Le 11 mai dernier, un sondage IFOP-Fiducial pour Le Figaro et LCI, quelques jours après la tragi-comédie politicienne qui a étalé au grand jour les tractations entre LR et LREM en PACA, montrait une progression des intentions de vote en faveur de Thierry Mariani au premier tour des élections régionales : +6 %, soit 38 %. Mercredi, le sondage Elabe-BFM TV créditait le même Mariani de 43 % d’intentions de vote, tandis que Renaud Muselier plafonne à 33 % au premier tour.
France et politique française - Page 970
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Régionales en PACA, le sondage qui fait l’effet d’une bombe… à fragmentation
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Le Darmanin en sa reculade
Pendant 2 ou 3 jours les commentateurs agréés en avaient fait des éditoriaux. Le ministre de l'Intérieur preux chevalier prenant la défense morale de ses fonctionnaires avait annoncé à grand bruit qu'il attaquait en diffamation la candidate socialiste Pulvar engagée dans la campagne régionale de juin.
Beau débat en effet.
Pour les uns il s'agissait d'une tentative de récupération du mécontentement syndical des policiers. Cette action entreprise auprès des tribunaux prolongeait, ou plutôt aurait prolongé, la présence du Darmanin à la manifestation du 19 mai, sujet d'étonnement en elle-même.
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Le commentaire, monopole des médias sur le contrôle de l’information, nous empêche de voir le réel
Pour Elements, François Bousquet a interrogé Pierre Sautarel, le fondateur de FDesouche. François Bousquet explique :
La première raison de la crise de la presse, c’est la médiocrité de la presse. S’il y avait aujourd’hui un Pierre Lazareff, l’homme qui a fait de France-Soir le plus gros journal français après-guerre, il s’intéresserait à ce type de personnage. Sautarel a inventé un modèle de journalisme à prix cassé – le rêve de toutes les rédactions –, pas seulement un journalisme de lien, pas seulement une revue de presse sans commentaire. Car il faut bien comprendre que le commentaire, c’est ce qui nous empêche de voir le réel.
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La monarchie parlementaire : un régime défenseur des libertés, par Alexandre Massaux.
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Les monarchies occupent plus de la moitié des « top 10 » des pays les plus libres et certaines se situent à la première place.
Un article de l’Iref-Europe
Les monarchies parlementaires, comme certains pays du Commonwealth et scandinaves, dominent les classements des libertés économiques et politiques. L’importance donnée au Parlement tout comme la non-politisation du chef de l’État offrent un cadre institutionnel propice à des décisions libérales.
La mort du prince consort Philip Mountbatten, mari de la reine Elizabeth II, a soulevé des questions relatives au rôle de la monarchie dans nos sociétés modernes. Certains en France vont même jusqu’à considérer ce modèle dépassé et estiment qu’il devrait être aboli en faveur de la république.
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Macron, le Président influenceur : mais de qui se moque-t-on ?, par Anne-Sophie Hongre-Désir.
Macron maîtrise la mise en scène de son image ; certains seront tentés de dire qu’il affectionne la mise en lumière de sa personne.
Macron, sur une base aérienne, se pointe en blouson de pilote et croit pouvoir jouer les Top Gun. Macron, dans un tour de France de 80 jours, organise un grand débat qui tourne en monologues interminables et croit répondre au désespoir des gilets jaunes.
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Éric Ciotti et Nadine Morano rallieront-ils le RN ?
Jour après jour, petit bout par petit bout, à la façon du voleur chinois ou de l’étrangleur ottoman, l’étau se resserre sur cette droite naguère donnée pour être « de gouvernement ». C’est la prophétie de Charles Pasqua qui se réalise, quand il assurait à Jacques Chirac, au début des années 80, que, faute d’alliance avec le Front national, ce dernier finirait par manger le RPR tout cru. Nous y sommes.
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Plaidoyer contemporain pour la Monarchie.
Le magazine Reines & Rois m’a invité dans ses colonnes à présenter les arguments contemporains pour l’établissement d’une Monarchie en France, et ma tribune a été intégralement et fidèlement publiée dans le numéro de Mai-juin-juillet 2021, ce dont je remercie la rédaction et Olivier C. en particulier. En voici le texte ci-dessous…
Un récent sondage nous apprenait que 17 % des Français étaient favorables à l’établissement d’une Monarchie en France, et cela plus de deux siècles après la fracture révolutionnaire et plus d’un siècle et demi après le départ en exil du dernier roi ayant effectivement régné. Entretemps, cinq Républiques sont nées et quatre ont disparu, souvent dans des affres peu glorieuses, du coup d’État à la défaite militaire, sans oublier deux empires et un « État français » : deux siècles durant lesquels la question institutionnelle ne cesse d’être posée, et cela même si l’actuelle République, cinquième du nom, semble avoir réussi une certaine synthèse entre les différentes traditions politiques du pays, synthèse néanmoins remise en question aujourd’hui par les nostalgiques de la IIIe (ou de la IVe) République qui la trouvent « trop monarchique » quand les royalistes la trouvent, eux, trop républicaine ou « monocratique », trop jacobine ou laxiste…
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CHER EMMANUEL, par Bernard Leconte.
Michel Bouvier et moi, qui sévissons tous deux dans Politique Magazine, nous entretenions gravement afin de savoir quel surnom pourrait honorer le cher Emmanuel (cher au sens : qui nous coûte cher). Des tas de propositions ne nous satisfirent pas. À la fin, nous nous arrêtâmes sur « sale gosse ».
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Cet étrange couvre-feu, par Maxime Tandonnet
L’une des caractéristiques les plus sidérantes du cerveau humain est sa malléabilité. On s’habitue à tout, on finit par tout accepter et tout banaliser.
Un couvre-feu est en vigueur depuis six mois et il est devenu une chose normale. A 21H les rues se vident, les gens prennent peur et rentrent chez eux. Evidemment, les conséquences, le contexte sont différent. Mais ce couvre feu est en substance, le même que le couvre-feu des années d’occupation 1940-1944.
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Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 5 : la Monarchie, protectrice des identités nationale et provinciales dans l'unité française.
De par son statut, la Monarchie, symbole de l’État libre des pressions de tout genre et « trait d’union » entre les provinces, peut engager une plus grande décentralisation sans remettre en cause l’unité nationale, tout comme elle peut accorder une plus grande place aux communautés dans la vie politique en les intégrant au jeu institutionnel sans tomber dans les communautarismes figés et agressifs :
c’est, d’une certaine manière, ce que rappelaient les rois de l’Ancien régime lorsqu’ils évoquaient « les peuples de France » sans, pour autant, tolérer les remises en cause de l’unité du royaume.En fait, dans le monde globalisé contemporain qui uniformise les modes de vie et, dans le même temps, maximalise les « petites différences » (stratégie du consumérisme actuel : diviser pour mieux régner…), la Monarchie peut jouer un rôle protecteur des identités locales et nationale par l’incarnation même d’un enracinement et d’une histoire qui ne se résumeraient pas au seul présent… Le roi peut être ce point de repère qui manque tant pour signifier « la France », autant comme État que comme nation. D’ailleurs, à ce propos, le roi n’a pas à faire un tri dans l’Histoire de France : il en est l’héritier et le rappel, et il est autant celui des rois que des régimes qui se marquaient par « l’absence de roi » ; il n’a pas de « querelle à venger », il assume toute l’Histoire de France !Sources : http://www.actionroyaliste.fr/