PARIS (NOVOpress) - Il y a plus de dix ans, les militants des Jeunesses Identitaires avaient souhaité briser un tabou en montrant la réalité de cette haine antiblanche s’exprimant impunément dans notre pays. Ils avaient, pour cela, cherché, compilé et diffusé une liste de textes de rap explicites, s’en prenant ouvertement aux Blancs et à la France.
Succès garanti ! De multiples fois reproduites sur les blogs et forums, cette liste finira à l’Assemblée nationale en 2006 lorsque le député UMP François Grosdidier s’appuiera sur celle-ci pour proposer un texte de loi visant à condamner pénalement les auteurs de chansons incitant « à la discrimination, à la violence où à la haine” “anti-blancs“ ».
Sept ans plus tard, cette liste de textes de rap fait une entrée fracassante au Sénat avec la sénatrice de centre gauche, Nathalie Goulet, s’appuyant intégralement sur cette liste pour demander, lors des questions orales au gouvernement, au ministre de l’Intérieur Manuel Valls, d’agir contre « ces chansons, entendues sur les radios » appelant « à la violence et à la haine contre les autorités publiques et la police qui s’efforcent de faire respecter la loi, notamment dans ces zones grises où le risque de perte de contrôle n’est pas exclu, ce que la Représentation nationale ne peut tolérer. »
Moralité de l’histoire : bien avant Jean-François Copé, François Grosdidier ou Nathalie Goulet, les Jeunesses Identitaires avaient, déjà à l’époque, 10 ans d’avance sur les politiques de ce pays. Dernier point pour les mauvais copieurs : le nom exact du groupe de rap lyonnais n’est pas Smala mais Bougnoul Smala….