Jusqu'au 5 septembre... absent de Paris et hors connexion... votre serviteur et chroniqueur, ne pourra vous livrer ni ses réactions ni ses informations sur les sujets hélas brûlants que nous livre l'actualité.
En attendant il s'inquiète bien évidemment pour l'Égypte et s'interroge à propos de la nouvelle schizophrénie occidentale autour du drame :
- d'un côté "on" a largement armé, financé et formé les militaires, ossature de ce malheureux pays ;
- de l'autre, "on" fait mine de déplorer leur intervention logique contre la présidence islamiste de Morsi. Celle-ci aboutissait à une islamisation ultrarapide du pays. Et, par ailleurs elle conduisait à un échec cinglant. Ce que l'AKP de Erdogan a accompli, de manière rampante, pour la Turquie en 12 ans, les frères musulmans du Caire ont cherché à l'imposer dans leur pays en 12 mois.
Que cela plaise ou non, la France ne peut avoir d'autre politique que de se préoccuper de ceux qui, si souvent, parlent sa langue : non seulement les Coptes et les autres Chrétiens, systématiquement menacés par le délire islamiste, mais aussi les élites évoluées de toutes confessions qui ne peuvent pas accepter le retour obscurantiste à la loi coranique, appelé par une majorité d'illettrés. Ne perdons pas de vue que les musulmans chiites sont eux aussi, comme en Syrie, la cible des "frères" sunnites.
J'emprunte ici à l'équipe catholique du Salon Beige le commentaire suivant en date du 18 août 2013 :
"Berlin appelle à protéger les chrétiens d'Egypte
Un appel que nous aurions aimé entendre de la part du gouvernement français. Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré :
– La minorité chrétienne en Egypte doit être protégée.
– Nous sommes du côté des gens qui sont pour la liberté et les valeurs démocratiques et qui veulent une société ouverte."
Ne nous illusionnons pas trop cependant. Cette position n'est pas exactement, en tout cas pas officiellement, celle de "Berlin". Il s'agit d'une simple déclaration personnelle de l'ondoyant ministre FDP des Affaires étrangères M. Guido Westerwelle au magazine Focus le 17 août. Jusqu'ici ni l'Union européenne, ni "notre" ministre Fabius, ni le département d'État américain ne sont allés dans ce sens, bien au contraire.
Effectivement, comme le note le Salon Beige, on aurait aimé entendre à "Paris" une prise de position en faveur de ceux qui, en Égypte, combattent pour la liberté des individus et par conséquent contre l'islamisme. On a entendu le contraire.
Le grand problème reste donc une fois de plus, pour nous, celui du redressement nécessaire de la France.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/