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France et politique française - Page 3504

  • Entretien avec Vincent Vauclin dans le journal Présent

    Le journal Présent ouvre cet été ses colonnes à la « Réacosphère ». Dans son numéro 8410, du 5 Août 2015, Présent vous propose un entretien avec Vincent Vauclin, fondateur de la Dissidence Française.

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    Né en 2011, ce mouvement nationaliste se caractérise par sa radicalité face au monde moderne et compte des centaines de militants à travers la France. Très actif sur les réseaux sociaux, il fait régulièrement parler de lui, notamment par ses actions contre l’immigration et le multiculturalisme. Il a aussi appelé les maires de France à la désobéissance civile après la légalisation du « mariage » homosexuel. Entretien avec son fondateur, Vincent Vauclin, auteur de deux essais, Cendres et Putsch.

    Pouvez-vous présenter la doctrine de la Dissidence française ?

    La Dissidence française est au carrefour de divers courants, dont elle formule une synthèse doctrinale opérative, c’est-à-dire actualisée, jeune, virale, efficace, qui emprunte à la fois au nationalisme contre-révolutionnaire, à l’ethno-différencialisme et au traditionalisme. Mais la Dissidence française est d’abord le mouvement d’une génération débarrassée du prêt-à-penser médiatique et déterminée à reconquérir les esprits par son activisme, à la fois social et politique. C’est donc une démarche de rupture telle qu’elle s’est pratiquée en Italie. Je ne vous cacherai pas que CasaPound est d’ailleurs l’une de nos références.

    Dans votre charte, vous dites être fidèle à « l’idée d’imperium » et promouvoir une résistance continentale face à « l’internationale des marchands ». Pouvez-vous expliciter ces propos ?

    Pour faire simple, il nous apparaît évident que le combat à mener dépasse largement l’échelon national. Nous ne sommes pas européistes et nous restons fermement attachés au principe de souveraineté nationale. Mais il faut bien comprendre que le processus de subversion mondialiste et thalassocratique condamne l’ensemble des peuples européens à l’extinction. Rien de moins. C’est une riposte civilisationnelle à l’échelle continentale qu’il s’agit de formuler d’urgence, et c’est pourquoi nous tendons la main à nos camarades européens, avec qui nous partageons un héritage commun, à la fois ethnique et culturel. Voilà pourquoi nous reprenons aujourd’hui l’antique notion d’imperium, que nous entendons comme un processus de sanctuarisation de notre espace vital.

    Vous avez défilé derrière une banderole « Vivement le putsch » lors du rassemblement Jour de Colère. Comptez-vous sur l’armée pour le réaliser ?

    En septembre 2013, j’ai fait paraître un ouvrage intitulé Putsch, largement diffusé depuis, et dans lequel j’appelle justement l’Armée française à prendre l’initiative pour restaurer la souveraineté de l’Etat, aujourd’hui court-circuitée par ce que ce nous appelons la « république des partis, des loges et des lobbies ». Nous avons alors entamé une vaste campagne militante destinée à populariser l’idée putschiste et à envoyer un signal aux militaires. C’est ainsi qu’effectivement, nous avons réuni une centaine de personnes derrière notre banderole putschiste lors de cette manifestation… Et je peux vous dire que le signal a été entendu ! Néanmoins, l’Armée est une institution complexe. L’avenir appartient aux communautés militantes et aux actions en réseaux. Comme on dit dans nos milieux : le changement ce sera nous, de gré ou de force.

    La remigration est un thème récurrent de la Dissidence française. Vous avez d’ailleurs cosigné un plan d’urgence pour Calais avec le Parti de la France et le mouvement Jeune Nation. Est-il encore temps, selon vous, d’échapper à la guerre civile et/ou ethnique sur notre sol ?

    Un point de non-retour est en passe d’être franchi. Les politiques suicidaires menées par la gauche comme par la droite, notamment en matière d’immigration, vont précipiter notre pays dans le chaos le plus complet. Personne n’y est préparé, et certainement pas les Français de souche conditionnés depuis des décennies par la propagande cosmopolite. Mais il est toujours de temps d’éviter la guerre. Le Plan d’urgence pour Calais, dont la Dissidence française est à l’origine, s’inscrit dans une démarche de proposition. Le message que nous avons voulu faire passer est simple : nous avons des solutions. Il existe encore une alternative au chaos multiculturel. C’est ce que nous appelons la remigration, c’est-à-dire une politique pacifique, conforme aux conventions internationales, qui ne nécessite pas un bouleversement complet des institutions et qui permettrait, par des mécanismes d’incitations, d’inverser durablement les flux migratoires et de rétablir l’équilibre ethno-culturel dans notre pays. Avant qu’il ne soit trop tard…

    Propos recueillis par Louis Lorphelin pour Présent

    Présent, à retrouver en kiosques ou sur internet à cette adresse : www.present.fr

    http://la-dissidence.org/2015/08/05/entretien-avec-vincent-vauclin-dans-le-journal-present/

  • RATIER : UNE ENCYCLOPÉDIE LIBRE DISPARAÎT

    Un anti système jamais condamné car il disait des vérités

    Jean Ansar 

    Ex: http://metamag.fr 

    C’est une bibliothèque qui disparaît avec un journaliste druide unique en son genre. Emmanuel Ratier, journaliste et écrivain, nous a quitté ce mercredi 19 août à l’âge de 57 ans. Militant infatigable de la «  vérité est ailleurs », il était le rédacteur de la lettre confidentielle Faits et documents, indispensable pour tous les journalistes désireux de connaitre les dessous du pouvoir et le parcours des personnalités du monde politique, économique et médiatique. Il était – dans la lignée d’Henry Coston – l’archiviste et le documentaliste numéro un de la droite nationale , régulièrement pillé par ses détracteurs et haï par ceux qui veulent vivre cachés pour manipuler sans se dévoiler.

    Il fût également l’auteur d’une inégalée « Encyclopédie politique Française » en deux volumes, mais également d’un précieux « Au coeur du pouvoir : enquête sur Le Siècle ». Plus récemment son remarquable livre « Le vrai visage de Manuel Valls » avait été frappé de la loi du silence. Il prétendait notamment révéler le rôle de l’épouse du Premier ministre dans une subite «conversion» qu’aurait connue ce dernier en faveur d’Israël. Il gênait le vrai pouvoir, mais ses analyses et  portraits sans concession n’ont jamais été contestés.

     

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    Inconnu du grand public, cet ancien du journal Minute avait aussi collaboré à Valeurs Actuelles et auFigaro Magazine. Il s’était également fait surtout le documentaliste de sa famille politique. «Faits et Documents», cette publication bimensuelle était devenue une petite institution utilisée même par des spécialistes extérieurs à la mouvance. Jeudi, de nombreuses figures de son camp saluaient la mémoire de l’essayiste - dont Jean-Marie Le Pen.

    «Ces dernières années, Emmanuel Ratier s’était rapproché du polémiste antisémite Alain Soral, participant notamment à alimenter le site de son organisation Egalité et Réconciliation,» croit devoir préciser Libération,  sans doute pour discréditer un véritable journaliste d’investigation et non  le membre d'une meute conformiste forte de son nombre. Animateur sur Radio Courtoisie, l’antenne «de la libre parole et du pays réel», Ratier dirigeait également la librairie Facta, dans le neuvième arrondissement de Paris. 

    Le journaliste entretenait enfin une très riche documentation personnelle sur de nombreuses personnalités, associées ou non à l’extrême droite. Des dossiers parfois mis à disposition de ses amis politiques ou de journalistes, même représentants de cette «presse du système» honnie.

     

    Qui prendra la suite d’un  journaliste quasiment irremplaçable aujourd’hui? 

    S’ils sont Charlie, on nous permettra d’être plutôt Ratier….. Car savoir et comprendre vaut mieux que caricaturer et salir.

     

  • Charles Maurras : l’Intelligence, l’Or et le Sang

    Pour Maurras, le monde est régi par un certain nombre de forces. Ces forces sont de natures différentes : matérielle et spirituelle. « Il faut être stupide comme un conservateur ou naïf comme un démocrate pour ne pas sentir quelles forces tendent à dominer la Terre. Les yeux créés pour voir ont déjà reconnu les deux antiques forces matérielles : l’Or, le Sang. »

    Le destin de l’unique force spirituelle, l’Intelligence, est de s’allier à l’une de ces forces matérielles. Elle doit décider, trancher « entre l’Usurier et le Prince, entre la Finance et l’Épée. » Aux yeux de Maurras, le déclin de l’Intelligence est dû à un renversement d’alliance. Autrefois, l’Intelligence était souveraine car liée au Sang, c’est-à-dire aux rois. Aujourd’hui, l’Intelligence est soumise au règne de l’argent. La cause de ce retournement est la Révolution française. « De l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée. »

    Avant la Révolution française, le déclin de la monarchie a coïncidé avec l’essor des hommes de lettres. L’Intelligence a pris les traits de la noblesse. La voix des philosophes compte alors plus que celle des seigneurs. Jean-Jacques Rousseau rédige la constitution polonaise et l’on parle désormais du « roi Voltaire ». Pour Maurras, « le successeur des Bourbons, c’est l’homme de lettres. » La révolution marque donc, selon le mot du martégal, l’avènement « d’une dictature littéraire ». L’Intelligence, ayant mis à mal le Sang, ménage de la place pour le retour de la force matérielle concurrente : l’Or. Pour Maurras, le paradoxe est le suivant : la victoire de l’Intelligence pendant la période révolutionnaire, parce qu’elle s’est faite contre la force du Sang, favorise le règne de l’Or. L’Intelligence révolutionnaire, détachée de sa référence au Sang, aboutit au règne illégitime de l’Écrit. « L’Écrit régna non comme vertueux ni comme juste, mais précisément comme Écrit. Il se fit nommer la Raison. » Le philosophe maurrassien Pierre Boutang parle ici d’une « absurde victoire » et explique que celle-ci s’est plus faite contre l’Église que contre la royauté déjà moribonde. Les hommes de lettres deviennent selon Boutang les nouveaux clercs : « le nouveau pouvoir du littérateur s’est modelé sur le pouvoir ecclésial ». Mais cette autorité va vite s’émousser car la rupture d’avec le Sang est insoutenable pour l’Intelligence. Au « roi Voltaire » va succéder le « père » Hugo, un symbole qui montre dès la moitié du XIXe siècle la déliquescence de cette Intelligence séparée.

    Avec le progressisme révolutionnaire et la complication du monde va naître l’abondance matérielle. Cette abondance va favoriser l’émergence d’un nouveau type d’homme : le bourgeois. Les rapports de force vont donc changer radicalement. L’Or va définitivement prendre le pas sur le Sang pour plus tard asservir l’Intelligence. « Cet Or est sans doute une représentation de la Force, mais dépourvue de la signature du fort. » Ce qui afflige Maurras, c’est que « les quelques familles devenues maîtresses de la planète » sont les tenants de l’Or et non du Sang. C’est donc une nouvelle forme de pouvoir, sans noblesse, sans vertu, toute soumise et conditionnée par les lois ignobles de l’argent, qui dirige le monde.

    Quel avenir pour l’Intelligence dans un contexte où les forces matérielles de l’Or ont triomphé de celles du Sang ? « Au temps où la vie est simple, la distinction de l’Intelligence affranchit et élève même dans l’ordre matériel ; mais, quand la vie s’est compliquée, le jeu naturel des complications ôte à ce genre de mérite sa liberté, sa force. » Aux yeux de Maurras, le danger ultime pour l’Intelligence est l’industrie littéraire, c’est-à-dire le conditionnement de la pensée par des impératifs d’argent. Si Maurras n’a pas développé, comme le montre Boutang, de méfiance particulière vis à vis du progrès matériel – progrès technique « qu’il attribue à Pallas-Athéna et à l’industrieux Ulysse dans leur véritable origine » – « l’ordre mauvais » et les « lois défectueuses » le corrompent fatalement jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un moyen pour l’argent d’étendre sa domination.

    L’Intelligence ne peut reconquérir sa noblesse perdue avec cette nouvelle allégeance. « La vraie gloire étant évaluée en argent, les succès d’argent en reçurent, par une espèce de reflet, les fausses couleurs de la gloire. » Pour Maurras, le prestige lié à l’Or est un faux prestige. L’Intelligence en s’alliant à l’Or ne peut plus être prestigieuse. Elle n’est plus que la victime du mépris des industrieux. Car si tout succès est aujourd’hui évalué en argent, l’écrivain, le représentant de l’Intelligence, parce qu’il ne pourra jamais dégager autant d’argent que le grand industriel, est condamné à la relégation. « Non contentes, en effet, de vaincre l’Intelligence par la masse supérieure des richesses qu’elles procréent, les autres Forces industrielles ont dû songer à l’employer. » Dans ce monde dominé par l’Or, l’Intelligence n’est plus une fin, seulement un moyen. L’Intelligence est soumise, elle défend des intérêts qui ne sont pas les siens, elle prend partie pour le plus offrant. Avec le règne de l’Or, la liberté de penser devient monnayable, négociable. On échange « un peu de son franc-parler contre de l’argent. » La presse en particulier n’est plus qu’un instrument entre les mains des possédants. L’Intelligence est humiliée, étriquée. Elle sert.

    L’argent est aussi un moyen pour l’Étranger d’œuvrer à travers et par lui. Maurras s’appuie sur deux exemples historiques : les distributions d’or anglais en France pour les campagnes de presse, de 1852 à 1859, en faveur de l’Unité italienne et les arrosages de la presse française par Bismarck après la bataille de Sadowa en 1866. Pour autant, Maurras, face aux intrusions de l’Étranger via l’argent, ne cède pas à la fatalité. « C’est à la Patrie de se faire une presse, nullement à la presse, simple entreprise industrielle, de se vouer au service de la Patrie. » Cette phrase contient en elle-même une légitimation de L’Action Française.

    Néanmoins, aux yeux de Maurras, la liberté absolue de l’Intelligence est de tout temps dure à conquérir. « L’indépendance littéraire n’est bien réalisée, si l’on y réfléchit que dans le type extrême du grand seigneur placé par la naissance ou par un coup de la fortune au-dessus des influences et du besoin (La Rochefoucauld) et dans le type correspondant du gueux soutenu de pain noir, désaltéré d’eau pure, couchant sur un grabat, chien comme Diogène ou ange comme Saint François. » La logarchie (de logos et archè) absolue qui est l’horizon de Maurras semble donc inatteignable. Par ailleurs, beaucoup lui ont reproché la liberté de ton de L’Action Française conjuguée à une conception autoritaire du pouvoir politique. Une dévotion à l’État qui l’amènera en septembre 1939 à demander des mesures pour limiter la liberté de la presse. Cependant, pour Boutang, il n’y a pas de contradiction « mais la reconnaissance de deux pouvoirs contraires ».

    L’avenir de l’Intelligence n’est donc pas radieux. Maurras a cette phrase terrible : « Le Sang et l’Or seront recombinés dans une proportion inconnue. Mais l’Intelligence, elle, sera avilie pour longtemps ; notre monde lettré, qui paraît si haut aujourd’hui, aura fait la chute complète, et, devant la puissante oligarchie qui syndiquera les énergies de l’ordre matériel, un immense prolétariat intellectuel, une classe de mendiants lettrés comme en a vu le moyen âge, traînera sur les routes de malheureux lambeaux de ce qu’auront été notre pensée, nos littératures, nos arts. » Cependant, il n’est pas dans la nature du maurrasisme que de céder à la tentation pessimiste. L’Or peut être vaincu et l’alliance de L’Intelligence avec le Sang restaurée. Ce salut pour l’écrivain, « le plus déclassé des êtres », est possible sous deux conditions : le renforcement en France du catholicisme en tant que « croyance autonome de l’esprit pur » et la reconstitution progressive de l’ancienne alliance à travers une contre-révolution.

    Matthieu Giroux

    SourcePhilitt

    http://la-dissidence.org/2015/08/11/charles-maurras-lintelligence-lor-et-le-sang/

  • Disparition du journaliste d’investigation Emmanuel Ratier

     Le journaliste d’investigation Emmanuel Ratier est décédé mercredi 19 août 2015. Son nom est familier aux lecteurs deNovopress et de la réinfosphère dans son ensemble. Entre autres créateur de la lettre confidentielle Faits & Documents, animateur d’une émission sur Radio Courtoisie, cet homme d’exception manquera à tous ses amis. Nous publions ci-dessous le communiqué de la famille d’Emmanuel Ratier.

    En hommage à la disparition de notre père et époux, Emmanuel Ratier, sa famille et ses amis proches l’accompagneront dans son dernier voyage au cours d’une cérémonie intime mardi 25 août. Un hommage public lui sera rendu à Paris courant septembre. La date vous en sera communiquée ultérieurement.

    Pour toute marque d’affection, plus que de l’accompagner avec des fleurs, nous souhaitons poursuivre l’œuvre d’Emmanuel en aidant ses successeurs par des dons à l’association “Les archives associatives du Vexin” qu’il venait de créer et qui lui donnait tant d’enthousiasme. C’est elle qui perpétuer a son action.
    Une urne sera disposée à cet effet le jour de l’hommage public. Vous pouvez également écrire à cette adresse : Les archives associatives du Vexin, BP 19, 60240 Chaumont-en-Vexin

    La famille d’Emmanuel

    http://fr.novopress.info/

  • Terrorisme islamiste : les 9 propositions de Jacques Myard

    Les institutions de la République française se trouvent peuplées d’intrigants dont la seule envergure est celle que confère l’ambition démesurée. Il y a cependant des exceptions et le député LR Jacques Myard est de celles-là. Notre homme est un parlementaire libre.

    Dans les partis de gouvernement, la cooptation est la règle. Chaque ténor jugeant prudent de promouvoir des hommes et des femmes peu susceptibles de lui faire de l’ombre, la qualité du personnel politique s’affaisse peu à peu et les institutions de la République française se trouvent peuplées d’intrigants dont la seule envergure est celle que confère l’ambition démesurée. Il y a cependant des exceptions et le député LR Jacques Myard est de celles-là. Notre homme est un parlementaire libre. Ses récents voyages en Crimée ou à Damas en sont la preuve et son communiqué consécutif à la tentative d’attentat dans le Thalys le confirme. Dans ce texte publié le 22 août, le député des Yvelines fait 9 propositions destinées à lutter efficacement contre le terrorisme islamiste.

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  • Jacques Sapir franchit le Rubicon

    L'économiste, classé à la gauche de la gauche, rêve de réunir la France du "non", Front national compris :

    "A partir du moment où l’on se donne comme objectif prioritaire un démantèlement de la zone Euro, une stratégie de large union, y compris avec des forces de droite, apparaît non seulement comme logique mais aussi nécessaire. (...)

    La présence de Jean-Pierre Chevènement aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan lors de l’Université d’été de Debout la France est l’un des premiers signes dans cette direction. Mais, ce geste – qui honore ces deux hommes politiques – reste insuffisant. A terme, la question des relations avec le Front National, ou avec le parti issu de ce dernier, sera posée. Il faut comprendre que très clairement, l’heure n’est plus au sectarisme et aux interdictions de séjours prononcées par les uns comme par les autres. (...) Même si, et c’est tout à fait normal, chaque mouvement, chaque parti, entend garder ses spécificités, il faudra un minimum de coordination pour que l’on puisse certes marcher séparément mais frapper ensemble. C’est la condition sine qua non de futurs succès."

    Louise Tudy

  • Avertissement avant fermeture

    Avertissons les clandestins : mesdames, messieurs, le pays sera bientôt à vous, mais ce paradis né de notre volonté deviendra aussi une friche.

    L’Histoire regorge de ces peuples fuyant la misère et la guerre, et poussant devant eux les peuples autochtones à fuir à leur tour. Nous pensions ne plus avoir à vivre de telles migrations. Voilà que, cette fois, notre porte est enfoncée. Et le pire, le plus désagréable, c’est que nous avons les moyens de refouler ces populations, mais que l’ennemi, le plus ardent à nous voir disparaître par la fuite, la mort ou la noyade dans le mélange avec l’envahisseur, le pire ennemi n’est pas devant nous, mais derrière, dans notre dos, dans nos médias, dans nos oreilles et nos yeux.

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  • À Marennes, les frondeurs entendent mettre la pression sur le PS

    Avant les journées de rentrée de l'ancienne motion B, jeudi et vendredi prochains, les frondeurs pressent l'exécutif d'agir, entre autres, sur la réorientation du pacte de responsabilité vers les ménages et les collectivités locales.

    «C'est la rentrée de la dernière chance.» Avant l'université d'été du PS de La Rochelle (28 au 30 août) et la rentrée parlementaire, le député socialiste de la Nièvre Christian Paul et ses collègues frondeurs veulent maintenir la pression sur le gouvernement et le parti. Jeudi et vendredi prochains, ils seront réunis à Marennes (Charente-Maritime), non loin de La Rochelle, pour les journées de rentrée de l'ancienne motion B, qui avait obtenu 30 % lors du congrès PS de Poitiers.

    «Il reste 20 mois avant 2017 et un budget plein, rappelle Christian Paul. Ce qui peut être engagé doit l'être dans les prochaines semaines, que ce soit pour le budget ou d'autres initiatives qu'il faut prendre au plan européen», déclare le frondeur. Surtout, c'est sur la question de la réorientation d'une partie du pacte de responsabilité vers les ménages et les collectivités locales que l'aile gauche du PS et les frondeurs pressent l'exécutif d'agir, après l'adoption le 27 juillet du rapport de la commission budget lors d'un bureau national du parti.

    Rappelant que le PS avait fait «des choix très clairs qui appellent à un bilan et une réorientation du pacte de responsabilité», Christian Paul met en garde: «Si le gouvernement s'assoit sur ça, ce sera un “crash test” pour lui.» «Je ne m'imagine pas voter un budget qui se dirigerait à 180 degrés de ce que le PS a clairement énoncé il y a un mois», prévient-il. «Le courage politique, c'est de faire tout de suite le bilan du pacte de responsabilité et le réorienter», estime-t-il par ailleurs, soulignant que le gouvernement doit «montrer que le PS est respecté» et «ne pas occulter les choix du congrès».

    Autre critique formulée par les frondeurs: l'absence de «grandes réformes» lors du quinquennat, notamment la «grande réforme fiscale», la réforme de la sécurité sociale professionnelle ou celle de «l'égalité des territoires», liste Christian Paul.

    «Il y a une panne des ambitions réformatrices. C'est du réformisme de faible intensité», déplore-t-il. Pour le député de la Nièvre, un autre sujet de mécontentement existe: les migrants. «Les politiques menées ne sont pas à la hauteur du drame et du phénomène», affirme-t-il.

    À Marennes, où les frondeurs entendent donner le ton de l'université du PS de La Rochelle, deux sujets animeront les débats devant plus de 400 personnes attendues: «Comment les gauches se réinventent en Europe?», avec la présence de représentants de Syriza (Grèce), de Podemos (Espagne) et du SPD allemand, et «donner de la substance à cette alternative que nous sommes en train de construire».

    «La grande gauche»

    Son courant «a vocation à se consolider», prévient Christian Paul, alors que plusieurs composantes de l'aile gauche du parti (Maintenant la gauche, Un monde d'avance…) s'étaient réunies dans le cadre du congrès de Poitiers face à la motion gouvernementale portée par Jean-Christophe Cambadélis. «On a appris à travailler ensemble», se félicite Christian Paul.

    Pas question de quitter le PS, comme l'avait fait le député du Morbihan Philippe Noguès en juin dernier, alors que d'autres parlementaires s'interrogent sur la nécessité ou non de rester: les frondeurs et la gauche du PS veulent peser de l'intérieur tout en créant des passerelles avec d'autres responsables et partis de gauche.

    «La grande gauche, c'est une nécessité politique absolue», estime Christian Paul. Pour la prochaine présidentielle, et même au-delà.

    Julien Chabrout

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupFVEllFpvETKwFZ.shtml

  • Les causes occultées de l'insécurité : immigration, déresponsabilisation, enflure de l'ego

    Les statistiques montrent que le nombre de crimes et délits vers 1946 était de 1,5 millions. Ce chiffre est resté stable pendant des années et s’est mis à augmenter à partir de 1968. Il n’a alors cessé de croître pour atteindre 4,5 millions de crimes et délits aujourd’hui. La montée du crime est un indicateur important du phénomène de « décivilisation » qui atteint aujourd’hui l’Occident.
    Officiellement, on parle d’insécurité plutôt que de criminalité car la pensée technocratique des oligarques est toujours tournée vers les causes matérielles et formelles des phénomènes. On préfère ne pas évoquer la responsabilité des hommes (cause motrice) et ne pas s’interroger sur les finalités de la société (cause finale).

    Le rôle néfaste de l’immigration

    Les causes matérielles sont le chômage, les revenus insuffisants, l’urbanisme inhumain des banlieues : ces causes de la délinquance jouent un rôle mais à notre avis, c’est mineur. J’ai été député de Calais, ville où le chômage était considérable et l’urbanisme catastrophique : pourtant, le taux de violence urbaine était très faible. L’une des raisons était l’absence d’immigration. L’immigration est un facteur important de la criminalité et de la délinquance : il n’est que de visiter une prison pour s’en rendre compte. Les prisons sont d’ailleurs un des lieux où l’administration organise volontairement la ségrégation entre les races et les ethnies. Mettre un noir dans un quartier arabe ou un chinois parmi les noirs est en effet extrêmement dangereux pour l’intrus « ethnique ». Plus généralement, le déracinement est un facteur de délinquance. L’enracinement dans la famille, le métier, la patrie est responsabilisant. Car la criminalité est liée à la déresponsabilisation des individus.

    La déresponsabilisation des individus

    Le pourcentage d’individus immoraux a tendance à croître aux deux extrémités de l’échelle sociale. Comme dans un verre de vin nouveau, la lie tombe au fonds et l’écume monte à la surface. Aristote avait déjà noté que la moralité était plus répandue dans les classes moyennes. Les très pauvres, pas uniquement en argent mais aussi en capital éducatif, ont plus de chances de devenir délinquant. Les très riches peuvent perdre le sens des responsabilités et certains prendre des habitudes criminelles : on a cité souvent les oligarques russes du temps de Boris Eltsine mais les Russes n’ont pas du tout le monopole de ce phénomène. Madoff ou les dirigeants d’Enron sont des américains. DSK est un français. C’est pourquoi la loi doit mettre les hommes en situation de responsabilité. L’endettement délirant de certains Etats en Europe et aux USA est le produit de décisions humaines, à n’en pas douter. Les responsables furent souvent des banquiers managers qui jouent avec l’argent des autres (ils ne sont pas propriétaires des banques) et surtout des hommes politiques soucieux de faire des cadeaux catégoriels pour se faire réélire. Tant que les hommes politiques ne seront pas obligés de rendre des comptes au peuple par des référendums d’initiative populaire, le danger sera présent.

    L’enflure de l’ego

    La civilisation post-chrétienne dans laquelle nous vivons se caractérise par l’enflure de l’ego individuel. Les régulateurs sociaux de la religion (l’amour d’autrui) et du dévouement patriotique (le sacrifice de soi) ont perdu beaucoup de leur importance. Or, l’homme n’est pas naturellement bon. Les phrénologues, spécialistes du cerveau humain, montre que nous avons trois cerveaux en un seul : le paléo cortex ou cerveau primitif ou reptilien guide nos instincts de base : agressivité, sexualité, nutrition, notamment. Le cortex intermédiaire, propre aux mammifères, guide notre vie affective et sentimentale. Il est le siège aussi de notre personnalité. Le néo-cortex, dont le grand développement est lié à l’hominisation, correspond à la raison abstraite. La civilisation contemporaine cherche en permanence des raisons pour justifier ses instincts barbares au détriment du cerveau affectif. On peut distinguer entre la sauvagerie (alliance du cerveau reptilien et du cerveau affectif) et la barbarie (alliance du cerveau reptilien et du cerveau rationnel). Heidegger évoque cette dernière combinaison dans son livre « Essais et conférences ». Pour combattre ces dérives, il faut sans doute tenter de réintroduire de la spiritualité dans la société, comme le font, de façon différente, la Suisse ou la Russie.

    Le laxisme législatif et judiciaire

    Il est évident que la criminalité est liée au sentiment de l’impunité. L’efficacité d’un bon système répressif (comme à Singapour) ne peut pas être sérieusement contestée. Mais l’oligarchie, notamment médiatique, qui ne vit pas quotidiennement les ravages de la délinquance généralisée parce qu’elle vit dans les beaux quartiers, n’a pas la « vérité existentielle » sur le sujet. C’est pourquoi, là où la démocratie directe existe, les référendums modifient les lois dans le sens d’une répression plus efficace du crime. En l’absence de démocratie directe, ce sont souvent les militaires qui rétablissent l’ordre compromis par les politiques : voir les exemples, certes différents, de Poutine ou du général De Gaulle (voir de Franco). 
    L’Occident, et notamment la France, souffrent d’une montée de l’insécurité. Les oligarques qui ne vivent pas celle-ci en raison de leurs privilèges, penchent pour le laxisme. Le rétablissement de l’ordre suppose donc la réduction de leur pouvoir. Socialement, cela passe par un rôle plus important des catégories sociales « héroïque » c’est-à-dire dévouées au bien commun, comme l’armée ou le clergé, politiquement, cela passe par l’instauration de la démocratie directe.

    Yvan Blot , 7/11/2011

    Conférence d’Agir pour la démocratie directe sur : La France et le gouffre de l’insécurité : la montée du crime en Occident 
    Le lundi 21 novembre 2011 à 19H 30 
    A l’Hôtel Néva 14, rue Brey – 75017 PARIS (près de l’Etoile)

    Voir aussiInsécurité : la fuite vers la technologie

     

  • Lutter, politiquement d'abord, contre le chômage.

    Le chômage intéresse-t-il encore les économistes ? J'en doute de plus en plus, et j'ai constaté que, dans les classes préparatoires et en particulier dans les filières qui mènent à HEC, la question du chômage est traitée en quelques lignes sibyllines dans les manuels disponibles, au point que poser des sujets d'oraux sur ce thème déstabilise facilement les étudiants : la croissance semble être, ou presque, le seul but à atteindre, et qu'importent les moyens et les dommages collatéraux ! Rien d'étonnant alors que la période de forte croissance économique des années 50 aux années 70 ait été baptisée « les trente glorieuses » quand on sait désormais (mais on le savait aussi avant !) qu'elles furent aussi les années les plus destructrices de l'environnement en France, des espaces comme des espèces (et particulièrement celles qui peuplaient les fermes et les champs), et qu'elles ont provoqué cette « seconde Révolution française » qui a bouleversé, et pas forcément pour le meilleur, notre société, ses équilibres et une grande part de ses beautés, tout comme la sociabilité, aujourd'hui bien mal en point...

    Néanmoins, avec la fin des « trente glorieuses » si mal nommées, le chômage, qui n'avait pas disparu mais s'était fait plus rare, est devenu, en quelques années, un chômage structurel, durable et désormais pérenne, comme un pilier majeur de ce système économique, pilier qui permettrait, étrangement, de maintenir celui-ci en étouffant, par la crainte de l'exclusion sociale que provoque le chômage dans notre société de plus en plus anomique et anonyme, toute velléité de révolte et de révolution : la société de consommation, et Jack London l'avait tôt compris (et si amèrement qu’il se suicida) à la suite de Ford, est le meilleur moyen d'asservir les individus, et la peur de « ne plus y être » désarme toute alternative politique, au moins jusqu'à un certain point...

    Aujourd'hui, le chômage touche officiellement près de 6 millions de personnes dans notre pays, sans que la République n'en soit ébranlée : la société de consommation « amortit » les chocs, ainsi que les différentes et utiles aides financières pour les chômeurs, même si celles-ci se font plus restreintes avec le temps. Doit-on se contenter de ce constat ? Personnellement, je refuse ce fatalisme qui, depuis la petite formule de M. Mitterrand qui affirmait que tout avait été tenté contre ce fléau, n'a cessé de s'enraciner jusqu'à se banaliser. Mais ce refus ne sert à rien s'il n'est étayé par des propositions : mon intuition est que la solution n'est pas « une » mais plurielle, et qu'elle nécessite une impulsion plus politique que simplement économique. Car s'appuyer sur le seul calcul économique est, en fin de compte, vain, ne serait-ce que parce que l'économie n'a pas pour rôle, aujourd'hui, de réduire le chômage ou de donner du travail à tout le monde, mais de faire fonctionner la mondialisation et d'assurer la croissance, terme polysémique que l'on confond trop souvent avec la prospérité alors qu'elle ne l'est pas exactement pour tous...

    Si l’État ne peut pas tout et n'a pas pour fonction de tout faire en économie, car l'étatisme est une maladie d'hypertrophie de l’État et non la preuve de son efficacité (bien au contraire!), il peut susciter, motiver et lancer, ou soutenir, de grandes initiatives économiques, productrices et distributrices, et une grande politique d'aménagement du territoire (parler « des » territoires serait d'ailleurs plus juste) qui me semble la clef de l'emploi et du travail au sens le plus large du mot : c'est vrai pour l'agriculture qui pourrait, si l'on veut bien rompre avec un modèle productiviste antisocial par principe, redevenir source majeure d'emplois pérennes et permettre un « redéploiement rural » qui redonnerait vie à des campagnes et des villages aujourd'hui en danger de mort par dévitalisation et désertification ; c'est vrai aussi pour des activités artisanales et industrielles qui, combinées avec un système de commercialisation « de proximité », peuvent se déployer au plus près des grands centres de consommation des Français ; etc.

    Encore faudrait-il que l’État soit assez fort et volontaire pour jouer efficacement son rôle, et qu'il dispose d'une autorité politique suffisante pour s'imposer à des puissances économiques et financières qui ont tendance, de plus en plus, à s'émanciper des territoires et, au-delà, de leurs devoirs sociaux. La République n'est plus aujourd'hui crédible en ce domaine, ayant renoncé depuis longtemps à infléchir le cours de la mondialisation et préférant n'être que le gouvernorat d'une Union européenne trop « libéraliste » pour être vraiment sociale... Or, la lutte contre le chômage nécessite de rompre avec les logiques de la seule croissance et d'un libéralisme qui, en pratiquant le « laisser faire, laisser passer », oublie trop souvent les personnes, leur mode de vie et leur enracinement, en somme leur humanité propre...

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