Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démographie : Les chiffres trompeurs (arc 2002)

774 800 naissances en 2001 pour combien d'enfants français ? Les chiffres publiés par l'Insee sont ceux de la natalité en France et non de la natalité française. Une différence de taille qui relativise les déclarations triomphalistes du gouvernement.
Peut-on établir une corrélation entre la hausse de la natalité et l'augmentation vertigineuse de l'immigration ? En regardant de plus près les statistiques, la concordance entre les deux phénomènes semble évidente. La remontée des naissances qui étaient descendues sous la barre des 725 000 en 1997 a été constante durant les cinq années suivantes. Une inversion de tendance se produisant concomitamment au retour de la gauche socialo-communiste au pouvoir et à l'entrée en vigueur des nouvelles lois laxistes sur l'immigration : réforme du code de la nationalité, assouplissement des critères de régularisation, facilité d'octroi du droit d'asile ... « Il n'y a donc hélas pas lieu de se féliciter d'un plus grand nombre de naissances ces deux dernières années et de la hausse de la fécondité : ce phénomène est dû à la hausse de l'immigration » déplore Jean-Marie Le Pen. « Ces statistiques n'indiquent ainsi qu'une progressive substitution de population. » En effet, si les chiffres publiés par l'Insee ravissent les immigrationnistes forcenés, ils assombrissent un peu plus l'avenir d'une nation rongée par le communautarisme.
Cette tendance à la hausse concerne les naissances et les mariages (8 % des nouveaux mariés sont étrangers alors qu'officiellement 6 % de la population est de nationalité étrangère) mais également les acquisitions de nationalité française. Avec 150 000 nouveaux « Français de papiers », la France enregistre une hausse de 2 % par rapport à l'année précédente atteignant un chiffre jamais atteint depuis plusieurs décennies. Gommés des statistiques recensant la population de nationalité étrangère par le biais de la désastreuse loi Chevènement adoptée en 1998, les centaines de milliers d'étrangers sont ces nouveaux «Français» qui ont largement contribué à doper l'indice de fécondité et faussé par conséquent les chiffres de la démographie.
Avec un excédent «naturel» de 246 800 personnes et un solde migratoire net de 60 000 personnes, la France compte en 2002 300 000 habitants supplémentaires et certainement plus de «Français de papiers» que de « Français de souche » ...
ED Français d'abord ! - 2e quinzaine février 2002

Les commentaires sont fermés.