Plusieurs événements ces derniers jours m'ont semblé revêtir une importance considérable pour l'avenir.
Le premier s'est déroulé dans la Lot-et-Garonne marque peut-être pas la fin du prétendu front républicain mais le recul décisif, peut-être définitif, de ce mot d'ordre. Les électeurs de gauche eux-mêmes ne marchent plus. Un nombre considérable s'est déplacé pour voter blanc, plus de 5 000. Accessoirement les résultats bruts semblent aussi indiquer la persistance de ce qu'on a appelé "l'anti-sarkozysme", moteur essentiel de la victoire du candidat Hollande en 2012, et dont manifestement le pouvoir actuel cherche encore à se servir encore. Il ne dispose d'ailleurs guère d'autres arguments.
Le discrédit de la classe politique dans son ensemble progresse dans le pays.
Un autre fait doit être souligné : le rassemblement des bandes gauchistes dans le Quartier de l'Opéra dimanche soir avec quelques violences notables. Le chiffre de "6 000 manifestants antifascistes" est sans doute inflaté, mais il n'en annonce pas moins de prochaines provocations.
Un point extrêmement positif et à soutenir : la mobilisation en faveur du jeune Nicolas, arrêté violemment le 16 juin lors d'une manifestation pacifique et condamné le 19 juin, alors qu'il avait surtout été la victime des forces de répression. Cette protestation doit être soutenue, notamment parce qu'elle transcende toutes les divisions coutumières de la droite en chapelles. Des pétitions circulent : il faut les signer et les faire connaître.
Enfin, en filigrane, on notera la montée du péril islamo-terroriste intérieur. Il est largement représenté par des convertis décidés à frapper notre société, et leur pays. Cette situation peut se radicaliser, par la faute du sectarisme du pouvoir et particulièrement celui des ministères de l'Intérieur et de la prétendue Justice.