Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3503

  • Francis Cousin - Comment casser la dynamique de mort de Daesh pour les jeunes en perdition ?

  • Les dégâts politiques de l’exclusion de Jean-Marie Le Pen

    A lire dans Minute :

    Image2"Si l’on en croit une lecture rapide du sondage réalisé par l’Ifop pour « Le Figaro », le bénéfice est réel : 14 % des électeurs n’ayant pas voté pour Marine Le Pen à la présidentielle de 2012 seraient prêts à franchir le pas dès lors que Jean-Marie Le Pen serait définitivement exclu du Front national, soit plus de 5 millions de Français ! Belle moisson que rapporterait donc le parricide ! À ce tarif-là, on connaît quantité d’hommes politiques qui seraient prêts à tuer père et mère ! À le regarder plus en détails, c’est en fait moins net. Les 14 % mentionnés sont ceux que l’exclusion de Jean-Marie Le Pen inciterait (au conditionnel) « plutôt » à voter pour le Front national. Seuls 5% répondent que cela les inciterait (toujours au conditionnel) « tout à fait ». On tombe à moins de 2 millions d’électeurs, ce qui reste considérable puisque, en 2012, Marine Le Pen, avec ses 17,90%, avait recueilli les suffrages de 6,4 millions d’électeurs. Elle augmenterait donc quasiment son score d’un tiers en un coup d’un seul ! On attend donc avec impatience le prochain sondage d’intentions de vote sur le premier tour de la présidentielle de 2017, dont Marine Le Pen devrait sortir largement en tête, lancée à vive allure vers le score de De Gaulle en 1965 (près de 45%) !

    Cela ne se passera évidemment pas comme ça. Le même sondage de l’Ifop révèle que l’exclusion de Jean-Marie Le Pen est désapprouvée par 22 % des électeurs se disant proches du FN et c’est tout aussi inquiétant que la première lecture paraissait encourageante. Cela pose même un problème qui ressemble à la quadrature du cercle : comment rassurer, pour ne pas dire remobiliser, ces électeurs qui étaient, avant l’exclusion, tout acquis au vote frontiste et commencent à se poser des questions, sans décourager ceux qui seraient prêts à glisser pour la première fois dans l’urne un bulletin FN ? Autrement dit : hier, Marine Le Pen devait se démarquer des « dérapages»  de Le Pen pour gagner en influence, aujourd’hui elle doit rassurer ceux qui n’ont pas apprécié son éviction, soit qu’ils partagent le fonds des propos reprochés au cofondateur de Front national ou n’en sont pas particulièrement offusqués – n’oublions pas que Jean-Marie Le Pen avait obtenu 4,3 millions de voix à la présidentielle de 1988, qui avait eu lieu sept mois seulement après l’affaire du « détail », intervenue sur RTL le 13 septembre 1987 –, soit qu’entre Le Pen et Philippot, ils préfèrent encore « le Vieux », soit qu’ils aient été révoltés par la forme prise pour procéder à cette mise à mort politique.

    La question de la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen est ancienne (...) elle est arrivée en force dans le débat  politique interne à la « droite nationale » dans le courant des années 1990, pour culminer avec la « scission mégrétiste » de 1998 – qui s’est soldée, déjà, par la victoire de Le Pen devant les tribunaux, confirmée par l’échec électoral des mégrétistes.La différence avec la situation présente est que ceux qui voulaient alors se débarrasser de Le Pen – auquel ils reprochaient, entre autres, ses fameux « dérapages » – étaient issus de la même famille politique que lui. À certains égards, certains pouvaient même être considérés  comme étant plus à droite que Le Pen. En tout cas, ils n’auraient pas été choqués si Le Pen avait défendu « le monde blanc » (...) et il ne serait venu à l’idée d’aucun d’entre eux de le lui reprocher (...).

    Cette fois, le supposé antisémitisme de Le Pen n’est plus le déterminant de l’offensive menée contre lui : c’est toute la ligne politique qu’il incarne qui est contestée, et cela au profit d’une autre ligne politique, dont ni les adhérents du Front national, ni les instances dirigeantes du parti n’ont jamais eu à débattre, et qui est portée par un homme qui, lui, n’est pas issu de la même famille politique, Florian Philippot, lequel avait même affirmé fièrement qu’il n’avait jamais voté pour Jean-Marie Le Pen. Le débat est aussi obscurci en se réduisant publiquement à une opposition entre Jean-Marie Le Pen et Florian Philippot qui, pour des raisons différentes, ne représentent ni l’un ni l’autre l’actuelle aspiration majoritaire au sein du Front national, ni chez la majorité de ses sympathisants, ni chez ceux qui ne demandent qu’à le devenir dans une société qui se droitise et auxquels l’actualité apporte chaque jour de nouvelles raisons de le faire. La réduction du choix politique à ces deux visions du monde qui s’opposent bien plus qu’elles ne se complètent et dont Marine Le Pen ne peut offrir une synthèse, impossible à trouver, occulte la demande principale de l’électorat frontiste, actuel ou potentiel, c’est-à-dire de cet électorat qui peut constituer une majorité au deuxième tour de la présidentielle de 2017, celle d’une véritable politique de droite, ferme mais dépourvue d’excès (...)

    Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen va contester cette décision devant la justice. Avec de fortes chances de l’emporter. Il ne s’agit là que d’une affaire interne à une association loi de 1901, l’association Front national. Il ne s’agit pas de droit international. Ni de droit communautaire. Pour la renégociation des traités internationaux ou pour la sortie de l’euro, ce n’est pas gagné…"

    Philippe Carhon

     

  • Le Front national à la conquête de la droite

    Marion Maréchal-Le Pen montre que la sagesse politique n’est peut-être pas le monopole exclusif des âges mûr et canonique.

    Ce matin, L’Express titrait sur Internet : « L’exclusion de Jean-Marie Le Pen n’incite pas les Français à voter FN. » À la suite de ce titre racoleur et tellement rassurant pour ceux qui craignent tant pour les « valeurs de la République », les non-abonnés peuvent lire en ligne : « Selon un sondage publié dans Le Figaro ce lundi, 85 % des Français n’ayant pas voté FN en 2012 ne comptent pas le faire davantage aux prochaines élections. » Une lecture hâtive conduirait à la conclusion tout aussi expéditive que 85 % des Français ne veulent pas du FN et que le sacrifice du vieux leader n’aurait pas été d’une agréable odeur, propice à satisfaire l’opinion. D’abord, 85 % des Français qui n’ont pas voté FN en 2012, ce n’est pas 85 % des Français ! Et les 15 % de ces 85 % – excusez du peu – qui n’ont pas voté FN en 2012 et qui seraient disposés à voter, on ne les oublie pas un peu rapidement ?

    Lire la suite

  • La proposition du FN d'expulser les étrangers fichés fait des vagues

    La présidente du FN veut que les étrangers fichés pour leurs liens avec l'islam radical soient «immédiatement expulsés». Une «caricature» pour Luc Chatel.

    Ses affaires de famille - provisoirement - réglées, Marine Le Pen a recommencé à faire de la politique en ces jours de rentrée. Rebondissant sur l'attentat évité du Thalys, la présidente du FN a réclamé, dimanche, l'expulsion immédiate de tous les étrangers fichés pour leur proximité avec l'islam radical, comme l'était Ayoub El Khazzani.

    «Pourquoi donc la France accepte-t-elle sur son territoire national un ressortissant étranger dont elle sait pourtant qu'il est potentiellement dangereux et lié à une idéologie meurtrière?», s'interroge Marine Le Pen dans un communiqué. La patronne du FN réclame «que les étrangers connus pour leurs liens avec l'islamisme radical ne soient désormais plus simplement fichés, mais qu'ils soient immédiatement expulsés du territoire français s'ils vivent en France, et dans tous les cas interdits de territoire». «Cette mesure doit être décidée le plus rapidement possible, et s'accompagner de la remise en place de nos frontières nationales pour être parfaitement efficace», dit-elle.

    Une proposition qui n'a pas manqué de faire réagir la classe politique. Ce lundi, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a critiqué cette idée, accusant plus largement le FN de vouloir faire «la chasse à tout ce qui est maghrébin». «Si le Front national arrive au pouvoir, il appliquerait son programme, je suppose. C'est-à-dire qu'il raccompagnerait à la frontière quatre millions de Français musulmans», a lâché celui qui réclame «ni islamophobie, ni islamophilie».

    À droite, Luc Chatel a préféré répondre par l'ironie: «Mme Le Pen a déjà suffisamment de mal à expulser son père pour ne pas tomber dans ces caricatures sur la question du terrorisme». «C'est très sympathique de dire à ses électeurs “moi, je renverrai tous les gens qui sont fichés”. Encore faut-il qu'ils soient sur votre territoire, ces gens fichés. Encore faut-il qu'on ait des moyens de suivi régulier de ces individus. Les discours, c'est très bien. On voit bien que dans la pratique, c'est irréaliste», ajoute le député Les Républicains.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupuukyulmWrhfUtr.shtml

  • 4 millions de musulmans liés à l'islamisme radical en France ?

    D'un côté un communiqué de Marine Le Pen :

    "Pourquoi donc la France accepte-t-elle sur son territoire national un ressortissant étranger dont elle sait pourtant qu'il est potentiellement dangereux et lié à une idéologie meurtrière? Marine Le Pen demande à ce que les étrangers connus pour leurs liens avec l'islamisme radical ne soient désormais plus simplement fichés, mais qu'ils soient immédiatement expulsés du territoire français s'ils vivent en France, et dans tous les cas interdits de territoire"

    De l'autre côté, la réaction de Jean-Christophe Cambadélis (PS) :

    "Si le Front national arrivait au pouvoir, il appliquerait son programme, je suppose. C'est-à-dire qu'il raccompagnerait à la frontière 4 millions de Français musulmans."

    A moins que Jean-Christophe Cambadélis possède des statistiques tenues secrètes par le ministère de l'Intérieur, le tweet de Marine Le Pen suffira à commenter ses propos :

     Image1

    Philippe Carhon

  • Un muzz dénonce le racisme anti-blanc: « t’aime pas la France, tu la quittes! »

    Racisme anti-blanc

    « Il faut dire la vérité: 90% des racailles sont des muslims », dit-il…

    Juste une précision: La France est une terre chrétienne.

    http://www.medias-presse.info/un-muzz-denonce-le-racisme-anti-blanc-taime-pas-la-france-tu-la-quittes/37422

  • Au pouvoir, le FN expulserait «4 millions de Français musulmans», selon Jean-Christophe Cambadélis

    Une arrivée au pouvoir du Front national constituerait un risque de «guerre civile» car le parti de Marine Le Pen «raccompagnerait à la frontière quatre millions de Français musulmans», a estimé lundi le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    « La chasse à tout ce qui est maghrébin »

    «Si le Front national arrivait au pouvoir, il appliquerait son programme, je suppose. C'est-à-dire qu'il raccompagnerait à la frontière 4 millions de Français musulmans. Cela provoquerait des tensions énormes. On ferait la chasse à tout ce qui est maghrébin, comme on le fait à Mantes-la-Jolie en ce moment. On s'attaquerait donc à une partie de notre population. Ceci créerait des tensions insupportables pour la société française», a déclaré Jean-François Cambadélis sur RTL.

    «Cambadélis compare 4 millions de Français musulmans et les terroristes islamistes. Il a oublié de prendre ce matin sa pilule de Padamalgam», lui a aussitôt répondu sur Twitter Marine Le Pen.

    «Quand on est nul et complètement dépassé par la situation, on dit n'importe quoi et on ment. Signe de panique (...) Le FN repose donc la question: quid des étrangers fichés pour islamisme en France ? Que font-ils encore dans notre pays ? Doivent-ils être interdits de territoire ? Nous disons oui. Que M. Cambadélis réponde», a renchéri le vice-président du FN Florian Philippot.

    « Plus la gauche est divisée, plus la droite et l'extrême droite dominent »

    Le premier secrétaire du PS évoque ce risque de «guerre civile» dans un livre («A gauche, les valeurs décident de tout», Plon) paru jeudi. «Nous sommes à la veille des élections régionales. Si la gauche avance divisée, c'est la droite qui va l'emporter et l'extrême droite qui va s'imposer. Nous sommes ensembles dans les exécutif régionaux partout, les écologistes, les socialistes, parfois les communistes ou autre. Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous diviser dans ces élections», a par ailleurs déclaré Jean-Christophe Cambadélis.

    «Nous sommes dans une phase de fragmentation et je le regrette. Car plus la gauche est divisée, plus la droite et l'extrême droite dominent. J'appelle l'ensemble des formations politiques de gauche à réfléchir à cette équation», a-t-il insisté.

    «Je ne peux pas croire que (Arnaud) Montebourg soit resté dans un gouvernement pendant près de deux ans qui appliquait le programme de la droite allemande», a-t-il par ailleurs répliqué à l'ex-ministre de l'Economie, qui a de nouveau dénoncé la politique de l'exécutif dimanche à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire).

    source, 20 Minutes avec AFP :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupuEpVuAPDqIDnPc.shtml