute autre considération. C’est, par exemple, ce que j’ai fait valoir lundi matin à Jean-Pierre Masseret en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Mais l’exigence républicaine s’adresse, j’insiste, à la droite comme à la gauche.", explique Daniel Keller.

    L'élu socialiste qui refuse pour l'instant de se retirer est lui même franc-maçon, et a notamment présidé un groupe d'élus se réclamant de cette obédience, comme l'a rappelé lundi FTVI. L'avenir dira si l'appel du Grand Maître aura plus de poids que ceux, insistants, de la rue de Solférino".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales : la preuve par Calais

    Source : Boulevard Voltaire
    Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche.

    « Arrêtez d’emmerder les Français ! » tonnait Pompidou contre le jeune énarque Chirac qui voulait lui faire signer tout un tas de décrets à l’utilité douteuse. « Arrêtez d’emmerder les Calaisiens ! » lance au visage du gouvernement une population à bout. Calais… 70.000 habitants, ville d’ordinaire calme, tournée, par vocation, vers l’étranger, ville gérée depuis la guerre, et sauf rares parenthèses, par la gauche, et pendant 37 ans par les communistes jusqu’à ce qu’arrive Natacha Bouchart, UMP, en 2008. Eh bien ! Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche : elle a donné la moitié de ses voix à Marine Le Pen. Les gens de pouvoir, gauche et ex-UMP totalisent 37 %. Quelle claque !

    Pourtant ! Face au présentateur de TF1 qui énumère devant lui les échecs de son gouvernement depuis trois ans, Valls, œil noir, menton en avant, cingle : « Je ne suis pas venu ici pour m’excuser. » Dommage ! Et le voici, raide comme un cadavre, qui lance des phrases absurdes : « La gauche a créé une dynamique en passant les accords nécessaires », et « Quand il en va de la république, il faut être désintéressé et ne pas s’accrocher à son poste » – les ombres de Cahuzac et de Hollande ont plané un moment sur le plateau –, et encore « Je suis pour la république exigeante, qui affirme l’autorité, qui veut protéger les Français et aussi les rassembler », et enfin « L’extrême droite divise les Français, et veut les jeter les uns contre les autres. » En voyant les résultats de Calais, j’ai plutôt l’impression que Marine Le Pen rassemble davantage que le socialiste local qui ne fait pas 14 % !

    Et puis vient le temps des petits arrangements, des compromissions, des combinazione, des reniements. Tenez ! Cambadélis. Vous vous souvenez de ce qu’il disait en septembre ? Sur France Info, le 17 septembre : « Aujourd’hui quand vous entendez quelqu’un comme Estrosi, vous vous demandez s’il n’est pas au Front national… Les positions qu’il développe sont pires que celles de Marion Maréchal-Le Pen. » Dans Libé du 14 septembre : « Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain. » Aujourd’hui, sans vergogne, il fait exactement l’inverse, retire ses candidats dans ces deux régions et appelle à voter pour les « extrémistes » Estrosi et Bertrand. Ah ! elle est belle, la « république exigeante » !

    Ils n’ont rien compris, ces tocards. La leçon de Calais ne les atteint pas. Ils parlent entre eux, pour eux, un langage codé, boursouflé, impigeable, satisfait, fat. Les Français leur hurlent des choses et eux, de tous bords, se bouchent les oreilles. Un jour, c’est pieds nus et la corde au cou, comme les bourgeois de Calais, qu’ils devraient venir rendre des comptes au peuple de France.

    Yannik Chauvin
    Docteur en droit, écrivain, compositeur

    http://fr.novopress.info/

  • Dissidents : de l’école à la culture en passant par les « réseaux de la blogo-sphère résistante »

    Philippe de Villiers et François-Xavier Bellamy sont interrogés dans le dernier numéro de Famille chrétienne. Extraits :

    Philippe de Villiers – On peut espérer que la barbarie nous ramène paradoxalement à notre identité. La jeunesse française est prête pour redécouvrir toute la force de la civilisation chrétienne. En éclaireurs, je pense à tous ces prêtres ardents de la génération Benoît XVI. Du feu ! Ils incarnent un christianisme granitique. Cette jeunesse-là n’a plus peur du sacrifice. Cette nouvelle génération renoue avec la Tradition, non pas d’abord avec des coutumes, mais avec l’audace. Elle a compris que la société civile avait besoin de héros et l’Église de saints !

    François-Xavier Bellamy – L’urgence est en effet de retrouver le sens de notre héritage et, avec lui, cet appel qui nous dépasse.… Il est temps de renoncer à la déconstruction méthodique que notre société subit depuis quelques décennies. Deux jours après les attentats à Paris, l’Association des maires de France persévérait dans ce même déni en appelant à interdire les crèches dans l’espace public. L’obsession de supprimer toute trace du christianisme, c’est aussi le mobile des djihadistes. Maintenant, il est temps de faire un choix !

    En quoi sommes-nous à la croisée des chemins ?

    P. V. – On voit bien ce qui se passe aujourd’hui : les laïcards font le vide et les islamistes le remplissent. Ils nous frappent parce qu’ils nous méprisent. Cela ne peut plus durer.

    F.-X. B. – Nous sommes arrivés à un point de bifurcation dans notre Histoire, et il suffit sans doute de peu de chose pour que notre société s’engage dans la voie du renoncement, ou de la refondation. Soit nous décidons de faire un pas de plus vers une liberté nihiliste, relativiste – un pas dans le vide –, soit nous acceptons de nous réconcilier avec une sagesse qui nous précède, et de tout donner pour protéger un héritage qui nous dépasse. La jeunesse est face à ce choix. Elle hésite. Succédant à la génération de Mai 68, qui n’aura transmis que l’ivresse du doute, elle est fragilisée bien sûr par l’individualisme consumériste, mais cela n’a pas étouffé en elle la soif  de générosité, le désir de se donner.Et les événements récents réveillent cette aspiration. Il suffit d’observer le nombre de jeunes qui, très loin de l’armée au départ, viennent depuis les attentats s’engager pour servir la France.

    […] 

    Où la jeunesse doit-elle s’engager en priorité ?

    F.-X. B. – La priorité absolue, me semble-t-il, c’est le travail de la culture et de l’enseignement. Nous avons abandonné les métiers de la parole, de l’image. C’est pourtant par eux qu’une société se transforme, et que l’Histoire se joue ; la politique n’évolue que quand les vrais changements ont déjà eu lieu. Philippe de Villiers a été pionnier en lançant le Puy du Fou : seul face au monde, et seul parmi les catholiques ! Si nous avions su inventer dix lieux de transmission semblables, nous n’en serions pas là maintenant. Il nous faut des enseignants, des journalistes, des cinéastes, des romanciers…… Nous pouvons changer l’Histoire avec cent personnes, et nous allons le faire, si nous retrouvons le sens des priorités.

    P. V. – Il y a de nombreux circuits d’information parallèles grâce auquel se diffuse mon dernier livre – Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel). Partout, je vois des sociétés parallèles. Cela commence par les écoles. Chaque année, il y a 50 % de plus d’écoles hors contrat qui naissent ! Il suffit de quelques familles pour créer un îlot de résistance. On voit se développer dans toutes les sphères privées et publiques des capillarités réfractaires. Je crois que toutes ces réalités vont finir par se connecter. Comment ? Les jeunes vont devenir indomptables. Ils vont aller d’un isolat à un autre – de l’école à la culture en passant par les « réseaux de la blogo-sphère résistante » –, et ils seront libres vis-à-vis de la « médiacaste ». Soljenitsyne m’a confié un jour que les dissidents avaient été à l’Est et qu’ils seraient désormais à l’Ouest. Cela est en train d’arriver."

    Michel Janva

  • JT du Mardi 8/12/2015 - Des victoires régionales se profilent pour le FN

  • Retrait des listes de gauche : coup d’État à l’envers !

    À force de clamer qu'un parti n'est pas « républicain » les briscards de la politique sont devenus des ringards.
    Elle est belle la démocratie vue par la gauche, et ses électeurs – ceux qui persistent – doivent se sentir bien cocus !
    L’exécutif, par la voix de Cambadélis commis à l’exécution capitale, ordonne le retrait de listes dans trois régions où le FN est classé premier. Que l’on nomme cela suicide collectif ou nervosité congénitale, il s’agit bien d’un grave déni de démocratie. Il ne faut donc pas s’étonner du rejet massif de cette classe – caste – politique qui se prétend républicaine et n’a de cesse d’exalter les « Valeurs de la République », son credo extatique jusqu’à hier, et qu’il vient de renier dans la déroute annoncée qui le frappe.
    Dans deux régions, les « vrais démocrates » acceptent le couperet avec des arguments sensiblement différents bien que sortis aux forceps. En face, pour ne pas dire en parallèle, les discours des bénéficiaires par défaut sont également nuancés. En PACA, bousculé par une jeune donzelle, le candidat d’une droite qui se veut forte rameute les citoyens en ouvrant la porte et en fermant les yeux. Au nord, le ton est un peu différent mais l’appel aux électeurs exclus n’en est pas moins audible.

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  • Zemmour : « C’est le retour des deux France »

    Eric Zemmour analyse le résultat du premier tour des élections régionales.


    Élections régionales : « La carte de France fait… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/zemmour-cest-le-retour-des-deux-france/45255