Les débats sur le projet de loi Taubira (le mariage homosexuel) permettent de toucher du doigt (et non pas de façon théorique) les dangers et les contradictions du régime républicain.
Ce contexte était bien utile pour servir au dernier cercle d'études de la section marseillaise de l'AF-Provence. La formation est un élément indispensable des activités militantes. Bien connaître les idées maurrassiennes permet d'éviter l'aventurisme, l'activisme ou le folklore préjudiciables à un mouvement politique.
Avec ou sans utilisation de la vidéo, la présence d'un animateur est indispensable car il est possible de discuter, permettre à chacun de s'exprimer s'il le veut. L'exposé et le débat peuvent s'adapter souplement aux présents, ce qu'une séquence pré-enregistrée ne permet pas toujours. Le cercle d'études favorise la formation d'une équipe homogène. Il est aussi l'occasion de donner des informations sur les actions prochaines.
Le dernier cercle a insisté sur le fait que les Français ne sont pas vraiment représentés par un Président élu sans que l'on ait lu vraiment ses 60 propositions (notamment la 31ème sur le mariage homosexuel). Il en est de même pour les députés, surtout quand ils sont élus dans la foulée de l'élection présidentielle.
De son côté, le peuple n'est pas écouté, sauf quand il verse dans la violence.
Le gouvernement est soumis à des groupes de pression (lobby homosexuel, financé par le richissime Pierre Bergé) .
Le président de la Cinquième République a des pouvoirs importants sur les parlementaires. Il peut utiliser le réféfendum à son gré.
Mais toutes les républiques ont eu d'aussi grands défauts: l'opposition entre séparation des pouvoirs et souveraineté du peuple, une guerre civile larvée, l'étatisme, la ploutocratie, l'absence de continuité...
La société française est maintenant empoisonnée par la violence et éclatée en communautés. Elle n'a rien de l'idéal officiel de liberté, égalité et fraternité.
Nous devons agir sans tarder pour la France, donc pour la Monarchie. Comme l'a déclaré le duc de Vendôme:
"La République n'est pas concrète, le Royaume l'est. Marianne est une allégorie, le Prince est humain, il a un corps, une voix et un visage. Je dirais même qu'il a les pieds sur terre. La monarchie, c'est un surcroît d'humanité (et d'amour) dans un monde qui en a éperdument besoin".
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Le prochain cercle marseillais sera consacré à "La France et l'Europe".