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« Les indigènes de la République et la fin de la France européenne par Pierre LE VIGAN

De même qu’il n’y a pas au sein de la droite au pouvoir un seul partisan sincère et cohérent de l’identité nationale, ou un seul partisan sincère de la fin de la repentance, il n’y en a pas à gauche. Le « socialiste » Manuel Valls affirme : « Je suis favorable à une immigration régulée, contrôlée, et en même temps nous devons affirmer que l’immigration peut être une chance pour notre pays. » Et il explique que la droite pratique « une politique non avouée de régularisation de la plupart des sans-papiers » (in Valeurs actuelles, 5 novembre 2009). Droite et gauche vont toutes deux à l’encontre de la nécessaire inversion des flux migratoires. De son côté, Houria Bouteldja de l’association Les Indigènes de la République écrit : « Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise, nous transformons la France. En d’autres termes, elle aussi, s’intègre à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité » (19 septembre 2009).

 

Ces propos provocateurs ne font en fait que dire ce qui se passe vraiment. Ils ne sont pas une menace, ils disent le vrai. On doit ajouter que le paradoxe est que Mme Bouteldja représente par ailleurs exactement les immigrés tels que je les souhaite : intégrés, pas voilés pour ce qui est des femmes, parlant français, politisés, intéressés par la politique extérieure et non pas zombies. L’ennui c’est que la nouvelle que nous annonce Mme Bouteldja n’est pas bonne : c’est la fin d’une France européenne.

 

Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com

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