Àl’occasion de la conférence organisée à Lyon le 23 avril dernier par Debout Les Jeunes, Marion Sigaut est revenue pour nous sur les circonstances de son interdiction d’accès à l’amphithéâtre en université d’Aix en Provence.
Trois communistes et demi, à peine pubères, et dont la portée politique avoisine celle de la catapulte Playmobil, sont parvenus au bout de leur caprice estudiantin et, en l’absence de toute autorité locale, ont bloqué les portes d’un établissement financé par des fonds publics.
Cet éclat de lucidité et courage que même Francis Lalanne n’oserait revendiquer par peur du ridicule n’a cependant pas empêché l’allocution de l’historienne qui a pu s’exprimer librement à l’extérieur d’un lieu où la pluralité d’expressions n’est en rien respectée.
Un exemple à suivre pour tout militant en herbe désireux de devancer une opposition, dès lors inutile, en portant soi-même le discrédit sur les siens et sur une cause ainsi grotesquement défendue.