Par la rédaction d’E&R avec la revue Faits & Documents
Nicolas Bernard-Buss a été arrêté et emprisonné le 17 juin suite aux manifestations pacifiques contre le mariage des homosexuels. Cette affaire a mis en lumière les méthodes brutales et antidémocratiques du pouvoir socialiste, qui semble instrumentaliser la police pour ses basses besognes politiques.
On se souvient que le directeur général de l’hebdomadaire Valeurs actuelles Yves de Kerdrel ainsi que son rédacteur en chef adjoint avaient déjà affirmé que la revue était placée sous surveillance et avait subi des attaques dans le cadre de son enquête sur Nicolas Bernard-Buss. Comme l’indique Le Figaro, l’entourage du ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait évidemment jugé ces accusations « sans fondement ».
Voici ce que l’on apprend par la plume d’Emmanuel Ratier à la lecture de Faits & Documents n°360 (15 juillet-1er septembre 2013) :
« Il semble que le pouvoir socialiste dispose désormais de son propre réseau de barbouzes, sans nul doute interne à la police. Nicolas Bernard-Buss, condamné à quatre mois de prison dont deux fermes, pour rébellion et fourniture d’une identité fictive, et à 1 000 euros pour refus de prélèvement ADN, était surveillé depuis plusieurs semaines par ce réseau. Il était en effet l’un des principaux organisateurs des actions non-violentes anti-mariage homosexuel.
Quarante-huit heures avant son arrestation le 17 juin, son appartement avait été “visité”, avec vol de son ordinateur crypté, de ses six téléphones portables et de divers documents. Il ne s’agissait pas de cambrioleurs ordinaires : aucun objet de valeur n’a été dérobé tandis que l’appartement a été quasiment mis à sac avec lit et sièges tailladés au cutter, plancher de bois arraché, etc. »
Manuel Valls dispose-t-il d’une police politique ? Il semble en tout cas que le pouvoir ait décidé d’utiliser certains fonctionnaires pour des activités de répression contre ceux qui contestent l’idéologie dominante et ses réformes anticivilisationnelles.
Rappelons tout de même que certains CRS et commissaires ont déjà exprimé leur mécontentement à l’égard de leur instrumentalisation.
Une question pour Manuel Valls : jusqu’à quand les corps constitués supporteront-ils la manipulation dont ils sont l’objet ?
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