C'était un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !
En 1986, Louis Pauwels publiait un magnifique éditorial - Le monôme des Zombies - sur la vacuité idéologique de la jeunesse française qui descendait alors dans la rue pour protester contre un début de sélection à l'université . Il n'a jamais été autant d'actualité avec les manifestations de "jeunes" pour le retour en France d'une jeune fille en fleurs des Balkans, Leonarda Dibrani, et d'une gouape caucasienne, Khatchik Kachatryan. J'écrirais que si le trait fut forcé pour la jeunesse de 1986, il serait en deçà de la réalité pour cette faune qui est descendue dans les rues ces dernières 48 h et ce n'est plus de "sida mental" qu'il faudrait parler mais bien de "peste mentale" !
Ce fait-divers lié à l'immigration tsunami qui déferle sur la France pourrait être analysé sous plusieurs aspects :
1- La situation en Kossovie-Métochie sous la coupe mafieuse de l'UCK et le sort qui y est réservé aux minorités comme les Roms, les Goranis, les Serbes... Se pose ici la question de traduire en justice, de condamner et d'exécuter les sentences pour le gauleiter de l'OTAN Bernard Kouchner et le propagandiste sioniste Bernard-Henry Lévy.
2- La crédibilité du ministre de l'intérieur d'une puissance nucléaire du Conseil de Sécurité de l'ONU qui est obligé de modifier ses priorités et son agenda à l'aune du sort d'une adolescente Balkanique de 15 ans et d'une gouape Caucasienne de 19 ans.
3- Les manipulations d'une jeunesse a-cérébrée politiquement par des groupuscules politiques gaucho-libertaires - c'est la réalité du Parti Communiste Français aujourd'hui ainsi que celle du Front de Gauche - et des syndicats gauchistes.
"Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de « Touche pas à mon pote ». Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part.
Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse.
Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de moeurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore.
Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre." (Louis Pauwels, Le monome des zombies. Éditorial du Figaro Magazine, 6 décembre 1986).