Petit retour en arrière, neuf jours avant les élections iraniennes. Nous sommes le 3 juin 2013 et Barack Obama, président des Etats-Unis, signait ce qu’on appelle un « executive order », décret présidentiel consultable sur le site internet de la Maison Blanche, rédigé de façon à interdire le marché iranien à Renault et Peugeot.
Ce décret interdit en effet l’exportation vers l’Iran de pièces détachées permettant de monter sur place des automobiles, ce qui était la spécialité du groupe français PSA.
Par contre, cet « executive order » n’interdit pas l’exportation en Iran de voitures déjà fabriquées, ce qui correspond aux activités d’exportation de General Motors.
Voilà qui n’est pas un détail quand on sait que l’ouverture du marché de l’automobile iranien représente selon les prévisions 1,5 million de voitures par an ! Et que Peugeot avait conquis jusqu’en 2011 près d’un tiers de ce marché iranien.