La mobilisation contre le mariage dit pour tous, pour la protection de la famille et de l’enfance ne faiblit pas, loin s’en faut. La manifestation du 24 mars dernier à Paris témoigne même d’une motivation croissante du pays réel, n’en déplaise au pouvoir politique qui ne traite que par le mépris une volonté populaire non conforme à sa folie idéologique. C’est ainsi qu’un totalitarisme « démocratique » s’installe dans le pays, nous rappelant les heures sombres de l’ère soviétique où seul le parti avait la capacité de représenter le peuple.
« Certains pensent que nous sommes vulnérables parce que nous n’avons pas d’armée. C’est exactement le contraire. C’est parce que nous n’avons pas d’armée que nous sommes forts. » Oscar Arias Sanchez
Cette mobilisation s’est faite dans un premier temps avec une relative neutralité médiatique. L’ambiance des manifestations était alors bon enfant et en termes de stratégie médiatique : c’était tant mieux. A présent, la donne a changé et il apparait de plus en plus clairement que les porteurs de ce projet insensé et contre-nature ne céderont que dans le cadre d’un bras de fer politique.
A nous tous de nous adapter ! Et donc de changer de stratégie en passant à une phase civique, bien aidés il faut le dire par l’actualité providentielle de l’énorme scandale politique et moral qui frappe la majorité présidentielle.
Convient-il de créer le rapport de force que Jean-Pierre Michel, rapporteur du projet de loi au Sénat, considérait il y a peu de temps comme le fondement marxiste de la loi ? Il est au moins opportun d’exiger la démission d’une Garde des Sceaux, qui en plus d’être la cheville ouvrière du projet de loi qui nous mobilise, est en outre en équilibre instable dans sa propre Chancellerie et au sein du gouvernement.
Pour ces diverses raisons, le collectif « Catholiques en campagne » appelle solennellement toutes les personnalités impliquées par la mobilisation en cours contre le « mariage » homosexuel à tenir des positions très fermes face à la radicalisation du Gouvernent. Force est de constater que l’entêtement du Gouvernement à ne pas faire baisser la pression de la rue pourrait conduire à une grave crise politique entrainant la chute d’un Gouvernement.
Le Collectif, après avoir soutenu toutes les démarches contre le projet de loi Taubira, au moment même où celui ci vient d’être accepté par le Sénat, salue les initiatives du type « printemps français », se réjouit de voir dans ce mouvement les personnalités qui résistent depuis la première heure contre l’homofolie et leur apporte ici son soutien. La résistance au projet de « mariage » pour tous fait partie maintenant d’un ensemble sociétal plus vaste intégrant la théorie du genre, l’école, la bioéthique ainsi que les allocations familiales.