C’est avec regret mais sans aucun étonnement que l’Action française a appris la décision du Conseil constitutionnel de ne pas accorder aux maires et à leurs adjoints une clause de conscience leur permettant de refuser de célébrer des parodies de mariage entre personnes de même sexe, arguant de leur fonctions d’officier d’état-civil.
Instance strictement politicienne dont la composition reflète le monopole du parti socialiste et de l’UMP sur le pays légal, le Conseil constitutionnel ne saurait évidemment se poser comme le gardien d’une loi fondamentale dont la république est dépourvue puisqu’elle ne reconnaît aucune loi transcendante ou naturelle s’imposant à la prétendue Volonté générale.
Si l’Action française comprend que, pour des raisons tactiques, le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, ait annoncé sa décision de se tourner désormais vers la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg pour tenter d’obtenir satisfaction, la France ayant progressivement abandonné sa souveraineté politique et juridique au Leviathan européen, elle n’en regrette pas moins une démarche qui, quelle que soit son issue, ne fait que légitimer davantage encore aux yeux des Français cette instance supranationale qui n’ a de cesse de nous imposer des dispositions contraires à notre identité.
C’est pourquoi l’Action française ne saurait clamer trop fort que c’est uniquement dans le cadre d’un retour à notre souveraineté pleine et entière que, notamment, le renversement anthropologique actuel trouvera sa solution. Elle invite donc tous les Français à l’accompagner dans la remise en cause d’un régime politique dont l’idéologie menace l’existence même de notre société et de la nation. Politique d’abord !
Le Centre Royaliste d’Action Française
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Conseil-constitutionnel