Le rassemblement hier soir à Paris en hommage à Clément Méric, militant antifa, impliqué récemment dans des actions coup de poing contre les défenseurs de la famille traditionnelle, membre du syndicat extrémiste SUD, n’a pas drainé les foules. Il a été cependant le lieu de plusieurs bagarres place Saint-Michel dont certains médias se sont fait l’écho. Des journalistes ont été pris à partie, notamment une jeune femme de I télé par un individu arborant un autocollant du parti communiste, comme le montre une vidéo relayée sur le site du Figaro. Dénonçant, avec raison d’ailleurs, une récupération politicienne de ce drame, les militants de l’ultra gauche ont copieusement hué, bousculé, traité de « vautours » et de charognards » les politiciens présents. Ont été réduits au silence et contraints au départ élus UMP, PC et PS, notamment Jean-Luc Mélenchon, la candidate bis des bobos à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet, sa consœur socialiste Anne Hidalgo, le commissaire politique anti FN du parti de gauche Alexis Corbière … Courageux mais pas téméraires, Bertrand Delanoë et Harlem Désir (qui avait annoncé sa venue) ne se sont pas montrés sur place.
Bruno Gollnisch l’a dit et répété, nous l’évoquions dans nos derniers articles, il était assez évident que les sondages publiés récemment sur les intentions de vote atteignant un niveau jamais atteint en faveur du FN aux élections européennes, allaient entraîner une réaction du Système.
Cela explique l’instrumentalisation de ce drame, la volonté de « mouiller » le Front dans ce triste fait divers, les manœuvres indignes et autres tentatives de déstabilisation, de sidération pour dissuader les électeurs de mettre le bulletin FN dans l’urne.
Chien de garde des idéologues de la République mondialiste, Jean-Luc Mélenchon est en pointe dans cette offensive pour sauvegarder les intérêts et les prébendes des hauts dirigeants de l’UMP et du PS.
Faisant mine d’attaquer ses coreligionnaires, le grand oriental Mélenchon a de nouveau répété sur son blog comme devant les médias que « La violence sauvage qui a assassiné Clément Méric ( …) a connu un développement particulier du fait de son impunité et de la campagne de dédiabolisation du Parti des Le Pen auxquels ces groupes (d’extrême droite, NDLR) sont liés (…). La complaisance et la dédiabolisation systématique des Le Pen doit cesser. Nous ne devons plus être si seuls avec les militants anti-fa à porter le poids de la résistance pendant que d’autres jouent sans vergogne l’instrumentalisation. »
Au lendemain de ce drame, le journaliste-militant socialiste Jean-Michel Aphatie recevant Marine Le Pen sur RTL, n’a pas manqué d’apporter sa contribution au développement de ce climat malsain. Il a relayé sans vérification les propos d’un soi-disant témoin de la bagarre qui a entrainé la chute mortelle du jeune Méric, « témoin » faisant état d’un « agresseur » très grand, avec… « un t-shirt du Front National ». Ce qui est évidemment totalement faux et la présidente du FN a relevé « (avoir) déjà vu ces amalgames…Si certains se servent de cela pour salir le Front national, ils devront en répondre ! »
Tout aussi perfide et, il faut le dire, avec la même indigence intellectuelle, l’employé de RTL a tenté de mettre en porte-à- faux Marine au motif que si elle a dénoncé fermement la violence , elle avait rendu hommage à la mémoire de Dominique Venner et exprimé son « respect » pour ce « geste éminemment politique ». Elle a emporté l’adhésion des auditeurs quand elle a souligné « La manière profondément malhonnête » avec laquelle Jean-Michel Aphatie « (mélange) toutes ces affaires ».
Certes, au registre de l’affirmation la plus stupidement grandiloquente, le député socialo-trotskyste Jean-Christophe Cambadélis, a aussi enfoncé le mur du çon en affirmant que le décès du jeune Méric était « Le premier meurtre en temps de paix depuis les années 30 »
Bruno Gollnisch constate pour sa part que la mort de François Noguier, 22 ans, élève-ingénieur des Arts et Métiers ParisTech, n’a pas suscité la même émotion des pleureuses professionnelles. Pourquoi ? Posez la question c’est y répondre.
Le jeune homme a été agressé lors de la fête de fin d’année qui s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi derniers, dans l’enceinte de l’Ensam de Châlons. Il est décédé mardi des suites de ses blessures. Selon la presse locale, l’étudiant aurait refusé une cigarette à son agresseur étranger à l’école et « de type nord-africain » qui l’aurait frappé très violemment, son crâne étant venu « heurter brutalement les pavés de la cour de l’établissement pour se fracturer au niveau de la tempe ».
Et ce n’est pas là manifestement le premier décès d’un Français en temps de paix depuis disons les années 70…