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Le grand bobard médiatique : plus il fait froid et plus ils nous menacent du réchauffement

La vague de froid qui s'abat sur l'ensemble de l'Europe doit être remise en son contexte. Pendant une semaine les média d'Occident ont été absolument indifférents à l'effondrement des températures survenu à l'Est et particulièrement en Russie, en Ukraine, en Bulgarie et en Roumanie faisant des dizaines de morts. Le même phénomène s'était produit l'année dernière et en 2007 avec un gel spectaculaire des rives de la Mer Noire, aussitôt occulté de peur que cela n'alimente la verve "conspirationniste" des "sceptiques".
Et pourtant les services de la météorologie avaient annoncé, confiants, que l'hiver 2012 et le printemps qui le suivrait seraient très doux. Rien en cela qui soit de nature à surprendre.
Les Anglais commencent à en avoir l'habitude pour lesquels c'est le troisième hiver enneigé et glacial, eux qui, certes familiarisés avec l'humidité, ne le sont qu'exceptionnellement avec les conditions actuelles.
Depuis des années, comme s'ils en avaient reçu des consignes expresses, les « météorologues de média », ceux qui, par leurs incessantes interventions sur les radios et les télévisions ont peu à peu façonné la vision du monde acceptée par la plupart des gens dociles, nous ont convaincus que nous allions vers un inéluctable réchauffement climatique. De surcroît provoqué par les activités humaines dont la production de CO₂ serait en train d'embraser la planète. Ainsi les océans ne cesseraient de monter, menaçant les îles Tuvalu, Cook, Marshall dans le Pacifique ou encore les Maldives dans l'Océan Indien. Ce même Réchauffement assécherait le Sahel africain, l'Est du continent ou l'Amazonie. Il aurait fait fondre les neiges du Kilimandjaro, des centaines de glaciers, les banquises nord et sud ainsi que le Groenland. Il serait responsable de la tempête de l'an 2000, des incendies australiens de 2009 et russes de 2010, du cyclone Katrina. Bref, s'il pleut trois jours sur le Poitou mais pas au printemps 2011 sur la Beauce, c'est encore lui. Et toujours lui si en septembre (... prochain !) le passage du Nord Ouest à travers l'archipel canadien sera ouvert - promis, juré - à la circum-navigation.
Or tout ceci est faux et cent fois démontré. Les océans n'ont pas crû d'un centimètre au cours du XXe siècle, les îlots menacés par les marées et les tempêtes, culminant à 1 mètre, 5 au-dessus du niveau des eaux, sont d'abord victimes d'une surpopulation qui force les villages à s'exposer au bord des plages. La Nouvelle-Orléans à été victime de l'effondrement de digues mal entretenues, pas de Katrina qui ne l'a pas touchée. L'Antarctique en sa partie orientale ne cesse de croître. Depuis deux ans l'Arctique retrouve ses marques habituelles et depuis la mi-novembre - dans l'indifférence des « météorologues de média » - l'Alaska est sous 4 mètres de neige. Fairbanks, la seconde ville de l'État avec 32 000 habitants, a battu à la mi-novembre tous ses records de froid, y compris le record absolu datant de 1911. Au cours des deux derniers mois le port de pêche de Cordova, 2 000 habitants, a reçu près de 6 mètres de neige. Certains toits sur lesquels 2 mètres de poudreuse s'étaient accumulés se sont effondrés. Une expédition russo-canadienne de grande ampleur a pu approvisionner en carburant la communauté inuit de Nome perdue dans le grand nord de l'Alaska, totalement isolée par un hiver précoce, brutal et glacial. Il a encore neigé au Mexique à Noël. On trouve sur Internet des photos spectaculaires de villes japonaises enfouies en décembre sous 3 à 4 mètres de neige. Début février tout le nord du pays était paralysé à son tour. Début janvier n'a-t-il pas neigé sur le Sahara ? Les murs ocre des oasis du Sud et des villages du Hoggard sous 5 centimètres on n'avait pas vu cela depuis 25 à 30 ans. Et pourtant le premier week-end de février de nouvelles et importantes chutes de neige sont tombées sur l'Algérie, le Maroc après que la Corse, la Sardaigne, la Sicile eurent connu leur pire enneigement depuis des décennies.
ILS TRUQUENT ET ILS MENTENT AUX ORDRES DE L'ONU
Mais ces événements s'opposent à l'idéologie véhiculée depuis des années par le, GIECC.
Le MET, office britannique de Météorologie, qui dépend du ministère anglais des Armées, et, à l'instar de Météo-France, est membre de l'Organisation Météorologique Mondiale, laquelle, comme le GIECC, est une agence des Nations Unies, faisait savoir le 29 septembre 2009 qu'à défaut, d'ici 2050, de réduire les émissions de CO₂, la température de la terre croîtra de 4e.
Le 8 décembre 2009, alors que s'ouvrait le sommet de Copenhague qui devait déboucher sur un fiasco complet pour le GIECC et ses partisans, le MET, en collaboration avec l'Université britannique de l'East Anglia, celle dont Internet révéla les tripatouillages en faveur du GIECC, publiait les résultats d'une étude destinée à confondre définitivement les sceptiques du réchauffement climatique anthropique. Et démontrant au-delà de toute contestation que selon des données fournies par 1 500 centres d'analyses dans le monde sur 5 000 consultés, les températures globales auraient augmenté au cours des 150 dernières années.
Le même MET, apportant encore plus de grain à moudre aux "chauffagistes" du GIECC, annonçait le 25 novembre 2010 que, du fait de mauvaises appréciations dans les relevés océaniques, en réalité la température avait augmenté depuis 1970 de 0,03° de plus par décennie que ce qui avait été annoncé. Le lendemain, à la veille de la conférence de Cancun sur le Climat, il confirmait que 2010 serait la première ou la seconde année la plus chaude depuis que la météo possédait des archives.
Le 26 novembre 2010, il publiait néanmoins cet incroyable communiqué : « Forget the cold, the world is warmer ». Ce qui commençait en ces termes : « En dépit de la neige de novembre et de l'hiver le plus froid que nous ayons connu depuis 30 ans, l'évidence d'une planète encore plus chaude, provoquée par les activités humaines, est devenue encore plus solide l'année dernière ». Suivait une oiseuse explication destinée à confondre définitivement les contradicteurs... qui n'existent pas !
On ne compte plus les interventions dans ce sens, qui correspondent aux vœux du GIECC, de l'Organisation Mondiale de la Météorologie et de l'ONU poussant à l'unification accélérée de la planète sous couvert de cataclysme universel.
Or, dans un rapport publié fin janvier, le MET et l'Université d'East Anglia reconnaissaient qu'il y aurait 92 chances sur 100 pour que l'actuel cycle solaire 25 ainsi que les suivants soient aussi faibles et peut-être plus faibles encore que ceux qui provoquèrent les Minimums de Maunder et de Dalton. En d'autres termes que nous pourrions entrer dans 75 années de périodes glaciales. À l'image de celles que connut l'Europe de 1545 à 1715, sous l'appellation de « Petit Âge Glaciaire », qui vit par exemple la Tamise geler plusieurs années de suite. Ou celles qui survinrent entre la fin des années 1780 et 1830 lorsque les températures en Europe chutèrent de 2°, avec pour conséquence l'effondrement des productions agricoles et la brutale augmentation des prix qui furent une des causes de la Révolution française.
Or le MET, tout en reconnaissant que cette situation pourrait entraîner une chute des températures de 0,08°, prétendit que cela serait contrebalancé par la quantité de dioxyde de carbone générée par les activités humaines. L'un des auteurs du rapport, Peter Stott, responsable du service du Changement Climatique au MET, n'hésitant pas à écrire : « Nos découvertes suggèrent une réduction de l'activité solaire à des niveaux qui n'ont pas été atteints depuis des siècles mais qui ne seraient pas suffisants pour supprimer l'influence dominante des gaz à effets de serre ». D'où l'importance capitale de la contestation de ces gaz à effets de serre et de leur influence sur notre climat ainsi que l'opposition déterminée de milliers de scientifiques qui réfutent obstinément la vérité dogmatique dont l'ONU et ses factotums des services météorologiques et du GIECC continuent à proclamer qu'elle serait l'objet d'un consensus universel.
René BLANC. Rivarol du 3 février 2012

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