Le président de tous les toupets, élu grâce à un coup d’Etat médiatico-judiciaire, est en marche sur les pas de son prédécesseur, le second Bonaparte qui après avoir instauré un Empire, s’appuyait sur les candidats “officiels”, ceux du pouvoir, avantagés lors des élections. M. Macron veut faire de lui-même “le” candidat officiel, menant campagne en visite présidentielle et avec les moyens de la Présidence, ajoutant à ce privilège celui de “présider” le Conseil de l’Union Européenne, possibilité que l’Allemagne, confrontée à une période électorale, avait écartée en ajournant son tour au profit de la Finlande en 2006 .
France et politique française - Page 992
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MAIS POUR QUI SE PREND-IL ? (2)
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ERIC ZEMMOUR INVITÉ PAR PASCAL PRAUD SUR C-NEWS
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Jean-Luc Mélenchon : un Néron en cravate rouge
L’émission du 27 janvier 2022 « Face à baba » diffusée sur la chaîne C8 restera un moment important dans la campagne présidentielle. Les masques sont tombés. Jean-Luc Mélenchon a révélé son vrai visage, celui d’un apprenti dictateur haineux et violent. Éructant de colère, le candidat de la France insoumise a insulté avec une brutalité inouïe ceux qui osaient ne pas penser comme lui.
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La tech française peut-elle être souveraine ?
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L’État de droit ou la tyrannie juridique du politiquement correct, par Bruno Mégret
Depuis quelques années, l’État de droit est devenu la nouvelle formule magique des apôtres du politiquement correct. Une formule qui revient de façon récurrente dans le discours de tous ceux qui défendent le statut quo. Après les droits de l’homme, après les valeurs de la République, l’État de droit est aujourd’hui le principal outil du Système pour maintenir son emprise idéologique sur la société et sur la nation.
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Le crépuscule des centristes, par Clément Martin
La tournure de plus en plus agressive de la rhétorique du gouvernement Macron face aux non-vaccinés (le Président appelle à les « emmerder », le Premier ministre les accuse de « fracturer la nation ») est, paradoxalement, un signe de la décadence du centrisme français.
L’élection d’Emmanuel Macron en 2017 fut une tentative de redessiner le paysage politique français et de mettre un terme à la valse des alternances factices constatée depuis Jacques Chirac.
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La première manifestation publique contre la retraite à 67 ans était... royaliste !! (février 2011)
En février 2011, Une douzaine de militants royalistes du Groupe d’Action Royaliste organisèrent à Paris, à côté de l’église Saint-Germain-des-Prés, la première manifestation publique et politique « contre la retraite à 67 ans », dans une indifférence quasi-générale, accueillis par des haussements d’épaules et une incrédulité qui, aujourd’hui, peut justement faire sourire au regard des propositions et des débats actuels qui évoquent des mesures similaires (mais est-ce vraiment un hasard ?) à celles que nous dénoncions alors de la part de la Commission européenne. Malheureusement, nous avions eu raison trop tôt, et je me souviens encore de ces syndicalistes enseignants avec lesquels je devisais au lycée et qui, eux, m’affirmaient que cela n’arriverait jamais, que leurs mobilisations seraient « à la hauteur de la provocation » si cette proposition venait à passer les portes de l’Assemblée nationale : que diraient-ils aujourd’hui, en fait ? Que pourraient-ils me dire, d’ailleurs ?
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UN MANIFESTANT ANTI-PASS GIFLE UN DÉPUTÉ LREM
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Candidature de Macron : la France multiculturelle en marche
C’est une pièce en trois actes. Le thème ? Comment faire réélire Emmanuel Macron. Une partie a déjà été rédigée, mais le plus important reste à écrire.
Le premier acte s’est déroulé à Vichy, le 8 décembre dernier. Un Emmanuel Macron solennel, accompagné de Serge et Beate Klarsfeld, se recueille devant la stèle érigée en mémoire des déportés juifs. Personne ne l’évoque directement à ce moment-là, mais c’est bien Éric Zemmour et ses propos sur Pétain qui sont dans toutes les têtes, et surtout dans celles des « stratèges de la majorité ».
Le journaliste Olivier Faye rapporte, le lendemain, leurs confidences dans le journal Le Monde : Zemmour offre à Emmanuel Macron « l’occasion d’opposer deux récits antagonistes » et « de réactiver le clivage entre progressistes et nationalistes qui a fait le succès du chef de l’État ». -
Bruno Mégret : “Je soutiens Eric Zemmour parce qu’il incarne la bonne voie pour nos idées et pour la France”
Bruno Mégret apporte son soutien à Eric Zemmour pour l’élection présidentielle car ” il est en train de tenter la création d’une force nouvelle de vraie droite susceptible de rassembler ceux qui votent aussi bien LR que RN”. Extrait de son entretien avec l’Express :
L’Express : Vous êtes retiré de la vie politique mais vous en restez un observateur assidu. Que vous évoque aujourd’hui la configuration du paysage politique à droite ?
D’abord, et c’est le plus important, la droite est dans une dynamique de victoire. Elle a remporté une victoire idéologique sur la gauche, dont les thèmes traditionnels sont en plein déclin. Les idées de droite contre l’immigration, l’insécurité ou le mondialisme, autrefois diabolisées, sont maintenant au premier plan des préoccupations des Français. Plus personne aujourd’hui n’oserait dire que l’immigration est une chance pour la France ou que la mondialisation a apporté la prospérité.