Le gouvernement Hollande qui se veut apaisant annonce avec une certaine gravité par la voix de Manuel Valls qu’il a coupé de nouvelles têtes de l’Hydre abominable et qu’ainsi les valeurs de la république ne sont plus en danger.
Parce que bien sûr, cela n’a échappé à personne, le vrai problème de la France aujourd’hui, c’est la monté du fascisme.
On en a tous les jours l’illustration, à Trappes, à Brétigny sur Orges, à Brive dernièrement où la jeune femme enceinte de sept mois d’un militaire tous juste rentré du Mali s’est fait tabasser par une horde de squatter et a perdu son bébé. Les auteurs de tous ces méfaits, qui agressent la police de plus en plus souvent avec un sentiment d’impunité sans cesse d’avantage affirmé, probablement sont-ils tous des fascistes, et des racistes.
Donc il fallait sévir contre ces nostalgiques de « Pétain, Brasillach et Maurras » (sic) Les personnages clés du complot qui continuent, malgré une épuration rigoureuse, à nourrir l’imaginaire de ceux qui menacent nos libertés.
Apaisement ?
En ce qui nous concerne à l’AF, les crânes rasés à grosses chaussures, ou les adeptes des chemises brunes, noires ou bleues, ce n’est pas notre tasse de thé.
Donner comme argument que ces gens étaient des adeptes de Pétain, Brasillach ou Maurras je ne vois pas objectivement en quoi cela constitue un délit et on peut admettre que cette période de l’histoire demeure un sujet de débat, d’autant que ces personnalités ont payé cher de n’avoir pas été dans le bon camp.
Et si le simple fait qu’une organisation évoque avec respect et objectivité ces acteurs de l’histoire, suffit à sa dissolution, alors je suggère au gouvernement de dissoudre par exemple la Sorbonne, l’université Lille III ou celle de Metz, qui ont organisé quatre colloques sur Maurras entre 2008 et 2011.
Vive Maurras !
L’Action française est un mouvement ancien, aussi vieux parait-il que le Parti Radical, mais qui à la différence du Parti Radical, n’a pas compté que des vichystes dans ses rang.
En effet, la tradition de l’engagement total a fait qu’au lendemain de la guerre nous avions à peu près autant d’anciens résistants ou engagés dans les Forces Françaises Libres, que de partisans du Maréchal Pétain (parmi lesquels on trouvait d’ailleurs aussi des résistants). C’est comme ça que ça fonctionne à l’AF, on n’est jamais neutre.
Il a fallu recoller les morceaux une fois la paix revenue et d’autres combats allaient permettre de refaire l’unité.
Alors c’est vrai, nous contestons la République du mensonge, la République sectaire, la République soumise au mondialisme, comme une fatalité.
Mais le vrai danger pour cette République, qui fort pertinemment et grâce à l’initiative significative de la poste, prend le visage timbré d’une prostituée étrangère et notoire, c’est le gouvernement normal du président normal qui en ont fait l’instrument d’une propagande anti-française.
Si donc elle s’écroule, ce sera pour notre plus grand plaisir, mais seulement par la faute de la bande au pouvoir.
Comme je ne suis pas rancunier je donnerai un conseil au président et à son ministre de l’intérieur, pour écarter la menace qui pèse contre la république déjà bien mal en point : Prononcez la dissolution du gouvernement…
Mais malins comme je vous connais, vous vous accrocherez et nous ramasserons les morceaux.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française