La campagne est passée à la vitesse supérieure. Foin des arguties sur les annuités de retraite et les avantages du septennat, le « front républicain », renaissant de ses cendres comme un vieux tube des années 80 - Voyage, voyage, Ève lève-toi… et tutti quanti -, donne de la voix. Toutes les indignations sont bonnes à prendre, même médiocres, la grosse caisse médiatique se chargeant de faire monter la mayonnaise.
France et politique française - Page 932
-
Pour faire le buzz, mieux vaut être traîné par les pieds chez Marine Le Pen que chez Emmanuel Macron
-
« Un danger pour les familles » : La Manif pour tous appelle à faire barrage à Emmanuel Macron
BI – Natalité, filiation, droits de l’enfant, éducation, solidarité, justice, dignité, fin de vie, éthique… le bilan et le programme d’Emmanuel Macron sont particulièrement inquiétants pour les familles. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, irremplaçable pour accueillir, aimer et éduquer les enfants, la famille mérite d’être soutenue par une politique ambitieuse au contraire de la politique désastreuse menée depuis 2017, marquée par la déconstruction anthropologique et les régressions éthiques, ainsi que par l’exclusion d’un nombre croissant de familles des bénéfices de la politique familiale.
-
“La proposition d’embargo du pétrole russe de l’UE ne sera négociée qu’après le 2nd tour des élections, afin de s’assurer que l’impact sur les prix à la pompe ne booste pas Marine Le Pen”
Les responsables préparent une interdiction progressive des importations de produits pétroliers russes, mais la mesure ne sera lancée qu’après le second tour des élections françaises au plus tôt.
Les responsables européens élaborent des plans pour un embargo sur les produits pétroliers russes, la mesure la plus contestée à ce jour pour punir la Russie pour son invasion de l’Ukraine et une décision longtemps résistée en raison de ses coûts élevés pour l’Allemagne et de son potentiel de perturber la politique dans la région et augmenter les prix de l’énergie.
-
Face à la meute, Marine Le Pen fait front (Présent)
Déclarations politiques outrées, articles bâtis à coups d’énormités, improbables appels à la mobilisation : jour après jour, l’entre-deux-tours prend des airs de 2002. Il s’agit de rediaboliser fissa la candidate de la droite nationale… qui reste sereine face à des attaques qui n’ont qu’un effet relatif sur l’électorat.
Comme c’était prévisible – et désormais habituel – l’accession de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle a immédiatement provoqué la mobilisation pavlovienne de toutes les composantes du système à tuer la France, terrorisées à la perspective d’une possible remise en cause de leurs prébendes et de leurs sinécures.
-
Election présidentielle : les masques tombent.
Au moins les choses sont claires depuis le premier tour et bien que nous les ayons démasquées depuis longtemps (mais tout le monde ne lit pas, hélas, le blogue du CER !). Le grand capital et la finance apatride et cosmopolite se retrouvent, main dans la main, avec… le syndicat CFDT (dont le secrétaire général Laurent Berger n’est pas à un reniement près) pour soutenir, sans état d’âme, la candidature d’Emmanuel Macron dont le quinquennat précédent peut se résumer à la seule expression de
PRÉSIDENT DES RICHES ET MÊME DES TRÈS RICHES.
-
En France et aux Etats-Unis, la violence des bien-pensants
Il n’a pas manqué grand-chose à Jean-Luc Mélenchon pour atteindre le second tour de l’élection présidentielle. Ses militants, en rage, ont attaqué des permanences du PCF et d’EELV, accusés d’avoir trahi la gauche. Des méthodes violentes qui ne surprendront que les naïfs mais qui en disent long sur l’état d’esprit du « camp du bien ».
Lien permanent Catégories : France et politique française, insécurité, international, lobby 0 commentaire -
Faute de budget, une frégate protégeant le « Charles de Gaulle » privée de brouilleurs antimissile juste avant un face-à-face tendu avec les Russes en Méditerranée
L’histoire est à peine croyable : la marine a dû démonter un équipement d’autodéfense juste avant un face-à-face tendu avec les Russes en Méditerranée.
-
Les opérations militaires en cours et les conséquences pour la Russie et l’Europe – Analyse du Général Pinatel
Billet rédigé par le Général (2s) Jean Bernard Pinatel, Vice-Président de Geopragma et auteur de « Histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent ».
Dans le premier paragraphe de mes mémoires destinés à ma famille et à mes amis, j’écrivais en 2020 : « les cinquante prochaines années seront décisives pour la planète tant du point de vue écologique que géopolitique et civilisationnel. Ces défis sont liés. Nous ne pourrons malheureusement pas relever le défi écologique si, d’une part, le monde dépense des ressources immenses dans la course aux armements et qu’il revienne à l’affrontement militaire des puissances du XXe siècle qui a entraîné 70 millions de morts sur notre continent et, d’autre part, fonctionne avec des lois et des pratiques sociales qui existaient en l’an mil. C’est à l’Europe, où la conscience écologique est la plus forte et où se sont déroulées au siècle dernier deux guerres meurtrières, de devenir en la matière le phare du monde. L’humanité ne peut donc se permettre qu’une guerre civile s’y installe parce que nous n’aurons pas su traiter à temps le défi civilisationnel que nous lance l’islam radical, au moment même où tant de décisions sont à prendre pour assurer l’avenir de l’humanité. Les Européens ne peuvent pas non plus accepter sans agir la course actuelle aux armements entre les États-Unis et la Chine dans leur recherche d’une suprématie mortifère. Et quoi qu’il arrive, il faut éviter qu’au Pacifique, champ de bataille désigné de l’affrontement sino-américain, les États-Unis ajoutent un deuxième front en Europe. C’est le risque inadmissible que nous générons en encourageant les provocations américaines et celles de l’OTAN envers la Russie. Elles contraignent ce grand pays à n’avoir d’autre choix stratégique que celui de rejoindre le camp chinois. Nous acceptons ainsi de perdre notre autonomie stratégique et de nous ranger de facto dans le camp anglo-saxon, avec le risque d’être entraîné contre notre volonté dans une troisième guerre mondiale. »
-
Le front républicain, ou la pensée obligée
Les antisystème ont remporté, sans surprise, le premier tour de la présidentielle. Marine Le Pen (23,15 %), Jean-Luc Mélenchon (21,95 %), Éric Zemmour (7,07 %), Nicolas Dupont-Aignan (2,06 %) rassemblent près de 55 % des suffrages. Outre cet électorat de rupture, les abstentionnistes représentent 26,31 %. En décembre, un sondage avait fait apparaître que les trois quarts des Français étaient prêts à un vote protestataire.
-
La démocratie et les élections - conférence de Philippe Ploncard d'Assac à Paris le 09 Avril 2022