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«Bienheureux les doux car ils posséderont la terre » plutôt que la non-violence

 Sur son blog, Philippe Maxence appelle à résister dans la durée :

"[...] Cette résistance sera longue et demandera un engagement dans la durée, avec le même calme, la même détermination, la même paix que ceux qui sont apparus depuis plusieurs mois. À ce titre, on se rappelera notamment que :

1°) Nous défendons le mariage et la famille avant de nous opposer à une loi. C’est-à-dire nous défendons un bien avant de nous opposer à un mal.

2°) Cette défense implique une vision plus large de la vie sociale et de la vie politique. La famille est la cellule de base de la société, elle n’est pas le tout de la société. La société a évidemment besoin d’elle, mais la famille a aussi besoin de la société. Nous le voyons tragiquement aujourd’hui où les institutions officielles attaquent la famille.

3°) Nous ne transgressons pas l’ordre social ou les institutions. C’est la loi Taubira ou la loi sur l’avortement qui les transgressent en violant la loi naturelle. Selon Le Robert, transgresser veut dire que l’on contrevient, que l’on viole, que l’on désobeit. En nous opposant à ce style de loi, nous témoignons au contraire de la nécessité de remettre les choses dans le sens du droit naturel. Nous imitons ainsi les premiers chrétiens, meilleurs citoyens de l'Empire.

4°) Dans ces temps troublés, où les événements se succèdent avec une grande rapidité, où l’action s’impose comme priorité, il est plus indispensable que jamais de garder et d’entretenir une réelle et authentique vie spirituelle, sans laquelle nous risquons d’être les cymbales retentissantes dénoncées par l’Évangile et de nous laisser emporter par les événements. C’est une ascèse, mais sans celle-ci il n’y a pas de militantisme chrétien. La charité doit être le moteur de notre action et la charité c’est le Christ. Même en ce qui concerne la « charité politique » (Pie XI).

5°) L’intensité de l’action quotidienne exige de conserver une bonne hygiène physique : sommeil réparateur, vie équilibrée, afin de de garder la tête froide et de ne pas se laisser emporter par l’excitation qui empêche de bien juger ou d’évaluer correctement la situation.

6°) Nous devons clairement assumer ce que nous sommes. Jésus plutôt que Gandhi, « bienheureux les doux car ils posséderont la terre » plutôt que la non-violence. Dans ce cadre, nous ne respectons pas les personnes homosexuelles en raison de la notion d’homophobie, concept révolutionnaire, lequel nous obligerait à ce respect paradoxalement par crainte de la loi (drôle de respect en vérité). Non, nous respectons ces personnes en raison de la loi de charité pour le prochain, que le Christ nous a donnée pour commandement . À propos de l’homophobie, on relira le décryptage du Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques.

7°) Le mariage homosexuel est un projet politique. Notre opposition est politique (ce qui ne veut pas dire qu’elle passe nécessairement par le biais des partis politiques), notre action doit être politique. C’est-à-dire viser au bien commun, ressouder le pays, le convaincre de l’aspect pernicieux de ce projet, conforter les élites naturelles, reconstuire une société fondée sur la famille.

8°) Souvenons-nous enfin des conseils de Soljenitsyne : « Tenir ferme dans la lutte contre le mal. Ne jamais admettre le compromis. Préfèrer tout perdre, vie, salaire, conditions d’existence, plutôt que sacrifier sa conscience »."

Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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