Cinq ans après l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, l’heure des comptes a sonné. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les affaires s’accumulent. Après une arrivée au pouvoir discutable en 2017 avec une justice aux ordres qui s’est acharnée sur François Fillon, le masque de l’ancien banquier de chez Rothschild se fissure.
France et politique française - Page 935
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Le Samedi Politique avec Philippe Prigent – Rothschild, McKinsey : Macron noyé dans les scandales
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Lyon, Rennes, Nancy : violences au soir du premier tour. Mais le danger n’est pas là…
L'affiche du second tour Emmanuel Macron-Marine Le Pen est loin de séduire les 49 % de Français restants, et notamment les 7.714.949 électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Comme en 2002, comme en 2017, des électeurs frustrés sont sortis dans la rue pour exprimer leur déception. Vingt ans plus tard, on retrouve les mêmes mécontents, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira s’étant déjà illustrés par leur présence en 2002 lors de la grande marche du 1er mai qui avait rassemblé 400.000 personnes à Paris - et 1,3 million sur toute la France - pour « faire barrage à l’extrême droite ». Et vingt ans plus tard, « l’extrême droite » remporte toujours un succès certain chez les Français, malgré le travail de sape entrepris par la gauche.
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VOTER, ÇA SERT VRAIMENT À QUELQUE CHOSE ?
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Ce n’est qu’un début, le combat pour la France continue !
La réaction de Synthèse nationale :
Mardi 22 mars dernier, à Paris, porte de Versailles, devant une salle comble, largement acquise à Éric Zemmour, Jordan Bardella rappelle, lors de la grande soirée organisée par le magazine Valeurs Actuelles : « Quand on se prend le vote utile, on ne peut rien y faire. Une fois qu’il est face à nous, on est mort. Je l’ai vu aux régionales ». Éric Zemmour s’est pris le "vote utile". Comme Valérie Pécresse, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo et les deux candidats trotskistes. Le seul à y avoir échappé est Jean Lassalle qui, à l’issue de ce premier tour, rassemble sur son nom deux fois et demie plus de voix qu’en 2017… -
Elections présidentielles, pourquoi Marine Le Pen peut battre Macron malgré le « front républicain »
Les données réelles du vote en France confirment celles renvoyées par la sortie des urnes : Emmanuel Macron et Marine Le Pen se disputeront le second tour des élections présidentielles, qui se déroulera le 24 avril. Ils y arrivent avec respectivement 27,6% et 23,4% des voix, alors que Jean-Luc Mélenchon clôture à 21,95%, Eric Zemmour à 7,05%, Valérie Pécresse à 4,79%, Yannick Jadot à 4,58%, Jean Lassalle à 3,16%, Fabien Roussel à 2,31%, Anne Hidalgo à 1,74 %. Les deux grandes familles politiques françaises, les gaullistes représentés par Pécresse, et les socialistes représentés par Hidalgo, sont fermement repoussées.
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Sans les retraités, Emmanuel Macron ne serait pas au second tour
Gabrielle Cluzel sur BVoltaire
Quel paradoxe ! Le candidat le plus jeune, qui promettait le « nouveau monde », a été porté, dans cette présidentielle… par les Français les plus âgés.
41 % des plus de 70 ans ont voté pour lui, 30 % des plus de 60 ans. « Si les plus de 65 ans n’avaient pas participé à l’élection, note sur Twitter le jeune journaliste Ariel Guez, qui aime manier les chiffres, on aurait un second tour Le Pen versus Mélenchon. » Et d’insister un peu plus loin : « C’est pas pour casser l’ambiance dès le matin, mais je sais pas si vous vous rendez compte à quel point Macron ne tient que par les retraités (69 % pour lui). »
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Eric Zemmour après les résultats du premier tour : « Je ne me tromperai pas d’adversaire, c’est la raison pour laquelle j’appelle mes électeurs à voter pour Marine Le Pen »
Eric Zemmour appelle à voter Marine le Pen au nom de « quelque chose de beaucoup plus grand que nous : la France ».
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La candidature de Zemmour a présenté un triple avantage pour Marine Le Pen
De Jean-Yves le Gallou :
La candidature de Zemmour a présenté un triple avantage pour Marine Le Pen :
- Le candidat de Reconquête lui a servi de paratonnerre à la diabolisation (lui permettant même d’échapper au procès en « poutinisme »).
- Il a recentré le débat électoral sur deux fondamentaux désertés par le rassemblement national : l’immigration et la sécurité (lui permettant ainsi de baguenauder tranquillement sur le pouvoir d’achat).
- Il a convaincu des électeurs sociologiquement rétifs au populisme jugé démagogique de Marine Le Pen.
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Sacond tour : TOUT SAUF MACRON !
Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple
Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.
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LR : la consigne de vote de Valérie Pécresse ne passe pas
Lu dans Valeurs Actuelles :
[…] Depuis 2017, le parti est écartelé entre un ligne conservatrice, très à droite, incarnée notamment par Laurent Wauquiez ou Éric Ciotti, et une ligne plus modérée, celle portée pendant la campagne par Valérie Pécresse. La contre-performance de la candidate fait inévitablement resurgir ces lignes de fracture. Le parti doit-il jouer, une fois encore, la carte du “Front républicain” contre le Rassemblement national ? S’opposer à Emmanuel Macron ? Ou tenir une ligne “ni, ni” ? Lorsqu’elle monte sur scène, 20 minutes après l’annonce des résultats, la présidente de la région Île-de-France a fait son choix :
« Malgré les profondes divergences que j’ai martelées tout au long de la campagne, je voterai en conscience Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Mme Le Pen et le chaos qui en résulterait. »