Matérialisation des rivalités, des animosités, des détestations, des luttes de courants qui agitent le PS, l’aile gauche du parti a fait descendre dans la rue cette fin de semaine quelques milliers de lycéens manipulés. Ils entendaient protester spontanément (sic) contre Manuel Valls suite à l’expulsion de la kosovare Léonarda et de sa famille. La cote de popularité de M. Valls ne fait pas que des heureux rue de Solferino… Toujours dans l’indécision, François Hollande a jugé habile de couper la poire en deux en offrant samedi à Léonarda de rentrer en France, mais sans sa famille. Le ministre de l’Intérieur s’est rallié à cette proposition après avoir laissé entendre qu’il pourrait démissionner s’il était déjugé et que cette jeune romanichel revenait en France… Reste que le vœu de M. Hollande lui a valu un double tacle : celui de la collégienne qui veut se réinstaller avec toute sa (nombreuse) fratrie mais aussi du premier secrétaire du PS.
« Tous les enfants de la famille de Léonarda doivent pouvoir finir leurs études en France accompagnés de leur mère » a jugé Harlem Désir. Et comme après tout ce sont les Français qui payent les folies de l’immigration-invasion, le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon en a rajouté une louche en estimant d’une « cruauté abjecte » le fait de sommer une collégienne de choisir entre vivre en famille ou poursuivre ses études en France.
Il est certes légitime de trouver anormal de séparer les membres des familles étrangères. Celles-ci affirme Bruno Gollnisch, doivent être en effet regroupées dans leur pays d’origine et non pas en France. Quant à Léonarda, elle pourrait certainement être inscrite dans un des établissements français existant au Kosovo pour y poursuivre sa scolarité, à Pristina notamment, indique le député européen FN.
Le cas Léoanarda est largement un leurre, l’arbre qui cache la forêt de l’immigration de peuplement, mais c’est devenu un symbole, comme l’était aussi, ô combien, cette primaire socialiste qui s’est achevée hier soir à Marseille sur des divisions criantes.
Cela n’était un secret pour personne, l’Elysée et la direction du PS ne voulaient à aucun prix que Samia Ghali la sénatrice socialiste des quartiers Nord, candidate-égérie officielle de la diversité, soit désignée comme chef de file pour les municipales à Marseille.
Dans le contexte actuel, et au delà même de la question des compétences de Mme Ghali à diriger la seconde ville de France, sa candidature aurait été catastrophique ont donc jugé les pontes socialistes. L’afflux de vote en sa faveur en provenance des fameux quartiers nord n’aurait pas (pas encore ?) compensé la fuite ou la grève du vote de nombreux autres électeurs de gauche. Bref, il était hors de question de faire de Mme Ghali l’incarnation du PS face au maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin mais aussi face au FN Stéphane Ravier en mars prochain…
Jean-Pierre Mignard, le président de la Haute autorité des primaires socialiste, a salué sans rire hier soir le bon déroulement d’un scrutin dans une fédération PS ravagée par les « affaires », qui est intervenu dans un climat épouvantable. On en frémi d’avance, et cette phrase est au mieux très malheureuse, il a ajouté que Marseille était le « laboratoire de la France » à venir !
Au vu de l’état de déliquescence, de submersion, de tiers-mondisation de cette ville après des décennies de cogestion UMPS, ce laboratoire là les Français ne souhaitent pas y entrer, ne veulent pas en goûter plus avant les mauvaises potions, n’y en être les cobayes ! C’est d’ailleurs pourquoi nos compatriotes se tournent vers le FN ! Merci de cet aveu M. Mignard…
Samia Ghali a reconnu la victoire de son adversaire, le bateleur de foire Patrick Menucci (57,16% des voix contre 42,84% à sa rivale), mais elle a eu raison de souligner qu’elle a perdu face à une vaste coalition «de cinq candidats plus le gouvernement ». Un Menucci soutenu en effet au second tour par François Hollande et Harlem Désir depuis l’ élimination au premier du ministre Marie-Arlette Carlotti qui n’avait pas fait le déplacement hier soir…
Depuis le Vieux-Port, Mme Ghali a laissé ses partisans huer le gouvernement, certains d’entre eux expliquant aux médias leur intention de voter en mars 2014 pour Gaudin plutôt que Menucci. Il est vrai que c’est peu ou prou le même programme. « Je voudrais dire à Jean-Marc Ayrault, à François Hollande, que nous sommes avant tout des Marseillais, pas des sous-Marseillais. Nous réclamons ici à Marseille l’aide qu’il n’a jamais apportée, oui, le comité interministériel n’a pas porté ses fruits » , a-t-elle affirmé.
Nous voudrions dire de notre côté au ministre de la « Justice », Christiane Taubira, que les Français qui votent FN, les militants et adhérents frontistes ne sont pas des sous-hommes.
L’ex militante indépendantiste Guyanaise s’est saisie d’un reportage diffusé jeudi sur France 2, pour déverser sa haine contre l’opposition nationale. Dans cette émission il était fait état dans les Ardennes, d’une (ex) candidate FN Anne-Sophie Leclère, alors candidate FN aux municipales à Rethel, qualifiant le garde des sceaux de « sauvage ». Elle donnait aussi à voir la page facebook de cette jeune femme ornée d’un photomontage pour le moins maladroit et malheureux car ambiguë, en ce qu’il pourrait peut être laissé entendre que Mme Taubira est comparée à un «singe ».
Selon des propos diffusés par France Bleu, Mme Taubira a évoqué samedi «la pensée mortifère et meurtrière (du) Front National ». « Cette militante (Mme Leclère, NDLR) (…) n’a pas compris que sa direction a dit qu’il faut faire semblant » « , le contenu de cette pensée mortifère et meurtrière, c’est les Noirs dans les branches des arbres, les Arabes à la mer, les homosexuels dans la Seine, les Juifs au four et ainsi de suite ».
Le FN a annoncé qu’il engageait une procédure judiciaire contre Mme Taubira. « Rien ne justifie l’expression d’une telle haine à l’encontre d’un Mouvement « tout entier et de ses millions d’électeurs ».
Autre preuve de cette panique du Système, Alain Delon fut vivement critiqué dans les médias pour avoir dernièrement osé dire du bien du Front National. Il a choisi de démissionner de son titre de président d’honneur à vie du Comité Miss France.
Une manière pour cette icône du cinéma de pointer l’hypocrisie de la société Miss France qui avait alors fait savoir qu’elle « ne s’associait pas aux propos tenus » puisque « l’élection Miss France est un événement et une grande émission de divertissement populaire qui réunit tous les Français, et qu’elle est par nature à l’écart de toute prise de position politique (…). »
« Votre comité a cru bon de réagir publiquement, avec véhémence, à mes propos sur la politique de la France. Vous en avez parfaitement le droit. Mais ce n’est pas vous qui me lâchez, c’est moi qui pars » a écrit Alain Delon à la société Miss France.
« Votre polémique a-t-il ajouté, est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l’égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste (…) . Afin de me remplacer, vous conseillerais-je de contacter Charles Berling ou Richard Berry, qui, eux, semblent partager vos idées. »
MM. Berry et Berling qui pourraient aussi remplacer avantageusement dans leurs rôles d’acteurs MM. Valls et Menucci ou Mme Taubira, au point où nous sommes descendus, cela ne pourrait pas être pire…
http://www.gollnisch.com/2013/10/21/laboratoire-film-dhorreur/