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France et politique française - Page 3497

  • Blocage de l’A1, le symbole d’un pouvoir délétère et complaisant

    Si une cinquantaine de personnes peuvent bloquer une autoroute et des milliers d'automobilistes plus d'une nuit entière alors que gendarmes et CRS qui leur font face restent statiques l'arme aux pieds, c'est que celles-ci savent que leurs agissements resteront impunis.

    Depuis vendredi soir, une cinquantaine de gens du voyage ont bloqué l’A1 pour contraindre les autorités à accepter que le fils d’une des victimes de la fusillade, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt d’Amiens pour vol et voie de fait, puisse assister, sous escorte policière, aux funérailles de son père.

    « Vers 21 h 30, les automobilistes ont dû s’arrêter sur l’autoroute avant Roye. Parmi ceux-ci, beaucoup de touristes étrangers rentrant chez eux. Belges, Britanniques et Hollandais ont été immobilisés toute une nuit dans leur véhicule en ce week-end de retour de vacances », communiquait le gestionnaire d’autoroute. Il y avait encore samedi matin plus de 2 kilomètres de bouchon et des familles entières avaient passé la nuit à tourner dans les villages alentour suite aux déviations mises en place.

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  • Le printemps orwellien des intellectuels français

    Des philosophes reprennent son héritage, les publications sont nombreuses à faire référence à son œuvre, un comité de journalistes le choisit comme figure tutélaire... L'écrivain George Orwell connaît une fortune singulière dans la pensée française actuelle. Comment expliquer le succès de cet homme de gauche britannique mort il y a soixante-cinq ans?
    Orwell, on n’a plus que ce nom-là à la bouche. Figure cardinale pour des philosophes marqués par le socialisme révolutionnaire et indépendants de la gauche comme Jean-Claude Michéa, référence incontournable pour le controversé Laurent Obertone, auteur de La France Big Brother, fournisseur officiel de slogans-chiffons rouges de la Manif pour tous, emblème d’un comité de journalistes voulant davantage de pluralisme, c’est-à-dire de questionnements de l’idéologie libérale, Orwell est invité à toutes les tables. 
    Preuve que l’orwellisme est décidément un parfum capiteux ces temps-ci, même les narines de la promo 2015-2016 de l’ENA l’ont senti. La troupe d’énarques porte désormais fièrement le nom de celui dont l’idéal politique, s’il était appliqué, ferait autant hurler les apprentis hauts-fonctionnaires de Strasbourg que leurs voisins députés européens.
    Pourtant, sur le papier, rien ne prédisposait George Orwell à tenir une telle place dans le paysage intellectuel français, encore moins sans doute à devenir l’enseigne de ce qu’on peut voir dans les exemples cités plus haut (oubliez les énarques ceci dit, ce qui ne devrait pas être trop difficile) comme un renouveau du souverainisme ou d’un conservatisme français. Des années après le rapt de Jaurès et Blum par un Nicolas Sarkozy plus proche des patrons du CAC 40 que des mineurs de Carmaux ou des grévistes de 1936, déleste-t-on à nouveau la gauche d’un de ses symboles? Certains s’étranglent en tout cas devant cette publicité inattendue de l’œuvre du Britannique. 
    Pourtant, à bien tendre l’oreille aux passages des grands thèmes d’Orwell, on s’aperçoit que la proximité d’Orwell avec les tenants d’une politique républicaine populaire, située en dehors des clivages traditionnels, n’est pas si saugrenue.
    L’itinéraire accidenté d’un fils de bonne famille
    George Orwell portait en fait le nom d’Eric Arthur Blair, et ce sera bien son seul point commun avec Tony. Il naît en Inde en 1903 dans une famille de la bonne bourgeoisie des colons anglais. Il intègre par la suite le très prestigieux Collège d’Eton, que fréquentent les enfants de l’aristocratie et des grandes fortunes du pays. Le futur auteur de 1984 y reçoit notamment l’enseignement d’un autre grand esthète de la dystopie: Aldous Huxley, qui écrira Le Meilleur des mondes.
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    La rivière Orwell dans le comté du Suffolk en Angleterre, où Orwell a puisé son pseudonyme | Adrian Cable via geograph.org.uk CC License by
    À la sortie de l’école, en devenant sergent en Birmanie, il enfile pour la dernière fois le masque d’un impérialisme qu’il ne tarde pas à jeter au loin. Son expérience dans la police impériale l’écœure vite et le rapproche des milieux anticolonialistes et marxisants. En 1934, il fait dire à son personnage John Flory dans Une histoire birmane que «le fonctionnaire maintient le Birman à terre pendant que l’homme d’affaires lui fait les poches». Ce dégoût est un point de non-retour dans la vie d’Orwell, qui revoit alors ses plans.
    C’est d’abord Londres puis Paris, villes où il entreprend de s’avilir, à l'instar d'Arthur Rimbaud, qui, un peu avant lui, s’était lancé dans «le dérèglement systématique de tous les sens», comme un projet littéraire sans doute mais aussi pour renouveler la forme d’une existence et s’extirper du cercle qui les a vus naître. De cette vie d’errance auprès des plus misérables, il tire la matière de son livre Dans la dèche à Paris et à Londres.

  • La confession ratée de Nicolas Sarkozy

    Décryptée par Jean-Pierre Maugendre :

    Arton497-1ec31"Dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 6 août 2015 Nicolas Sarkozy est interrogé par les journalistes Y. de Kerdrel et G. Lejeune. On peut penser que chaque mot de cet entretien, publié sous le titre : La confession, a été soigneusement soupesé ce qui donne à ce texte une incontestable autorité pour comprendre la pensée et les projets de l’ancien président de la République. Une bonne confession, cela se prépare !

    L’aveu des péchés

    La première étape de la confession est l’aveu de ses péchés précédé d’un examen de conscience sérieux. Or Nicolas Sarkozy n’a pas conscience d’avoir commis de faute. En effet : « Je ne dirai jamais que tout a été réussi. Et il nous faudra tirer les leçons de ce qui n’a pas bien fonctionné. » Trois années après son échec l’ancien Président de la République n’a pas eu le temps de faire son examen de conscience !D’ailleurs aurait-il péché que le mari de Carla Bruni ajouterait que ce serait moins que F. Hollande : « J’aimerais qu’on compare avec le bilan de mon successeur, après trois années de mandat ». Résumons cette première étape de la « confession » sarkozyenne : « Mon père, je ne suis pas un saint mais je n’ai pas eu le temps, depuis trois ans, de prendre du recul afin de savoir si j’avais fait des bêtises. En tout cas si c’était le cas, ces bêtises seraient moins graves que celles accomplies par mon successeur. J’ai peut-être une paille dans l’œil mais lui il a certainement une poutre ! »


     

    Notons également qu’il est possible de pécher par omission. Trois mots sont « étrangement » absents de ce long entretien de six pages : Islam, France et Famille.

    Le ferme propos

    Sans reconnaissance de ses fautes le ferme propos de ne plus les renouveler devient, bien sûr, sans objet. Nous ignorerons donc si Nicolas Sarkozy renouvellerait le hold-up anti-démocratique qui consista à faire adopter par le Congrès en 2008 le traité sur la constitution européenne qui avait été refusé par référendum en 2005, s’il regrette d’avoir eu comme ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, figure emblématique de la gauche bobo, socialiste, homosexuel et pédophile revendiqué selon son autobiographie La mauvaise vie, s’il est toujours contre ce qu’il appelait la double peine c’est-à-dire le fait qu’un délinquant étranger soit immédiatement expulsé vers son pays d’origine, s’il estime encore judicieuse l’intervention militaire de la France en Libye, si la baisse continue des crédits de nos forces armées sous son quinquennat témoignait d’une bonne anticipation des conflits à venir, etc.

    Les résolutions

    Il ressort de cette « confession » que Nicolas Sarkozy croit sincèrement que la crise que nous vivons est d’abord économique et financière. Ce sont donc des mesures économiques qu’il préconise pour sortir de l’ornière : réforme du code du travail, simplifications normatives, etc. Enfin, bien sûr, notre pénitent impénitent ne peut s’empêcher de dire du mal de son voisin, en l’occurrence le Front national. Il rappelle sans donner aucune explication qu’il a interdit tout type d’accord avec ce parti, dénonçant, en fin d’entretien, le « programme économique de Marine Le Pen (…) le même que celui de Mélenchon ». Le débat est ouvert mais chacun peut lire dans le Programme politique du Front national au chapitre sur le Redressement économique et social § Retraites et dépendance : « L’âge légal (de départ à la retraite) sera progressivement ramené à 60 ans ». C’est un fait.

    La pénitence et l’absolution

    Il est à craindre, pour lui, que monsieur Sarkozy ne puisse bénéficier d’une absolution ni de son confesseur ni du peuple français. En effet son ferme propos de ne plus renouveler les erreurs passées semble bien incertain. Ainsi concernant l’Europe Nicolas Sarkozy déclare : « Le fonctionnement de la zone Euro comme celui de l’Europe doivent être intégralement repensés car il nous faut décider vite et réagir sans délai ». Le statut de province française de l’Union Européenne dont bénéficie encore notre pays qui n’est plus maître ni de sa monnaie, ni de sa justice, ni de l’élaboration de ses lois ni de ses engagements militaires convient tout à fait à l’ancien président de la République. Ce qu’il demande c’est uniquement que les gauleiters Juncker, Merkel et Schäuble décident plus vite.

    Le futur candidat de 2017 dénonce le « déni de réalité ». Il affirme doctement « Du parler vrai naîtra la confiance ». Il discerne même : « L’inquiétude profonde des Français sur nos valeurs et notre identité » sans jamais cependant définir ces valeurs ni exposer par quoi elles pourraient bien être menacées.

    Au final tout cela paraît bien nébuleux. Nicolas Sarkozy semble n’avoir qu’un objectif : conquérir le pouvoir. Pour le reste on verra après. Alors que nous sommes, même Manuel Valls s’en est aperçu, à l’heure d’une véritable « guerre de civilisation » cet entretien-confession apparaît d’une terrifiante inconsistance face aux enjeux contemporains. Nous vivons une crise majeure : intellectuelle, morale, spirituelle, démographique et civilisationnelle. Face à cela le camelot qui a déjà fait faillite une fois demande qu’on lui fasse de nouveau confiance sur un programme… qui reste à définir. [...]"

    Michel Janva

     

  • La repentance ça suffit !

    Mauvaise nouvelle : la secte des repentants est de retour ! Elle se faisait plus discrète depuis quelque temps, élections obligent. Mais, une fois les électeurs rentrés à la niche, elle met un malin plaisir à réapparaître. 
    François Hollande a ainsi découvert que la France devrait avoir honte de la « sanglante répression » du 17 octobre 1961, comme elle devrait aussi se repentir de la traite négrière après que l’intéressé se fut rendu au Sénégal. Il paraît que les membres d’une communauté noire autoproclamée souhaiteraient en conséquence bénéficier d’un droit à réparation qui ne soit pas seulement morale. MG

    Le retour des flagellants

    A la différence des flagellants d’hier, la secte des repentants ne s’inflige toutefois personnellement ni sévices ni privations ni mutilations.

    Les repentants réservent cela aux autres, c'est-à-dire à nous les Français de souche. Eux se drapent dans la bonne conscience médiatique, et tout enduis de moraline, ils profèrent des jugements sans appel sur l’action passée de nos pères ou de nos ancêtres, en toute impunité. Car les repentants ne sont pas discrets : ils adorent jeter publiquement leurs anathèmes historiques.

    La gauche repentante

    La gauche anticléricale et anticolonialiste avait posé les fondements doctrinaux de la secte à la fin du XIXe siècle : en imposant une lecture idéologique de l’histoire de France, réduite aux grenouilles qui empêchaient les seigneurs de dormir, aux prisons de Louis XI, aux guerres de religion causées par les méchants catholiques, et à la Révocation de l’Edit de Nantes. En expliquant ensuite que c’était le patriotisme qui était coupable de la Grande Guerre. 
    Puis les Européens, et les Français en particulier, furent coupables du colonialisme, de la répression et de la torture en Algérie, du sous-développement et aussi du néocolonialisme. Ils furent aussi responsables de la faim en Afrique.

    La droite repentante

    Pour ne pas être en reste, les intellectuels médiatiques nous expliquèrent bientôt que « l’idéologie française » était la matrice de tous les fascismes et que sous l’Occupation les Français étaient tous des salauds de pétainistes ou de collabos. Grand mufti de la repentance, J. Chirac inaugura sa présidence en déclarant que la France était coupable des arrestations et des persécutions antisémites commises lorsque notre pays était occupé par les parents de Mme Merkel, rompant ainsi avec la ligne gaullienne et mitterrandienne selon laquelle ni la France ni la République n’étaient responsables des agissements du régime de Vichy. D’autres repentants affirmèrent ensuite que la France était responsable, cette fois par abstention, des génocides au Rwanda.

    Les repentants parlementaires ont alors voté différents textes mémoriels de repentance sur ce modèle : notamment pour nous accuser d’esclavage ou assimiler la traite négrière à un crime contre l’humanité.

    Les repentants néolibéraux nous ont aussi expliqué que toutes nos difficultés tenaient à cette terrible exception française et surtout au fait que nous n’étions malheureusement pas nés anglais.

    Et les écolos aussi

    Les repentants immigrationnistes affirmèrent aussi que les Français étaient « tous des immigrés » et que finalement rien de bon ne s’était fait en France sans l’apport des étrangers ; et que, si les immigrés ne s’intégraient pas bien c’était, bien sûr, la faute de ces Français de souche décidément xénophobes et islamophobes bornés.

    On n’oubliera pas aussi des repentants écologistes qui prétendent que, si la planète se réchauffe, c’est encore à cause des Européens qui roulent en auto et que ces derniers se rendent donc coupables de crimes contre l’humanité future, comme disait encore J. Chirac en 2002 au sommet de Johannesburg ; ou que, s’il y a « malbouffe », c’est à cause du productivisme agricole inventé par ces mêmes Européens.

    Le retour des Albigeois

    Bref, les repentants voient notre histoire, notre identité et finalement notre existence comme une succession de fautes ou de crimes inexpiables qui menacent au surplus la survie de la planète. Comme autrefois la secte des Albigeois, dont ils ont repris les délires mais pas le vœu de chasteté ni de pauvreté, les repentants affirment que notre monde – du moins celui des Européens de souche – serait le règne de Satan.

    Car les repentants sont des imprécateurs : ils ne démontrent rien mais se contentent d’affirmer et de condamner.

    Mais de quel droit ?

    « La France se grandit toujours lorsqu’elle reconnaît ses fautes », déclarait sans rire F. Hollande le 25 septembre 2012 dans son message aux Harkis. C’est fou comme les repentants veulent faire grandir notre pays en l’accusant de toutes les fautes possibles pour son bien !

    Mais la repentance est à la contrition sincère ce que le socialisme est à la charité : dans les deux cas nos bien-pensants disposent de valeurs qui ne leur appartiennent pas.

    De quel droit, en effet, prononcent-ils des anathèmes sur l’action de nos ancêtres ? Qu’est ce qui les autorise à les juger et, plus encore, à les condamner à l’issue d’un procès instruit uniquement à charge ? En quoi un président de la République serait-il habilité à porter un jugement négatif sur notre histoire ? Serait-il donc un moraliste, un philosophe, un historien, un parangon de vertu, un saint laïc ?

    Et comme il est facile de juger nos pères rétrospectivement, tout en étant confortablement installé au cœur du Système oligarchique et lorsqu’on connaît la suite des événements ! Comme il est facile de tancer ceux qui avaient peur ou qui avaient faim, quand on vit confortablement au XXIe siècle, sans avoir jamais rien risqué dans sa vie ni manqué de rien !

    Sortons les repentants !

    Et de quel droit les repentants disposent-ils ainsi de notre histoire, sans nous demander notre avis ? Car notre histoire nous appartient : elle participe de notre identité. La déconsidérer revient donc à nous dévaluer également.
    La repentance exprime en réalité tout le mépris qu’a l’oligarchie d’en haut pour la France d’en-bas. Le discours repentant est d’ailleurs un signe de reconnaissance de l’oligarchie occidentale.

    On ne saurait donc que conseiller à tous ces repentants qui portent tellement notre histoire européenne comme un fardeau, de se taire ou bien d’aller se repentir ailleurs. Love it or leave it, comme disent les Anglo-Saxons !

    Michel Geoffroy, 23/10/2012

    http://archives.polemia.com/article.php?id=5181

  • Immigration : Sarkozy doit clarifier sa position une fois pour toutes

    L’affaire est trop grave pour que les Français se laissent prendre une fois de plus au tour du « Kärcher ».

    La Hongrie prend des mesures radicales pour protéger sa population et Laurent Fabius crie au scandale. Tout homme normalement constitué, et avec un minimum d’instruction, pourrait à raison s’interroger sur la santé mentale du chef de la diplomatie française. Seulement voilà, Fabius n’est pas un dément, c’est juste un pur idéologue et même, avec ses amis Lévy et Cohn-Bendit, le fer de lance d’une idéologie fondée sur une haine viscérale de l’idée de nation et une volonté inébranlable de couper la France de ses racines chrétiennes et populaires. Or, comme tous les idéologues, lorsque les vents sont contraires, ils perdent pied avec la réalité et ne prennent même plus le temps de réfléchir aux conséquences électorales de leur politique. Fabius, Hollande et même Valls sont en train de tuer le Parti socialiste et peu leur chaut. Sous les ors de la République, il y a en cette fin de quinquennat quelque chose qui ressemble à un bunker et qui rappelle La Chute.

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  • Recours du FN contre les mosquées de Suresnes et Courbevoie


    I
    Deux communes UMP voisines, Suresnes et Courbevoie dans les Hauts-de-Seine, attribuent chacune une salle municipal pour des associations musulmanes en vue de les transformer en salle de prière, à des conditions financières très avantageuses.

    Tous les élus UMP et de gauche, y compris les élus du PCD et du CNI, ont voté pour l'attribution de ces locaux sous forme de baux emphytéotique administratifs. Seuls les élus municipaux du Front national ont voté contre.

    Les élus du FN attaquent les délibérations des deux conseils municipaux attribuant ces locaux devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Les recours ont été déposés au mois d'août.

    Michel Janva

  • Gender : une volonté idéologique de déconstruire la société

    Le juriste et philosophe Drieu Godefridi, dans un essai, La loi du genre, montre que l'idéologie du gender existe. Recension par le Figaro :

    L"Oui, il y a bien, derrière les discours progressistes consensuels, une volonté idéologique de déconstruire la société.

    Certes, les études de genre, qui existent depuis bien longtemps, ont leur pertinence. L'étude de «la relativité des catégories du masculin et du féminin» appartient évidemment au champ de la connaissance. Mais, souligne l'auteur, «bien vite, se dessina au cœur des études de genre un courant qui ne visait plus tant à connaître son objet, à le décrire et le comprendre, qu'à le transformer». Savoir-pouvoir, disait Foucault, maître de la papesse américaine du genre Judith Butler, qui soulignait les liens indissociables entre la théorie et l'ingénierie sociale.

    Godefridi divise cette idéologie du genre en deux branches.Dans sa branche «homosexualiste», celle théorisée par Butler dansTrouble dans le genre, elle se développe avec pour objectif affiché de «destituer l'hétéronormativité».Il s'agit d'en finir avec la polarisation universelle du genre humain en deux sexes, jugée artificielle, arbitraire et stigmatisante, au profit, d'une «transidentité» floue («queer»), ou au contraire d'étiquettes très précises quant à l'«orientation sexuelle» («gay» «lesbienne» «bi», etc.). Les deux pouvant, bien sûr, se combiner. «Do you have a vagina?» à cette question, Monique Wittig, disciple de Butler, répondit simplement: «non».Cet idéalisme forcené (Butler a fait sa thèse sur Hegel, maitre indépassable de l'idéalisme allemand) qui rompt avec le réalisme biologique, est aussi- paradoxe -un relativisme. En effet, si tout est culture, tout est langage, il n'existe aucune aucune norme extérieure à la subjectivité de la personne.

    Là où Butler veut détruire la division universelle de l'humanité en deux sexes - soit la matrice hétérosexuelle- les féministes ont la plus modeste ambition de détruire la domination d'un sexe sur l'autre. [...]

    «Les féministo-genristes sont les idiotes utiles du genre Butler» conclut l'auteur. L'échec de cette convergence des luttes trouve un aveu flagrant dans la revendication LGBT de la gestation pour autrui, véritable mise en esclavage du corps féminin, nié par un idéalisme qui refuse toute pertinence au biologique. [...]

    Toutes ces arguties pourraient rester confinées aux couloirs d'université ou aux meeting non-mixtes de militantes trostko-féministes, si la théorie du genre n'avait pas acquis une dimension «technocratique et supranationale», et n'était pas imposée par le haut, à coup de rapports et de résolutions par les institutions de l'Union européenne notamment. Ainsi, rappelle l'auteur, une convention du Conseil de l'Europe, adoptée en 2011 à Istanbul stipule que les Parties «prennent les mesures nécessaires (…) en vue d'éradiquer les préjugés, les coutumes, les traditions, et toute autre pratique fondés sur (…) un rôle stéréotypé des femmes et des hommes.» Un programme d'ingénierie sociale, un «songe totalitaire» échappant à tout débat démocratique. Voilà ce qu'est l'implacable loi du genre."

    Michel Janva

  • Marine Le Pen porte haut les ambitions du FN

     

    À Brachay (Haute-Marne) ce village qui lui a offert son plus haut score au premier tour de la présidentielle 2012 (72 %), Marine Le Pen est revenue samedi dernier sur des sujets d’actualité, l’immigration et le terrorisme.

    À quelques mois des régionales, la tête de liste FN dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie n’a pas caché ses ambitions.

    Dès décembre prochain, nous pouvons préparer l’avenir et montrer la voie, transformer les élections régionales en aurore du renouveau national. Après, il restera 16 mois avant la mère de toutes les élections pour que le peuple français redevienne maître chez lui, le seul et véritable acteur de son destin.

    a jugé Mme Le Pen. Concernant la « déferlante migratoire » qui s’abat sur l’Europe, « Tout a été fait sous Sarkozy et Hollande pour que cette vague grossisse » pour Marine Le Pen.

    Ils ne vous le disent pas et pourtant la situation de l’immigration est aujourd’hui en France totalement hors de contrôle. L’immigration était déjà gigantesque sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy (…), tout a été fait sous Nicolas Sarkozy et François Hollande pour que cette vague grossisse, prenne du corps et aujourd’hui déferle à pleine vitesse sur notre pays.

    À propos de la vague de terrorisme islamique qui frappe la France, elle

    demande que l’on mette l’islam radical à genoux, et je le ferai toujours. Expulsons les étrangers islamistes, fermons les mosquées radicales. Et nous expulserons les imams étrangers qui sont à leurs têtes.

    Elle n’a pas oublié de fustiger Hollande, « Président fainéant ». « La situation de la France sous la présidence Hollande ce n’est plus la simple dégradation : c’est la déchéance complète. Ce n’est plus la France des oubliés, la France elle-même est oubliée » a lancé la dirigeante du FN, qui s’est aussi attardée sur la crise agricole, avec les « agriculteurs asphyxiés, une concurrence étrangère féroce, des prix qui ne permettent plus de vivre, des travailleurs détachés venant de l’Est », mais aussi une critique contre la politique de sanctions envers la Russie.

    http://fr.novopress.info/

  • 2015-08-31 Julien Langella: La jeunesse déclare la guerre à la génération de mai 68 au pouvoir !