Sur une pancarte aperçue le 20 mars lors de la manifestation de l’Union Populaire de M. Mélenchon (1), un manifestant avait inscrit : « Jean-Luc, je crois en la VIe République : ne me déçois pas ! », véritable acte de foi (laïque, bien sûr) envers une République qui, pourtant, a déjà tant déçu à travers les quatre précédentes et la cinquième actuelle. Je ne me moquerai pas de cette injonction républicaniste et de son auteur, mais je ne la partage évidemment pas, et je crois, à mon tour, qu’elle reflète, au-delà d’un espoir qui me semble vain, une illusion politique qu’il importe de dissiper. Car la République que nous promet M. Mélenchon, celui-là même qui « est fait pour cette Ve République qu’il abhorre », comme le souligne Guillaume Tabard dans Le Figaro du mercredi 30 mars (2), n’est rien d’autre que le retour à une République parlementaire qui, dans l’histoire de notre pays, n’a jamais mené qu’à la défaite parfois doublée du déshonneur.
France et politique française - Page 939
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La Monarchie royale, au-delà des promesses et des déceptions électorales.
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Isère : l’ultra gauche suspectée d’avoir mis le feu à plusieurs lignes électriques
Dans la nuit de lundi à mardi, neuf lignes électriques, dont une haute tension, ont été incendiées au niveau du pont de Brignoud, dans le secteur de Villard-Bonnot. 5539 clients ont été privés d’électricité. Ce mardi matin, la circulation est fortement perturbée et des déviations ont été mises en place. Au lendemain de l’incendie d’un site RTE à Froges, la piste d’un nouvel acte volontaire d’activistes de l’ultra-gauche est évoquée.
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Sondé, c’est emballé !
La chronique de Philippe Randa
Vote utile et abstention seraient les deux mamelles de l’élection présidentielle… sans compter la dénonciation de ce qui serait « le moins utile du monde », soit, pour l’ex-président François Hollande, « la gauche de monsieur Mélenchon »… tandis qu’Anne Hildago, candidate des derniers mohicans socialistes, fustige le « soi-disant vote utile (qui émanerait) de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas » (sans doute pense-t-elle à ceux qui la surnomment « #saccageparis »).
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Entretien Florian Philippot-Me Di Vizio : « Macron et Véran ne s’en sortiront pas ! »
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Les « profs », la corporation toujours aux ordres, par Clément Martin
Le 13 janvier dernier, près de 78 000 personnes (source ministère de l’Intérieur), dont un grand nombre de professeurs, ont manifesté contre la multiplication des protocoles sanitaires entrant en vigueur à l’école. Près de 39 % des enseignants de primaire et maternelle étaient en grève, pour 62 % de grévistes dans le secondaire (source France 24[1]). Mais quelles étaient leurs revendications ? Mettre un terme à la tyrannie sanitaire qui sévit dans les écoles ? Reprendre le travail dans des conditions normales ? Rien de tout ceci ! Mais plus de masques et (comme toujours) plus de moyens. Encore une fois, la corporation des professeurs démontre de façon éclatante sa soumission politique et sa passivité complice avec le pouvoir.
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Sondages : méfiance, prudence… L’élection ne sera vraiment jouée qu’aux soirs des 10 et 24 avril !
Didier Lecerf
« La statistique est une personne complaisante qui ne refuse rien de ce qu’on lui demande habilement. »
Édouard Herriot.
Depuis des semaines, le landerneau politico-médiatique s’emploie avec constance à imposer une répétition du second tour de 2017 aux 80% de Français qui, pourtant, déclaraient en février 2021 ne pas en vouloir…
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Ce que cache l’affaire McKinsey ? Le Grand Remplacement de la fonction publique
Sur les réseaux sociaux, le hashtag McKinseygate n’en finit plus de grimper. « Le gouvernement a sûrement fait appel à McKinsey pour étouffer le scandale McKinsey ! » lance, à la cantonade, un twittos anonyme. Des photos de campagne détournées montrent un candidat Président dont on a pour partie changé le nom : Emmanuel Mackinsey. La syllabe commune tombe mal. Pour certains, par comparaison, le Penelopegate ressemblerait à une bluette provinciale : pensez, près d’un milliard d’euros, selon l’évaluation du Sénat, versé à une batterie de cabinets de conseil, le nom McKinsey donné à cette affaire étant une synecdoque.
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ATTENTION, UN RÉCIDIVISTE EST EN TRAIN DE CHAPARDER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ! (IV)
” La France n’a sans doute jamais été aussi peu respectée dans le monde qu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, lequel ne semble avoir rien épargné pour en arriver là”. C’est par cette phrase que commence le chapitre consacré à la politique étrangère de l’excellent livre de Roland Hureaux, “L’homme qui n’aimait pas la France”, l’un de ces réquisitoires qui signent le bilan désastreux du quinquennat qui s’achève. Bien sûr, il est arrivé dans l’histoire que la France ait connu au lendemain d’une guerre perdue des abaissements plus sévères encore.
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Percée de l’extrême droite en France : « Je n’ai pas réussi à l’endiguer » reconnaît Emmanuel Macron
Emmanuel Macron admet avoir été incapable d’endiguer la montée de l’ « extrême droite ».
Lundi 4 avril, invité sur l’antenne de France Inter, le président de la République candidat à sa réélection, a admis ne pas avoir pu contenir la poussé de l’« extrême droite » qui selon les différents sondages cumule à près de 35% d’intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle dimanche prochain : « Je sais qu’on adore toujours faire dire à un président de la République qu’il a des échecs. J’ai fait beaucoup de mea culpa […] Je n’ai pas réussi à l’endiguer. Après je pense que je n’ai pas, durant ces cinq années, essayé d’esquiver les sujets. »
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Yann Le Pen choisit de soutenir Eric Zemmour
Yann Le Pen, fille de Jean-Marie le Pen et mère de Marion Maréchal, a décidé de soutenir Eric Zemmour :
Comme sa fille Marion Maréchal, Yann Le Pen a rejoint les rangs des soutiens d’Eric Zemmour. Elle était présente au meeting du Trocadéro, dimanche 27 mars, ainsi qu’à celui de Toulon, le 6 mars, et n’a pas caché son enthousiasme. Un engouement que ne digère pas sa soeur, Marine Le Pen. Pour expliquer ce qu’ils nomment “une trahison”, les proches de la députée du Pas-de-Calais insistent sur la jalousie entre les deux filles de Jean-Marie Le Pen.