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L’habit fait le moine – par NB

Est-il normal, que, parce qu’il se produit de temps en temps, très rarement, exceptionnellement, le contraire de l’évidence, il faille systématiquement nier toute évidence ? Non, bien sûr ! Et pourtant… L’HABIT FAIT LE MOINE.
Les banques, leurs valets: les gouvernements, les valets des gouvernements: les médias, les valets des médias: les intellectuels et les valets des intellectuels: les enseignants tentent actuellement par tous les moyens possibles et imaginables de mondialiser la planète, c'est-à-dire de « bouilli-ifier » le genre humain.
L’arme suprême pour ce faire est évidemment le « L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine » répété des milliers et des milliers de fois et à longueur de journée, de semaines, de mois et d’années. Ce proverbe est comme tous les proverbes : il est très caricatural, outré, à la fois faux et vrai et en l’occurrence plus faux que vrai, car en fait, l’habit fait le moine… et heureusement, mon Dieu heureusement !
Cette volonté violente, forcenée de briser, d’effacer tout repaire physique dans le genre humain donne franchement dans la déraison.
L'apparence n'est pas trompeuse.
Elle peut l'être, mais c’est rare, très rare… mais en général elle ne l’est pas. Il faut s’en méfier bien sûr parce que beaucoup trichent pour masquer ce qu’ils sont véritablement, c'est-à-dire leur véritable apparence.
Une apparence « feinte » est quelque chose d’assez exceptionnel. Ce qui veut dire que la tromperie n’est pas la règle et que l’apparence d’une façon générale renseigne à la seconde sur la personne ou l’être que l’on a en face de soi.
En fait et pour tous les êtres vivants, ce que l’on voit, on le voit, ce qui est inquiétant est inquiétant, ce qui est rassurant est rassurant, tout simplement, comme dirait monsieur de La Palice et quoi qu’en pensent nos divins PENSEURS. 
Ils m’irritent quelquefois au plus haut point jusqu’à me mettre en rage, hors de moi.
Cette façon de se poser continuellement en maîtres du savoir-vivre-en-ce-bas-monde comme si nous étions tous très cons, ainsi que leur manie de poser un raisonnement super-hyper-méga-compliqué sur chaque chose et de ne jamais vouloir regarder la réalité en face est absolument insupportable, ainsi que de se poser en divins contradicteurs de Dame Nature qui comme chacun sait ne leur arrive pas à la cheville.
Quels CONS !
Mais enfin bon Dieu de bon Dieu, si Dame Nature, ou le grand architecte ou le bon Dieu, comme on veut, a doté tous les êtres vivants de cette faculté de préjuger d’un danger ou d’un non-danger ce n’est pas pour rien !
Allez leur dire à ces crétins, allez leur dire qu’il suffit de regarder et de voir. Mais ils en sont bien incapables… ils PENSENT !
Souriez à un bébé et il va vous sourire, froncez les sourcils et il va pleurer… c’est comme ça, c’est spontané, instinctif, ça ne s’explique pas… c’est un mystère !
Pourquoi a-t-on envie de caresser une biche ou de prendre un moineau dans sa main ? Pourquoi ? Mystère !
Pourquoi n’a-t-on pas du tout envie de caresser une araignée, un serpent ou un crocodile ? Mystère !
Pourquoi un lion ou un aigle nous impressionne fortement alors qu’une hyène ou un vautour ne fait que nous répugner ? 
Sans même le savoir, à leur seule apparence, on comprend aussitôt que ces derniers sont des charognards.
Je me souviens d’un jour, tout enfant, où j’avais accompagné mon grand-père à la pêche au bord de la Garonne. Tout à coup je le vois qui ferre, sort de l’eau une espèce de petite anguille d’une vingtaine de cm et se met à la décrocher en rouspétant du plus fort qu’il pouvait : « Tiens, regarde-moi ça petit, cette saloperie ! »
Il la jeta sur le sol. L’anguille se contorsionnait encore passablement et je l’empêchais de rejoindre l’eau du bout de mon bâton. J’étais étonné qu’il ne l’assomme pas. « Non, pas la peine petit, elle va crever toute seule, c’est une lamproie ! » 
Une lamproie ? C’était la première fois que j’en voyais une. Elle finit par mourir, mais dans son cas je préfère cent fois employer le terme « crever ».
Quelle horreur cet animal ! Après l’avoir prise plusieurs fois dans mes mains et l’avoir examinée sous toutes les coutures j’étais révulsé. Sa simple vision me répugnait jusqu’à avoir envie de vomir. Pourtant j’avais l’habitude des anguilles, mais j’avais compris instantanément que cet animal, par sa seule « apparence », avait quelque chose de « monstrueux ». Mon grand-père voyant mon dégoût se saisit de l’animal et me l’expliqua. L’animal, mou comme une chique avait plein de petits trous ronds sur le côté qui étaient ses ouïes. Il avait deux petits yeux globuleux et glauques… mais ce qui était horrible, véritablement très laid c’était sa bouche : une énorme bouche par rapport à sa masse, toute plate, toute ronde, entièrement dirigée vers le bas, entourée d’une énorme lèvre violacée, toujours ouverte, béante, et à l’intérieur une cavité rougeâtre munie d’une multitude de petites dents en cercle. 
« Tu vois petit » me dit mon grand-père « cette bouche-là c’est une énorme ventouse… avec ça la lamproie se plaque à un poisson qui ne peut plus s’en débarrasser et avec toutes ces petites dents elle lui ronge les écailles et la chair pour lui sucer le sang ». 
La bestiole était franchement laide, répugnante et j’avais deviné toutes les explications de mon grand-père avant même qu’il n’ouvre la bouche. Cette fausse anguille avait tout l’aspect d’un parasite. Son « apparence » ne m’avait pas trompé.
Plus tard, alors que j’avais 17 ou 18 ans, j’avais été très intrigué par une petite guêpe noire qui tournait autour de moi et se posait ici et là de temps à autres. Elle était étonnamment arrogante par rapport à ses congénères jaunes et noires, arrogante et laide, étonnement laide. Quelque chose de franchement antipathique, d'écœurant même se dégageait d'elle… sans doute cet immense appendice aussi long que son corps et qu’elle balançait fièrement au bout de son abdomen. Moche, franchement moche… Je n’avais pourtant rien contre les abeilles et les guêpes…mais celle-là avait une « apparence » tout à fait répugnante.
Je filais aussitôt vers l’encyclopédie Littré en 20 volumes de la maison et apprenais ce que j’avais déjà compris : c’était une guêpe parasite, très courante qui pondait le plus naturellement du monde ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de chenilles vivantes. Ses larves se développent tranquillement dans l’insecte en le dévorant vif petit à petit de l’intérieur. Charmant, non !
Comme quoi l’apparence ne trompe pas. Elle nous renseigne instantanément.

Je m’en suis encore aperçu récemment ou du moins ces dernières années. Comme je ne suis pas de première jeunesse j’ai bien évidemment vu « partir » beaucoup de monde dans ma famille, dans ma belle-famille et chez mes amis.

Chacun avait son caractère et, en fait, chacun portait sur lui ce qu’il était : jovial, morose, généreux, radin, fourbe, sensible, dur, nerveux, placide, vicieux, fouineur, droit… on lisait sur leur visage à livre ouvert. Quand on est heureux ça se voit, quand on est triste aussi, quand on a envie de pleurer ou de frapper aussi, même quand on a une idée derrière la tête… ÇA SE VOIT !
Je les connaissais bien de leur vivant, très bien. Par contre une fois morts, quelques heures après… impossible de les reconnaître. Le caractère profond qui sous-tendait jusque-là les muscles de leur visage n’opérait plus et il n’émanait plus rien d’eux. Ils étaient lisses, inexpressifs… on ne les reconnaissait plus.
Mon propre père, ma propre mère, quelques heures après leur mort me paraissaient presque étrangers. Ils n’avaient plus l’ « apparence » de ce qu’ils étaient.
Quand on a un doute, bien sûr, il faut se méfier, mais en général, dans l’immense majorité des cas on peut et on DOIT se fier à l’ « apparence ».
Elle est faite pour ça. Elle explique tout.
Si l'on ne pouvait absolument pas s’y fier la vie serait d’une absurdité totale, pratiquement invivable.
On n’éviterait plus les coléreux ou les jaloux et les sadiques en crises, les fous, les fanatiques, les fêlés de la cafetière, ceux qui préparent un mauvais coup, on n’aurait plus envie de protéger les siens, les hommes ne seraient plus attirés par les femmes, les femmes par les hommes, on ne verrait plus arriver les coups d’où qu’ils soient. C’est d’ailleurs un peu ce qu’il se passe aujourd’hui avec cette interdiction imbécile et monstrueuse d’antipathie ou de sympathie appelée très emphatiquement, très hautainement et avec tant de mépris : « délit de sale gueule ».
On n’a pas besoin d’être un mirifique, un sublimissime, un divin PENSEUR pour comprendre.
Bien au contraire. Sans penser tout devient lumineux, tout s’éclaire.
La Hollande est plus « évoluée » que la France. Allez-y et regardez les gens… vous comprendrez aussitôt. Idem pour l’Allemagne, idem pour la Scandinavie qui est plus évoluée que l’Allemagne. 
Idem pour l’Espagne qui est moins évoluée que la France. Idem pour l’Italie du nord qui est plus évoluée que l’Italie du sud. Idem pour le Maghreb et l’Afrique noire qui n’arrivent pas à décoller du moyen-âge ou de la préhistoire malgré notre aide colossale et permanente… allez-y, allez dans tous ces pays et regardez les gens… vous comprendrez aussitôt.
Un aigle a une tête d’aigle parce que c’est un aigle, un européen a une tête d’européen parce que c’est un européen, un vautour a une tête de vautour parce que c’est un vautour, un arabe a une tête d’arabe parce que c’est un arabe, un primate a une tête de primate parce que c’est un primate, un noir a une tête de noir parce que c’est un noir.
Je viens juste de me remémorer une émission très docte, à la télé, sur les échecs scolaires, échecs malheureusement pléthoriques chez nous.
On y comparait notre système d’enseignement à celui de la Finlande, exemplaire dans ce domaine.
Il y avait là tout un aréopage de PENSEURS émérites, qui, chevauchant leurs plus beaux raisonnements, étincelants de formules, jetaient négligemment au passage pour le vil peuple que nous étions des bouquets de joliesses à peine vendangées dans les vignes du vocabulaire.
Ils nous expliquaient que… vu les horaires, vu les programmes, vu le système, vu les locaux, vu les rythmes, vu les éducateurs, vu les salaires, vu l’Histoire, vu le climat, vu les politiques, vu les budgets, vu mon oncle, vu que s’il en avait ce serait ma tante, et blablabli, et blablabla… et rien absolument rien sur les enfants, alors que la caméra s’était pourtant longuement promenée, et plusieurs fois sur les visages des petits finlandais, adorables, fins, gentils, éveillés, vifs, intelligents… RIEN ! C’était tabou… les PENSEURS l’interdisaient. Il ne fallait surtout pas parler des enfants.
Alors je me suis levé d’un coup et me suis mis à engueuler bruyamment la télé : « Bandes de crétins, de gros cons, d’incapables ! Ça marche en Finlande parce qu’en Finlande il y a des finlandais, un point c’est tout ! Essayez le même truc en France et vous n’arriverez à rien ! »
Ça n’a pas fait avancer le smilblick mais bon Dieu de bon Dieu que ça m’a fait du bien !!!
Hé oui, c’est tout simple : l’Afrique est l’Afrique parce qu’en Afrique il y a des africains, le Maghreb est le Maghreb parce qu’au Maghreb il y a des maghrébins, l’Europe est l’Europe parce qu’en Europe il y a des européens.
Et ce monsieur Hollande qui n’a pas l’air du tout de s’inquiéter de l’avenir du pays. C’est effrayant ! Au fait, avez-vous bien observé notre président? De quoi a-t-il l’air ?... Ah, je ne vous le fais pas dire !… et il n’a pas que l’air, il a aussi la chanson. Comme quoi, encore une fois les apparences ne trompent pas !

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