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Chronique de l'espoir (arch 2009)

Il y a vraiment, de temps en temps, dans ce monde troublé de vraiment bonnes nouvelles. L'échec ridicule de Copenhague est l'une d'entre elles et c'est en réalité une victoire de la liberté et de la vérité. Il est intéressant, à cette occasion, de remarquer qu'il y a une grande ressemblance entre la fausse idéologie du réchauffement climatique et le système Madoff.

D'abord, à la base, il s'agit de deux chimères. La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine. Vaclav Klaus, président tchèque qui fut président de l'Europe pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au C02 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. Parallèlement, sur la toile, le «Climategate» a éclaté et dévoilé les combines minables auxquelles se livrent les dévots de la chimère pour masquer la vérité. Une bataille de chiffonniers prit place à Copenhague entre les délégations pour savoir si l'on pouvait supporter en 2050 une augmentation prévisible de 2 degrés ! En fait les 192 chefs d'État voulaient par des discours lutter contre le soleil : n'est pas Josué qui veut !

Du côté de Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c'était l'idée folle que l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.

Pour poursuivre la comparaison dans les deux phénomènes, il faut ajouter la respectabilité apparente des acteurs. Pour le réchauffement, c'est un fait qu'un grand nombre de savants fort honorables se sont engagés pour le glorifier. Madoff avait pour lui sa célébrité due à ses hautes fonctions antérieures et personne ne pouvait imaginer qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses meilleurs amis. Ensuite, nous relevons la consolidation des chimères. J'ai souvent montré ailleurs comment et pourquoi une chimère, reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier les fondations. Des Danois se sont vantés, en plein Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche est brève, ils n'ont certes pas le temps de réfléchir calmement à l'ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l'avenir.

Poursuivons l'analyse. Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est extraordinairement favorisée par les moyens de communication ultrarapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation. Attendons-nous à bien d'autres chimères. Nous relevons aussi le jeu des intérêts. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement climatique sont extrêmement nombreuses. Il y a au départ un très grand nombre de savants ; la chimère est, en effet, tellement bien organisée qu'il est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion. Des sociétés de renom international et cotées dans les grandes bourses mondiales ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits «durables», personne ne s'avisant de l'absence de signification intelligente de ce terme dans la langue française telle qu'elle est connue. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice. La presse est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des produits «durables» ou soi-disant respectueux de l'environnement. En plus, mettre du « sang à la une » fait vendre les journaux. Les gouvernements et les politiques en tout genre ont un intérêt majeur à la chimère du développement climatique, car c'est l'occasion rêvée de renforcer leur pouvoir quasi totalitaire sur les populations ainsi que la richesse qui s'ensuit pour eux-mêmes.

Des deux côtés, la ruine est au rendez-vous. Pour Madoff, sans avoir causé à lui seul la crise financière, il l'a sensiblement aggravée dans le monde entier entraînant dans la ruine à la fois des riches et des pauvres. À la faveur du prétendu réchauffement, les États se saisissent de la chimère pour nous dicter leur loi jusque dans tous les détails de la vie publique et privée et, d'ailleurs, cet interventionnisme des gouvernements a joué un rôle dans la consolidation de la chimère. Copenhague ne répondant pas aux espérances des dévots, il y a, hélas, nombre de pays, dont le nôtre, qui nous promettent des impôts, des réglementations et des dépenses insensés. La conséquence négative de toute action économique d'un État est bien connue avec l'effet de ruine pour chacun. La chimère du réchauffement est l'occasion rêvée d'attaquer l'économie libre seul moyen pourtant de créer la richesse nous permettant de nous adapter au climat quel qu'il soit. Avec une grande cruauté, les chefs d'État occidentaux ont essayé d'interdire aux pays émergents de parcourir le chemin que nous Occidentaux avons franchi dans la durée pour échapper à la faim ou à la misère.

Il y a cependant, entre les deux phénomènes, une différence essentielle qui rend la chimère du réchauffement particulièrement redoutable : celle-ci est une véritable religion avec ses dogmes et ses dévots alors que le système Madoff était une simple combine au service d'un particulier. Dans cet aspect religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont « de trop » dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent carrément à chiffrer le C02 dont les nourrissons seraient responsables (sic) ; ils appellent la Chine et l'Inde à limiter leurs populations au besoin en détruisant leurs petits à naître. Il y a conjonction entre la chimère et la culture de mort. II est facile aussi d'apercevoir un des mensonges fondateurs à la base de la fausse idéologie : c'est l'idée que les hommes de l'État et, en particulier, les politiques auraient le monopole de l'intérêt général. C'est sur la base de ce monopole parfaitement abusif qu'ils veulent réglementer notre vie dans tous ses détails, ce qui est absolument intolérable.

Un autre mensonge se trouve à la base de cette opération : celui selon lequel il faut que l'action publique s'occupe des enfants et petits-enfants. Que chaque personne s'occupe des intérêts moraux et de l'avenir de ceux dont il peut avoir la charge est exact. Mais, en fait, l'idée sous-jacente est que les pouvoirs publics peuvent ruiner la génération présente au nom de l'intérêt hypothétique de générations incertaines. Ruiner la génération présente c'est l'empêcher de s'adapter dans le cadre de la liberté aux changements climatiques si jamais ils se produisent. Les hommes sont doués de raison et se sont toujours adaptés aux circonstances climatiques telles qu'elles se présentaient. Pour orchestrer le tout, se trouve l'attaque contre les nations. Le rêve impossible du gouvernement mondial se réaliserait sur la disparition des nations. Or les nations sont des ensembles de familles voulues par Dieu ; elles ont même leur Ange gardien ainsi que l'Ange du Portugal l'a confirmé à Fatima. Il est étrange, d'ailleurs, que la défense des nations ait été assumée par la Chine dont les dirigeants pourtant n'attirent pas tant la sympathie.

Certains mensonges étaient particulièrement hilarants. Les 45 000 participants à la fête ont libéré 45 000 tonnes de C02 ! Pour parer aux reproches inévitables, le gouvernement danois a imaginé une parade ; il a annoncé une subvention au Bangladesh pour ralentir ses émissions de C02 ; dans ce lointain pays, le C02 est partout avec des plus et des moins et lutter contre le C02, c'est lutter contre des mirages. Ajoutons que personne n'ignore le sort funeste réservé aux aides internationales, ceci dans la corruption généralisée !

C'est pour cela qu'il faut affirmer que finalement l'échec de Copenhague est bien une victoire de la liberté. Mais dans cette guerre planétaire, le gain d'une bataille n'est jamais qu'une péripétie. Les forces obscures qui manipulent l'opinion publique mondiale sont toujours à l'œuvre. II fallait voir, après l'échec, la mine contrite des présentateurs de télévision. Quant à Nicolas Hulot, qui s'est hissé d'une façon surprenante au sommet de la secte des écolos, il n'est pas près d'abandonner son formidable business. Soyons prudents, déterminés et persuasifs : la victoire est à ce prix. Ora et Labora, la célèbre règle de vie est plus que jamais nécessaire.
Michel de Poncins Présent du 29 décembre 2009

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